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 Type de sorcellerie † Le chamanisme et vaudou

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Yellow King
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Type de sorcellerie † Le chamanisme et vaudou Scyae27e

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MessageSujet: Type de sorcellerie † Le chamanisme et vaudou   Type de sorcellerie † Le chamanisme et vaudou Icon_minitimeJeu 5 Mai 2016 - 19:13



La magie chamanique
Sous l’œil des esprits
☾ ☾ ☾

Les chamans
Description

Le chaman est un être humain qui se présente comme l’intermédiaire entre les hommes et les esprits de la nature.C’est à la fois un sage, un thérapeute, un guérisseur, mais aussi un voyant, un devin, un voyageur entre les mondes spirituels et enfin, un thérianthrope (humain capable de prendre une forme animale.

Il a été initié à une culture, à des croyances et pratiques ancestrales, il obéit encore aujourd’hui à d’antiques traditions et se place entre la nature et la magie, en constante recherche d’harmonie. Généralement, cette quête le pousse à vivre plutôt dans la nature que dans les villes. Il est plutôt porté vers l’écologie, la préservation des antiques célébrations et croyances, et se place naturellement en médiateur. De nos jours, le chamanisme est revenu « à la mode » avec le néo-paganisme. Ainsi, les chamans peuvent pratiquer assez librement.

Seuls les chamans peuvent devenir Vargamor d’une Meute ou Dagda de la Horde. Pour cela, ils doivent généralement avoir terminé leur formation et en entamer une nouvelle auprès du vieux Vargamor ou Dagda qui, à sa mort ou à son départ, léguera sa place à son disciple (pour en savoir plus, allez lire les annexes claniques).

Techniquement, un chaman est un médium ou un sorcier de naissance élevé dans la culture chamanique, pour le devenir vous devez avoir des ancêtres chamanes ou avoir été élevé par un ou plusieurs chamanes. Dans l’ancien temps, on choisissait parmi les enfants médiums orphelins, celui dont les dons et le caractère le prédestinait à ce rôle et il était ensuite remis aux chamanes afin d’être élevé selon les rituels et traditions chamaniques afin d’exercer par la suite. De nos jours, tout dépendra du milieu culturel où vous grandissez, cependant il arrive encore qu’un chaman recueille un orphelin pour l’élever comme chamane, les traditions ayant la peau dure, on considère que les orphelins font les meilleurs chamanes, parce que leur esprit est naturellement partagé entre le passé et le futur, les morts et les vivants.

Ainsi il apprend à maîtriser ses dons dans 4 domaines en particulier:
la transe chamanique
le lien aux esprits totémiques ou mumins (pour les vargamors)
le lien au monde animal et la thériantropie
le lien à la nature et ses éléments



La transe
Voyage dans le monde éthéré

Le chaman a un lien particulier avec le monde des esprits, principalement du fait de ses croyances animiques qui poussent à penser que toute chose et tout être est sacré, fait parti d’un tout, et est protégé par le monde des esprits.

Par la transe, il accède à leur monde, celui éthéré. Avec la transe, il peut communiquer avec les morts (esprits), accéder au monde des songes et à celui de l’imaginaire (des vivants) mais aussi avoir des visions du passé et du futur. Quand il en revient, le souvenir est identique à celui d’un rêve, le chaman doit transcrire les informations souhaitées le plus vite possible ou en parler à une tierce personne afin d’éviter qu’ils lui échappent.

Beaucoup de futurs chamans sont choisis parmi ceux capables d’élever leur esprit, de s’extirper de leur corps, bien souvent de manière involontaire, se caractérisant par un état très proche de la transe où la personne a les yeux ouverts, mais vides, comme si l’âme à l’intérieur s’était absentée.

Le voyage dans le monde éthéré peut prendre plusieurs formes :
— Soit par le haut, dans une élévation spirituelle, vers le monde des divinités. Cela lui permet de percevoir l’avenir, de voir les potentiels de chacun. Il peut également visiter les songes des vivants, percevoir leurs aspirations. Ce qui lui permet de pressentir les futurs possibles, de soigner les esprits en voyant leurs fêlures à travers leurs rêves. Dans ce monde éthéré supérieur, il peut également accéder aux divinités lumineuses, négocier avec elles grâce aux prières. Cependant, les divinités exigent dévouement et sacrifices. Et parfois, elles veulent voyager dans le monde des vivants. Le chaman doit les empêcher de faire ce voyage, ce qui n’est pas toujours évident.
— Soit par le bas, à travers le monde des morts, vers le monde des divinités chtoniennes. Cela lui permet de rencontrer les ancêtres, d’accéder au passé, et à tout ce qui n’a pu être. Ce voyage dans les Limbes est particulièrement éreintant, car tout esprit vivant s’aventurant dans le monde des morts prend le risque d’être la proie des gardiens des Limbes, (les psychopompes), mais également celle des âmes mortes n’étant en repos et qui, parfois, aimeraient retourner dans le monde des vivants. C’est un voyage risqué, car l’âme du chaman peut se perdre en route, revenir empreint de folie. Il peut aussi ramener des entités avec lui.

Toute transe doit s’effectuer dans un état de parfaite clarté et d’harmonie, généralement le chaman ritualise sa transe en s’entourant des 4 éléments, en respirant des plantes visant à calmer son esprit et lui permettre de mieux résister aux dangers d’un tel voyage.



Les esprits
Totémiques

Afin que ses transes se passent sans encombre, un chaman doit trouver son esprit totem. Ce rite survenant à la fin de sa formation consiste à aller vers le haut trouver l’esprit totem correspondant au sorcier, ensuite par le rite du familier, le chaman peut fixer l’esprit totem qui l’accompagne dans un animal vivant. Chez certaines cultures, on empaille l’animal avant d’y adjoindre l’esprit totem. Chez d’autres, on fait une tête réduite de l’animal. L’esprit totem protégera ensuite le chaman durant ses voyages éthérés, le protégeant des divinités comme des esprits des défunts.

Attention à la différence de tous les sorciers, ce n'est pas l'esprit d'un ancêtre, un esprit totem est ce qu'on pourrait appeler des divinités animistes, en gros, c'est l'esprit de l'arbre, de la rivière, l'esprit du renard, l'esprit du vent, ce sont des esprits très primitifs qui n'ont pas grand-chose à voir avec les esprits qu'on peut rencontrer dans les limbes de personne ayant autrefois vécu ou encore des daïmons vivant dans l'Outremonde. Ces esprits primitifs sont dans les strates supérieures que visite un chaman lors de ses transes.

Lorsqu'un chaman entre en transe, il libère son esprit totem de son attache terrestre à l'animal. Une fois libéré l'esprit vogue avec le chaman et le protège de tous les risques qu’il peut rencontrer. Bien sûr il y a le cas particulier de la possession thériantropique (voir ci-dessous).



Thériantropie
prendre une forme animale

Le chamanisme entretient un lien étroit avec le monde animal. Son premier lien est assez naturel, la plupart des chamans peuvent communiquer avec les animaux. C’est une forme de communication non verbale qui s’appuie plutôt sur des regards, gestes, parfois des sons (chants ou paroles où le ton a plus d’importance que le sens des mots). Ce lien avec un animal doit s’établir dans le calme, mais peut ensuite se prolonger et s’amplifier dans le temps. Ainsi, il n’est pas rare qu’un chaman ait plusieurs animaux auprès de lui dont il sait se faire parfaitement comprendre. Attention ! Communiquer ne veut pas dire contrôler. Un chaman ne peut forcer un animal à faire quelque chose qu’il ne veut pas, et qui ira à l’encontre de son instinct.

En entrant en transe, le chaman peut :
Posséder un animal, autrement dit, son esprit s’envole jusqu’à un animal, dont il a déjà eu un précédent contact afin que celui-ci accepte la présence de cet esprit étranger. Par ce biais, le chaman peut voir à travers les yeux de l’animal, ce qui peut être très pratique afin d’obtenir des informations par exemple avec un oiseau ou un rongeur. Toutefois posséder l’animal ne veut pas dire le contrôler : on peut lui suggérer d’aller à tel endroit, mais si son instinct lui dit le contraire, il suivra l’instinct plutôt que vous. Attention, à ne pas rester trop longtemps dans l’animal ! Les risques étant de se comporter comme ledit animal, pendant quelques heures si le voyage a été court… mais s’il a été long cela peut durer plus longtemps ! Enfin comme toujours avec la transe, mieux vaut noter rapidement ce que vous avez vu ou entendu !
— Mais il peut également se faire posséder par l’esprit totem lui étant attaché.  Il faut donc tout d’abord le libérer du réceptacle où le rituel de fin d’initiation l’a lié, puis l’inviter en soi. En faisant ainsi, le chaman peut prendre la forme animale de son esprit totem. Attention toutefois, le chaman n’est plus totalement lui-même. Les chamanes décrivent le processus comme être emporté dans un fabuleux rêve. Cette transformation ne peut excéder quelques heures et s’achèvera avec l’épuisement du corps du chaman qui devra dormir ensuite pour récupérer. Bien sûr, il ne peut prendre qu’une seule forme animale puisqu’il n’a qu’un seul esprit totem. Attention, toute blessure sous forme animale se retrouvera sous la forme humaine et exigera des soins immédiats ! La transformation animale est un don merveilleux qui donne une sensation grisante de liberté au chaman. Cependant, celui-ci sait qu’il doit en user avec parcimonie, il connaît les risques liés à cette transformation et n’en abuse pas.

* À noter : Communiquer avec les animaux quand on est un chaman est possible assez tôt, dès le 1er palier d'apprentissage (voir ici). Posséder mentalement un animal s'apprend durant le 3e palier. Mais ce n'est qu'avec votre 5e palier (généralement autour de 25 ans), que vous pourrez prendre une forme animale, il vous faut pour cela trouver votre esprit totem et vous lier avec.



Lien avec la nature
La danse de la pluie

Maîtriser les forces de la nature signifie être en harmonie avec elle. Il ne s’agit pas de faire comme les élémentaires, les chamans sont incapables de créer du feu, mais ils peuvent sentir une source souterraine ils peuvent faire tomber la pluie ou éloigner les nuages. L’influence qu’ils ont sur la nature est assez minime et provient d’une prière faite à la nature. Généralement, ces prières sont accompagnées de danses et de rites, pouvant être pratiquées au sein d’une communauté ou par le sorcier seul. En clair, le chaman peut calmer une tempête ou la faire éclater, mais il ne cherchera pas à contrôler la nature. Il ne fait que demander et en échange, il protège du mieux qu’il peut la nature et l’écoute.

Grâce à ce lien, il sait quelles plantes utiliser pour soigner ou empoisonner : il sent quelles plantes soignent le mieux telle maladie, quelle dose administrer pour guérir, quelle dose pour empoisonner. Ils font des décoctions, cataplasmes et potions qui peuvent guérir de bien des maux, des infusions qui peuvent être mortelles ou au contraire panser les plaies même mentales. Le chaman peut également se passer des plantes et être lui-même le vecteur de la vie et de la mort.

Le miracle chamanique consiste à rendre la vie aux mourants en la prenant à quelque chose d’autre. Les rituels chamaniques permettant de faire cela sont coûteux en énergie, ils consistent à prendre la vie quelque part pour la donner autre part, et ce transfert se fait au sein du chaman. Généralement, le chaman prend la vie d’un végétal autour de lui, il doit puiser dans la magie de la terre, et demander de l’aide. Il existe également divers sorts et rituels dans différentes cultures : certains chamans l’utilisent même pour « échanger les organes malades ». Ces rites sont très impressionnants, mais sont très délicats et ont des conséquences sur ceux les pratiquants.

Attention ! S’il existait des sacrifices humains dans le chamanisme, cette pratique a complètement disparu avec le temps, y recourir fait de vous un chaman pratiquant la magie noire. On les nomme les chamans damnés ou les chamans enténébrés. S’ils gardent leurs capacités de voyage dans le monde éthéré, pour leur pratique quotidienne ce n’est plus Mère Nature qui répond à leur prière, mais les divinités chtoniennes maléfiques. L’impact sur leur physique est donc extrêmement important ; les contrecoups sont décuplés et ils vieillissent prématurément. Devenir un tel chaman vaut également d’être exclu de toutes les communautés magiques comme des communautés de garous et de lycans et d’être poursuivi par le Coven et la Guilde pour les sacrifices humains que cela requiert pour pratiquer cette sombre magie.



Dernière édition par Yellow King le Lun 26 Sep 2022 - 12:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Type de sorcellerie † Le chamanisme   Type de sorcellerie † Le chamanisme et vaudou Icon_minitimeSam 25 Juin 2016 - 23:13


Les spécialités
selon ses origines

Toute pratique chamanique est liée à une culture, à des racines et traditions. On hérite des pratiques ancestrales, on répète les rituels d’antan, particulièrement dans le chamanisme. C’est pour cela que la pratique chamanique varie d’une contrée à une autre. Toutes maîtrisent les dons et talents précédemment évoqués (lien aux esprits, aux animaux et à la nature), les différences vont se faire sur les rituels, traditions et bien sûr croyances !

Chaque spécialité offre des dons et capacités en plus, liée aux pratiques culturelles qui ne se retrouvent pas forcément chez les autres. Chaque spécialité a également ses particularités, ses manières de faire et d’envisager la magie. En revanche, tous croient au monde des esprits, à la présence de ceux-ci en toute chose, tous sont au minimum de confession animiste ou pratiquant de la wicca pour les plus modernes d’entre eux.




Les Chamans Natifs d’Amérique
Les Amérindiens

Autrefois, ils portaient les attributs de leurs animaux totem. Aujourd’hui, ils portent le tatouage de ce dernier en plus des symboles amérindiens sur leur peau. Chaque animal est porteur d’un message en particulier, d'une qualité ou d'une capacité que le chaman peut invoquer grâce aux totems en bois.

Le monde chez les Amérindiens se sépare en deux : le Tonal est le monde matériel, des hommes, et le Nagual est le monde occulte de la magie, le monde des rêves, et des esprits, auquel on accède par la méditation, par la transe et par les rêves.

Ils vénèrent la nature et la terre nourricière, en l'esprit principal Wakan Tanka. Ce grand esprit habite toute plante, tout animal, toute herbe. Ils doivent communier avec la nature à travers ce grand esprit.
Chez les Amérindiens tout a un sens et tout est connecté. Votre esprit doit se connecter à l'énergie de la terre. Votre esprit est aussi connecté à votre corps, si l’un est malade, l’autre également, si bien que tous deux doivent être soignés en même temps.

La volonté est magie, croire est pouvoir.

Globalement, les chamans amérindiens ont besoin de 4 ingrédients pour leurs transes : les végétaux (feuilles, graines, épines), les minéraux (quartz, pierres diverses de forme et couleur différente), le corps (salive, sang, sueur, danse et chant), les objets du monde matériel de la culture (divers, il change selon les cultures, peut être des totems ou des objets liés aux membres de la tribu).
Quand ils pratiquent la magie, les chamans amérindiens se contentent de ce qu’ils trouvent autour d’eux. Les pratiques sont donc très locales et dépendent beaucoup de la tribu d’origine. On comprend donc que les plantes et les pierres utilisées dépendent de la localisation géographique. Ainsi, les chamans amérindiens vivant dans des forêts tropicales à la biodiversité riche ont généralement des utilisations plus diversifiées que les chamans vivants dans les milieux tempérés ou proches du cercle polaire. En raison de la destruction des habitats, certains se sont résignés à devenir clients d’herboristerie quand d’autres entretiennent un jardin avec des plantes rares qu’on ne trouve plus à l’état sauvage.

Le feu est important dans la pratique chamanique amérindienne. Au centre de la transe, il est la lumière qui guide le chaman pour son retour lorsqu’il laisse son âme s’envoler vers le monde éthéré. Le feu permet également de réchauffer le corps, souvent laissé froid quand l’âme le quitte et éviter ainsi l’hypothermie du retour. Savoir-faire son feu dans un milieu naturel en utilisant les méthodes anciennes est un atout non négligeable pour les chamans. C’est une des étapes de l’apprentissage, permettant aux disciples d’apprendre la concentration et la persévérance.





Les Chamans d’Amérique latine
Les Brujos

En Amérique latine, la culture chamanique est un mélange des pratiques amérindiennes, africaines importées par l’esclavagisme et européenne amenés par les colons. Cette mixité assez rare est assez semblable à celle présente dans les Caraïbes. Si la brujeria possède certains points communs avec le vaudou ce n'est donc guère étonnant. Cette magie se dit être ni blanche ni noire, même si en République dominicaine, le brujo souvent haïtien, ferait de la magie noire comparable au vaudou, et le santero dominicain pratiquerait une magie blanche. Dans les faits, tous usent du même type de magie. Les brujos sont attachés à des figures christiques telles que la Santa Muerte, déesse de la mort, qui est ainsi très liée à cette pratique magique.

Les brujos ou brujas (au féminin) mêlent les anciens dieux et les Saints chrétiens qu'ils vénèrent, et respectent autant les uns que les autres. Ils opèrent des rituels de fertilité, de protection, peuvent lancer des malédictions redoutables, guérissent avec leurs onguents et potions. Ils sacrifient des chèvres ou de la nourriture selon l'importance du rituel.
L'exorcisme est une pratique très répandue, ils se méfient des démons en particulier les démons féminins. Certains usent également de muñecos, pareils à celle utilisée dans le vaudou. Certains sont même experts dans la découpent et le pliage de muñecos del papel des poupées de papiers comparables aux poupées vaudou. Enfin, le rhum est un ingrédient essentiel à leurs pratiques magiques. Évidemment, comme avec le vaudou et les autres pratiques chamaniques, les brujos pratiquent leur magie au sein d'une communauté. Celle-ci peut être la Mawuipa qui les accueille sans concession comme des cousins un peu éloignés.





Les Chamans d’Afrique
Les Marabouts

Le chamanisme en Afrique englobe un large éventail de croyances, principes et mécanismes de guérison qui sont pratiqués sur le continent depuis des milliers d'années. Il repose sur les esprits ancestraux qui seraient parmi les vivants, le rôle du sorcier est donc de servir de médiateur entre ces esprits et les vivants. Ils utilisent essentiellement des chants, des tambours, la danse et la transe pour entrer en communication avec les esprits. Il arrive que le chaman soit possédé au cours de la transe. En cela et en beaucoup d'autres éléments, ils sont proches des Mawuipa et du vaudou, il n’est pas rare d'en retrouver dans cette communauté avec laquelle ils partagent beaucoup de choses.

Les chamans africains utilisent beaucoup de supports tels que les osselets, souvent os d'enfants mort-nés, qui sont ainsi vénérés et sacrés, ou encore les têtes réduites appelées tsantzas qui gardent ainsi prisonnier l'esprit vengeur d'une personne ayant connu une mort violente. Ces têtes réduites peuvent aussi être animales, offrant la force de celui-ci au chaman la possédant (agilité, vision de nuit, instinct de survie, etc…) Les viscères des animaux et le sang sont également des instruments à leur magie.

Comme tous les chamans la transmission chez eux passe essentiellement par l'oral, ils vont utiliser l’art du conte pour transmettre leur enseignement. On dit aussi, que le marabout ne délivre ses secrets que quand il ressent l’heure de sa mort approchée. Un marabout prend généralement un apprenti quand il se sent vieillir. La présence de l’apprenti lui permet aussi de pallier aux effets négatifs de la vieillesse. L'apprenti ne quitte son mentor qu’à son trépas et doit affronter plusieurs épreuves qui ne sont pas si éloignées de celle de la Grande prêtresse du coven.

Les femmes chamanes sont plus rares en Afrique, mais pas moins puissantes, bien au contraire.
Il est aussi dit que lorsqu'un chaman se voit privé d'un de ses sens il voit sa magie doublée en puissance comme s'il compensait ainsi.
Dernière particularité, les chamans africains pensent que les albinos sont dotés d'une grande force magique. S’ils deviennent chamans, ils sont autant redoutés qu'admirés.

La particularité des marabouts : leur familier est empaillé. Ils ont un rituel pour connaître l’animal totem : ils le chassent, le tuent, l’empaillent eux-mêmes et fixent l'esprit dans l'animal empaillé.





Les Chamans d’Europe
Les Druides

Dans la tradition celtique, le druide est un personnage très important qui conseillait en temps de guerre, procédait aux célébrations (mariages, naissance…), mais aussi aux enterrements, défaites, etc. Autrefois on les divisait en Devin (prédiction et médecine), Druides (spécialistes de la loi, des rituels et protections) et Barde (transmission orale, chant et danse).

La particularité de ce chaman est d’être un érudit, en plus d’être proche de la nature, lié aux animaux et aux esprits. Le druide est garant de la tradition de son peuple, autant orale qu’écrite. C’est pour cela que certains se retrouvent auprès de la Horde ; à la fois pour subvenir aux guérisons, mais également pour maintenir les règles et pouvoir conseiller. Ce sont des pratiquants d’une religion éteinte, qui prient toujours les Dieux celtes. Ils se sont perfectionné dans l’art des runes et du tatouage magique ou non. On dit qu’ils peuvent voir les routes magiques menant au monde éthéré, auquel aujourd’hui ils accèdent par des transes.

Les druides sont proches des forces géologiques et procèdent à une cérémonie où chaque apprenti reçoit un tatouage avec un symbole en particulier. Ce symbole le lie à un élément et par conséquent à un esprit de la nature en particulier :
  • L’Air pour les fées
  • La Terre pour les gnomes
  • Le Feu pour les farfadets
  • L’Eau pour les ondines


Ce lien avec un esprit lié à un élément le coupe des autres, mais lui donne une plus grande influence sur cet élément et tout ce qui y est lié. Ainsi, le lien avec les animaux liés à cet élément est renforcé, et leur animal totem est forcément connecté à leur élément. Attention toutefois ils ne sont pas élémentaires, s’ils ont une connexion plus forte avec un élément que les autres chamans, ils ne créer pas à partir de rien, mais utilise l’élément disponible !

Comme beaucoup de chamans, les Druides sont des prêtres ou prêtresses. Ils possèdent tous une série d’objets pour les cultes magiques tels que le chapelet druidique, les grimoires, le bâton de Druide ou encore la serpe pour couper les plantes médicinales. Hommes et femmes de sagesse, ils sont aussi les dépositaires des lois et de l’histoire de leur clan. Généralement les Druides font leur rituel dans un lieu qu'ils considèrent sacré, soit un vieil arbre, soit un point d'eau en pleine forêt appelé le Nemeton. Par tradition, ils ne pratiquent leur art qu'en pleine nature dans leur sanctuaire, qui est un temple naturel. Leur transmission reste essentiellement orale, même de nos jours.

Toutefois, on ne peut nier un lien évident entre la Wicca et les druides, ils partagent des fêtes, une même vision et approche de la magie. Il n’est donc pas rare qu’ils échangent avec les élémentaires.





Les Chamans de Chine
Les Baopuzi

En Asie de l'Est, le chamanisme est originaire du nord où il s'est largement étendu chez les Mongols, les Bouriates, les Toungouses, les Evenkis ou les Mandchous et les minorités coréennes en Chine. En Chine c'est le Taoïsme qui est aujourd'hui le plus présent.

Le prêtre, le Baopuzi, s'envole dans des voyages extatiques vers le ciel où il peut rencontrer les dieux, les ancêtres et trouver des remèdes médicaux. Il est aidé par des animaux totémiques (dragons, tigres, phénix, cerfs, quillons, singes ...). Mais ils peuvent aussi se rendre en enfer. Ces notions infernales sont cependant récentes, liées à l'arrivée du catholicisme en Asie qui a fini par imprégner même la culture chamanique qui, en Asie, est déjà fortement liée au bouddhisme.

Chez les Taoïsmes on se fonde sur des textes, dont le Tao Tö King de Lao Tseu et on est sans cesse en quête d’équilibre.
Il y a une quête constante de quiétude de l'esprit à travers le bouddhisme ou la philosophie zen japonaise, notamment avec la transe. L’équilibre entre le yin et yang est primordial, dans la médecine notamment. Et puis, il y a aussi une quête naturalisme dans la calligraphie qui est l’équivalent des runes européennes et permet de tracer des glyphes.
Le chaman d'Asie de l'Est conçoit qu'il existe des esprits bénéfiques et mauvais, comprend leur utilité et sera capable de mener des exorcismes.
Il accepte les autres religions et les intègre dans ses pratiques.

Chez les Tibétains, les pratiques chamaniques sont complètement mêlées au bouddhisme : le Lama est une sorte de prêtre chamanique qui s'offre en sacrifice pour accueillir les esprits maléfiques rodant qu'il gardera en son sein pour préserver les autres de ses attaques.

Les Mongols quant à eux reconnaissent des couleurs de magie chamanique, le blanc vise au bonheur et à la prospérité quand le noir appelle des divinités mauvaises pour se venger, quant au jaune, c'est celui majoritaire situé dans l'équilibre. Des malédictions peuvent ainsi être lancées, de la magie noire utilisée, mais toujours avec parcimonie et jamais sans d’excellentes raisons !




Les Chamans d’Inde
Les Fakirs

Le chaman indien qu’on surnomme Fakir ou encore « Brahman » (qu’on peut traduire par le « prêtre ») a un côté divin pour leur communauté. Il est capable de percer les voiles de l’espace et du temps, de prédire l’avenir. Souvent muni de dons télépathiques, il sait lire au plus profond d’une âme et démêler les penchants vicieux qui s’y dissimulent ; il anticipe l’issue d’une entreprise et retrouve les objets perdus. Leurs pratiques antiques et leurs croyances renforcent leur corps, si bien qu’ils sont capables, plus que les autres chamanes, de prouesse physique : jeûne de plusieurs semaines, marche sur le feu, résistance à la douleur et aux blessures par perforation, résistance accrue aux poisons et maladies issue des animaux (serpents, rongeurs, insectes), record d’apnée, etc.

Les Fakirs utilisent souvent des objets du quotidien pour leurs rites.
Le plus important est l’eau de propitiation (çântyudaka). De manière générale, l’eau est considérée comme la pureté, la sainteté, la grâce vivifiante et divine. Lorsqu’on y incorpore la vertu des plantes, l’eau efface les souillures tant intérieures qu’extérieures, guérit des maladies et exorcise les puissances malignes.
Les graines alimentaires, riz, orge, blé, millet, sésame, etc. cueillis au lever du soleil adjoints à des fruits, des herbes médicinales et des champignons sont utilisés comme décoction ou pour la divination.
Le beurre sous divers aspect est utilisé pour conjurer les daïmons, parfois remplacé par de l’huile végétale ou de la plante ingida.

Pour les Fakirs, les reptiles (surtout les serpents venimeux comme le Cobra royal), les rongeurs (comme le porc-épic), ainsi que les insectes sont des animaux extrêmement nobles. Les fourmis, en particulier, seraient dotées de dons surnaturels ; leur intelligence ainsi que les travaux prodigieux et considérables qu’ils exécutent en comparaison de leur petitesse sont loués. Par exemple, la terre de fourmilière regorgeant d’acide formique (possédant des propriétés irritantes comme les gaz lacrymogènes) est souvent utilisée comme amulette ou remède. Joint au feu d’Agni, dans une cérémonie des plus mystiques, les Fakirs créent des amulettes puissantes pour protéger des mauvais esprits. Les poisons, venins et maladies n’ont aucun secret pour eux.

Leur chamanisme est proche de la magie bleue, mais aussi de la magie rouge, utilisant des sacrifices d’animaux en respect avec l'équilibre de la nature, ainsi que les sons et les chants. Leur magie est liée aux divinités hindoues. Chaque Chaman, selon sa pratique à ses divinités préférées. Généralement, ils se lient plus fortement à un Dieu qu'aux autres, portant des amulettes liées à cette divinité, se plaçant directement sous sa protection.






Dernière édition par Yellow King le Lun 26 Sep 2022 - 12:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Type de sorcellerie † Le chamanisme et vaudou   Type de sorcellerie † Le chamanisme et vaudou Icon_minitimeSam 26 Sep 2020 - 11:40



Le Vaudou
En provenance du royaume du Dahomey
☾ ☾ ☾

Voodoo Children
Description

Le voodoom aussi appelé le vaudou ou le vodou est une pratique magique issue du chamanisme africain, mais qui a été arraché de son sol et de ses traditions par l'esclavagisme. Cette pratique est donc encore très fortement enracinée dans le chamanisme africain, mais s'est aussi fortement différenciée de par son imprégnation à la culture antillaise et américaine où elle a grandi, évolué, mais également par les divinités y étant liées.

En effet c'est tout autant une religion qu'une branche du chamanisme. Du fait des atrocités commises à l'encontre des esclaves, le vaudou a pris la forme d'une vengeance en devenant une magie plus sombre qu'elle ne l'était à l'origine.

Symboliquement, le mot vaudou représente un être surnaturel et tout puissant. On y retrouve des divinités (les Loas sont aussi innombrables que les variations du vaudou), des rites pratiqués par les prêtres (Hougan) et prêtresses (Mambo). Ces rites sont destinés à honorer les divinités, les génies et les esprits des ancêtres.

Le sorcier vaudou possède deux faces : la claire représente le bien, la nature, le respect des traditions, la protection de la communauté tandis que la face sombre est le mal, la vengeance, la punition des ennemis, l'empoisonnement des traîtres, qui nourrit le prêtre d'une énergie négative.

Ainsi, la magie blanche (destinée à faire le bien, unir les amoureux, soigner, guérir, guider), la magie rouge (portée sur la séduction, la relève les morts) ou la magie noire (qui apporte la vengeance et fait couler le sang des ennemis) ne sont pas des pratiques séparées. Parce que le prêtre ne pratique sa magie avant tout pour la communauté et non pour lui-même, il est vénéré comme un personnage doté d'une incroyable sagesse.

Il faut également noter une distinction importante avec le chamanisme traditionnel : les praticiens du vaudou ne prennent pas de forme animale, car ils n'ont pas d'esprit totem. En lieu et place, ils ont un lien fort avec un Iwa en particulier qu’ils choisissent pour protecteur. Leur familier entre généralement en résonance l’Iwa choisi. Surtout, c’est par cet Iwa protecteur qu’ils sont possédés lors des rituels et leur permettent de communiquer avec les autres Iwas en toute sécurité. Le lien établi avec le protecteur est fort, c’est envers lui que les prières du prêtre ou de la prêtresse vont, pour lui que les sacrifices sont faits. Ce protecteur rapproche aussi son protégé d’une couleur de magie, toutefois le chaman vaudou pourra quand même toucher aux autres. Il sera simplement plus familier avec cette couleur de magie.(voir les différentes couleurs dans l’annexe dédiée)

Enfin il est à noter que les praticiens choisissant le Baron Samedi ou Mama Brigitte en protecteur sont souvent des nécromanciens (voir le sujet dédié).




Les Fétiches
Le lien aux esprits

En outre des Iwa, on trouve dans le vaudou des esprits serviables qui habitent des fétiches, statues, animaux, plantes ou élémentaux. Le sorcier crée un fétiche pour un esprit en choisissant un contenant qui sert à le capturer et à le conserver. La méthode est assez semblable que celle pour capturer un totem chez les autres types de chamans. Il y a une différence toutefois, un sorcier vaudou peut posséder plusieurs fétiches, il doit cependant s’assurer de pouvoir s’occuper de chacun d’eux.

Par des substances, des signes, des invocations magnétiques et parfois par la ruse, un magicien peut obliger un esprit à pénétrer dans un récipient et l’asservir.
Les entités qui habitent un fétiche sont alors capables, selon leur degré de développement, d’assurer les tâches les plus diverses. Les chamanes ou les sorciers vaudou utilisent souvent ces esprits à des fins de guérison (de l’esprit comme du corps pour les petits afflictions, ils peuvent aussi repousser la maladie et l’empêcher de s’enraciner). Ils travaillent les aspects positifs de l’entité et le renforcent par leurs pratiques.
Afin que l’esprit soit maintenu captif dans de bonnes dispositions, on lui fait des offrandes régulières. Le prêtre ou la prêtresse sait qu’il est responsable à l’égard de l’entité et doit donc veiller à ce qu’il n’arrive rien de mauvais à l’esprit.
Le prêtre s’arrange aussi, s’il devait mourir, à assurer un avenir à l’esprit, en préparant sa transmission à un autre adepte. Il est de sa responsabilité karmique que l’esprit ne tombe pas dans de mauvaises mains.
En matière de fétiche, chaque chaman vaudou décide seul avec quelles forces et avec quelles énergies il souhaite travailler. Selon le type d’entité et l’effet magique recherché, il choisit des objets trouvés dans la nature, parce que leur forme est intéressante ou parce qu’elle présente un lien évident avec l’entité.




Les Poupées vaudou
loin des clichés

L’utilisation de poupées est souvent associée au culte vaudou haïtien et principalement à la Magie noire. Pourtant, cette pratique magique remonte à des temps plus anciens. En Indonésie, on utilise des poupées de taille humaine qui sont censées accroître le pouvoir du chaman. En Hongrie, en Russie et dans les îles des mers du sud, on utilise des poupées de la taille de celles qu’on offre aux enfants. En Occident, les sorcières utilisaient des bougies en lieu et place des poupées. Enfin, les sorciers africains se servent de poupées pour représenter les déesses.

Les poupées vaudou consistent en la création d’une situation à l’échelle réduite pour influencer sur la situation à l’échelle réelle. Dans la croyance collective, les poupées vaudou agissent sur l’inconscient de la personne ciblée. Cette croyance facilite grandement le travail du sorcier. Il peut donc s’en servir à des fins diverses, comme l’envoûtement, l’ensorcellement, mais aussi la médecine guérisseuse.
Dans le choix des matériaux, aucune limite n’est imposée. À l’origine, les poupées étaient confectionnées en argile, la cavité du corps étant remplie de cheveux, de rognures d’ongles ou de sécrétions corporelles du destinataire, pour renforcer les énergies entre la figure et ce destinataire. Aujourd’hui, les poupées peuvent être en tissu, en papier, en bois, en paille ou en cire. Toutes les matières naturelles, d’une manière générale, peuvent convenir. L’important est de donner à la poupée les caractéristiques du destinataire, physiques, mais aussi vestimentaires. Au besoin, une photo peut être accrochée à la poupée.
Une fois achevée la confection de la poupée, le sorcier ou le prêtre doit « l’animer » au cours d’un rituel. On lui donne le souffle de vie en introduisant de l’air dans la bouche et le nez à l’aide d’une paille. On la baptise en lui donnant son nom et en le répétant trois fois. Tous ces préparatifs peuvent avoir quelques variantes suivant le culte et suivant la région.
Ensuite, le prêtre ou la prêtresse activeront la poupée avec un rituel magique qui pourra concerner l’amour, la défense, la maladie. Dans tous les cas, des aiguilles seront plantées dans les parties du corps où le sorcier veut que sa Magie agisse. Ces aiguilles sont les accessoires primordiaux de la Magie des poupées.
Comme on le comprend, si la Magie opérée avec les poupées peut apporter le bien, aider et guérir, elle peut aussi intervenir dans le côté sombre. Toutefois le sorcier vaudou n’est pas à l’abri des lois de triple retour, aussi il ne l’utilisera que dans des cas extrêmes d’autodéfense ou pour sauver une vie, ainsi on peut l’utiliser pour contrecarrer de la magie noire. Ce genre de pratique ayant donné mauvaise réputation au vaudou, elle est de nos jours assez mal vue et les poupées sont essentiellement utilisées à des fins positives.




Les Pratiques Magiques
L’importance de la communauté

L'un des moments essentiels est la cérémonie. C'est durant ce moment que vont être invoqués les Loas. Le rite se fait au sein d'un hounfor (temple vaudou) et est dirigé un Houngan (prêtre vaudou) ou son équivalent féminin la Mambo. Le Hougan et la Mambo sont souvent munis d'une calebasse emplie de vertèbres de couleuvre qui les différencie des autres pratiquants. La cérémonie se déroule en deux temps principaux : l'appel des Loas et le sacrifice. Avec le Houngan et la Mambo, les initiés sont les principaux acteurs de la cérémonie. Ils ont divers rôles : musiciens, danseurs, commanditaires, sacrificateurs et spectateurs. La cérémonie implique des objets sacrés.  Ce sont des wangas, ils sont destinés à capter les esprits, bénéfiques, maléfiques ou protecteurs. "Wanga" signifie fétiche.

C'est durant les cérémonies que sont pratiqués les rituels. S'ils intègrent tous une notion de sacrifice, de sang versé (souvent animal), et d'invocation des Loas qui servent de guides pendant les cérémonies, on retrouve dans les rituels vaudous les mêmes notions que chez les sorciers. Les rituels les plus complexes demandent de l'énergie et un grand sacrifice tandis que les plus simples ne requièrent parfois qu'une simple prière. Les vévés, symboles que les prêtres dessinent lors des cérémonies, mais aussi pour protéger un lieu, sont chargées de puissance comme peuvent l'être les runes. Parfois, ils peuvent même ouvrir des portes entre le monde des vivants et celui des morts (voir la nécromancie chez les vaudous [url=%C3%A0 lire ici]à lire ici[/url].





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Les Iwas et la possession
Tisser des liens avec les daïmons

Les Loas ou Iwas sont plus que des divinités, ce sont des daïmons qui tirent leur puissance magique du phénomène de possession des mortels. Le vaudou porte en lui la notion de possession. Ainsi les prêtres durant la cérémonie sont possédés par Loa qu'ils ont appelé. Souvent un prêtre tisse un lien unique avec un Loa et finira avec le temps par pouvoir être possédé par cet Iwa sans avoir à passer par Papa Legba (en effet au début de tout rituel, le prêtre doit invoquer Papa Legba afin d'accéder au monde spirituel, au monde des esprits et donc aux autres divinités). Les prêtres ne sont pas les seuls à pouvoir être possédés. Un fidèle peut se porter volontaire, on l'appelle alors le "cheval" et l'Iwa sera appelé le "cavalier". Les Iwas peuvent aussi être des esprits errants, pas uniquement des divinités.

Les possessions ne sont pas dangereuses tant qu'elles sont opérées durant une cérémonie. Durant ces cérémonies, il n'y a qu'un seul possédé à entrer en transe. Le prêtre, s'il n'est pas lui-même possédé, contrôle la possession de A à Z, grâce aux vévés et aux formules d'invocations, aux fétiches et à tous les artéfacts incorporés par la cérémonie et le rituel. Bien sûr il existe des Iwas dangereux qui peuvent mettre en danger la vie du "cheval". Le prêtre et ses danseurs, musiciens sont là pour veiller à ce que tout se passe bien pour le possédé. A noter que lorsque c’est un prêtre qui est possédé, il y a toujours un autre prêtre qui ne l’est pas présent durant la cérémonie.




Les Iwas
Sous l'égide des Loas

Il y a dans le vaudou tout un panthéon d'esprits nommés Loas, Ioas ou Iwas. Lors des cérémonies, ce sont ces esprits qui sont invoqués. Mais, au-dessus, il y aurait Dieu ou le « Grand Maître », démiurge suprême qui serait le début et la fin de tout ce qui existe. Si son nom est souvent invoqué dans la vie quotidienne, il ne lui est rendu aucun culte, car placé au fondement même de la symbolique des esprits, il en constitue la réserve.

Ainsi les Loas seraient l'équivalent des Saints de la religion catholique c’est à dire des intermédiaires entre l'humain et le divin. Dieu est le grand Architecte de l'Univers et est considéré par les vaudous comme la même entité que celle des autres religions monothéistes, une entité universelle existant par-delà les dogmes et les interprétations religieuses. Ainsi pour les Vaudouisans toutes les religions monothéistes s'adressent à la même et seule entité, et sont par là même en droit d'être respectées.

Les Loas sont divisés en deux groupes : ceux du culte Rada, et ceux du culte Petro. Les Loas rada viennent de la tradition africaine et sont de nature bénéfique. Les Loas petro sont apparus à l'époque de l'esclavage et ont une connotation beaucoup plus ambivalente et obscure.

PAPA LEGBA - le maître des carrefours
Il est l'un des principaux Loas. Il est le maître des carrefours, il garde l'entrée des temples, la croisée des chemins. C'est le premier loa à être invoqué lors des cérémonies, car c'est celui qui ouvre les portes de la communication avec les autres Loas. Versatile, parfois colérique, il peut être tour à tour protecteur ou maléfique. On le représente parfois sous les traits de Saint-Pierre, qui garde les clefs du Paradis. Il vit sur les routes ou les croisements, où il apparaît sous les traits d'un vieillard boiteux en haillons. On lui offre du riz, des bananes et des coqs, sa couleur est le rouge. On raconte que c’est le gardien des enfers et qu’il peut apparaître parmi les vivants pour ramener des âmes égarées. Lié à la magie de cendre ou grise, les nécromanciens peuvent se tourner également vers lui.

BARON SAMEDI - le maître de la mort
Loa de première importance le Baron Samedi est le chef des Gédés qui sont les Loas de la mort, sa femme est la Grande Brigitte. Il est souvent représenté en habit noir et en chapeau haut de forme en train de fumer le cigare en buvant du rhum. Les cérémonies de magie et de sorcellerie qui lui sont consacrées ont lieu dans les cimetières ou à la croisée des chemins. On lui sacrifie boucs et coqs noirs, son attribut est une croix noire et ses couleurs sont le noir et le violet. C’est lui qui est chargé de veiller sur les morts, de les empêcher de jaillir hors de leur tombe, sauf demande particulière d’un nécromancien lui étant attaché par des prières ou des offrandes, évidemment. Très lié à la magie de cendre et grise, généralement il est appelé par les nécromanciens.

MAMA BRIGITTE - la gardienne des morts
Secondant son époux le baron samedi, elle veille sur les morts. Image bienveillante, elle veille à la survivance de la mémoire des défunts parmi les vivants. Guidant parfois les âmes égarées jusqu’à leur tombeau, son lien est d’autant plus fort avec les âmes des femmes trépassées particulièrement sous la violence des hommes. Gare à la colère de Mama Brigitte ! Si vous êtes un époux violent, passez votre chemin ! Comme tous les Iwa, elle aime le rhum qui est une offrande qu’elle apprécie particulièrement. Réputée pour ses formes généreuses et sa chevelure rouge comme le feu, elle serait liée à Brigit dans la mythologie celtique. Très liée à la magie de cendre et grise, généralement elle est appelée par les nécromanciennes.

GRAND BOIS - le boisé
Grand Bois (aussi appelé Grans Bwa, Bran Bwa, Ganga-Bois) est un lwa élémentaire, orienté vers la nature, étroitement associé aux arbres, plantes et herbes. On lui présente des offrandes de feuilles et d'herbes, du miel et du rhum épicé. En tant qu’Ilwa Petro et lwa des lieux sauvages, il peut être féroce et imprévisible dans certains de ses aspects. Saint Sébastien est son doublet catholique et ses couleurs sont en général les nuances de vert, parfois le rouge dans certaines maisons. Ce lwa donne son pouvoir à Erzulie qui s'unit à Damballa chaque lundi selon les rites anciens en Haïti. La célébration nuptiale se renouvelle à chaque lune. La grande célébration a lieu dans la nuit du 8 janvier, date de la naissance du génie Oufo sur terre. Il est plutôt lié à la magie verte.

ERZULIE - la maîtresse de l’amour
Elle est le loa de l'amour. Son domaine est l'amour sous toutes ses formes, aussi bien psychique que charnel. Méfiez-vous cependant de sa colère, protectrice envers les femmes et les enfants, elle peut faire apparaître un couteau dans sa main vengeresse et est réputée pour ses talents de guerrière. Elle apparaît aussi souvent sous les traits de la Vierge Marie ou de la vierge noire de Czestochowa. Mais elle est provocatrice et sensuelle, mi-madone mi-prostituée. On lui offre des parfums et des objets de toilette. Son symbole est un cœur multiple et un miroir. Elle est la sainte patronne des lesbiennes. Elle est liée à la magie rose.

DAMBALLAH - l’ancien
Il est l'un des Loas les plus anciens. Il est représenté sous forme d'une couleuvre blanche. C'est un Loa bénéfique, sa femme est Aïda Wedo qui a les mêmes champs d'action que son mari. Il habite dans les sources et les rivières et son symbole est une couleuvre arc-en-ciel. On lui offre tout ce qui est blanc : des poules blanches, du riz, du lait, des œufs, de la farine. En réponse, il offre des rivières généreuses, signale les sources d’eaux à proximité, retarde la sécheresse et remplit la rivière de poisson. Il est plutôt lié à la magie blanche et incarne une forme de pureté du vaudou.

AYIDA WEDO - la déesse du ciel
Elle est l’Iwa du ciel et des nuages, divinité miséricordieuse qui éloigne les tempêtes et se dresse contre Mami Wata pour éloigner ses malédictions. C’est elle qu’on supplie pour épargner les catastrophes venues du ciel. Réputée pour sa bonté et son amour pour les hommes qu’elle protège, elle est représentée comme son époux entourée d’une lumière blanche. Elle représente comme son époux la richesse et le bonheur, et est représentée elle aussi par une couleuvre arc-en-ciel, se lovant contre son époux avec tendresse. Elle est liée à la magie bleue.

SHANGO - le dieu du feu
A l’origine du Vaudou africain, la divinité Shango était vénérée par les tribus Yoruba, ethnie de l’actuel Nigéria. Cette entité appartient au sept LOAS les plus puissants. Cependant, il fait partie des divinités les moins invoquées dans le culte Vaudou haïtien. La force de Shango est symbolisée par une hache à deux tranchants ou par des cornes de bélier. La hache indique que la vie est toujours à double tranchant.
Né sur la Terre, il est un dieu qui au début vivait avec les hommes, dans le royaume Oyo qu’il dirigeait. Mais durant sa vie terrestre, il se préparait déjà à son existence divine et c’est pour cela que de nombreuses forces magiques lui étaient attribuées.
- Des flammes sortaient de sa bouche.
- Il savait lancer des éclairs contre les ennemis.
Aujourd’hui, Shango, est une divinité vénérée en tant que dieu de la justice et souvent représenté en compagnie de ses trois épouses : Oba, Oya et Oshun.
Lorsque le Vévé de Shango est dessiné au sol avec des poudres, son invocation donne du courage et de la force en prévision d’un procès, par exemple. Elle apporte un soutien et confère l’invulnérabilité à l’égard du feu.
Ce lien avec le feu en fait aussi une aide très précieuse dans les actes de magie guérisseuse à l’encontre des maladies ayant un lien avec cet élément.
Cela le lie à la magie solaire, toute puissante.

YEMAYA - la divinité des mers
Originaire du Nigéria, elle est la déesse mère dans la mythologie Yoruba, la divinité protectrice des femmes particulièrement celles enceintes. Elle-même étant la mère du Iwa Ogun. Elle veille sur toutes les forces nourricières et protège le fœtus dans le ventre de sa mère. Elle règne sur l’eau et sa célébration se fait les nuits de pleine Lune.
Souvent représentée de grande taille, avec la peau sombre, elle est l’image qu’on se fait de la sirène séductrice. Une cruche d’eau bénie par ses soins est considérée comme un remède contre la stérilité. Pour remercier la déesse du fleuve, on lui fait des offrandes de volailles, de poissons, d’ignames et de cauris, ces petits coquillages tropicaux qui représentent la richesse.
Au Brésil, elle est plutôt liée des eaux douces et représentée comme une vieille femme habillée de noir et de mauve. Elle est considérée comme la mère de tous les Orishas, la reine du monde aquatique, créature fabuleuse émergeant des flots.
Pour le Vaudou haïtien, elle est la Balianne et la Sirène, une divinité qui se manifeste simultanément sous deux formes et vénérée de la même manière.
Elle ne prend possession que des femmes. La possédée manifeste alors dans sa transe, une élégance et un sentiment de supériorité marqués par un comportement de coquetterie de jeune fille.
Cela la lie à la magie bleue, mais aussi rose.

OGUN - le guerrier fertile
Guerrier contre la misère, il est la figure du guerrier traditionnel, mais aussi le saint patron des travailleurs sur métal, des forgerons. Il a pour attribut des cornes de taureau. Il représente l'aspect guerrier. Il aime recevoir en offrande des coqs rouges, parfois un bœuf. Ses adeptes portent un foulard rouge. Le feu est son élément, mais il est aussi le Loa de la fertilité. Puisant il peut aussi s’avérer violent et destructeur, il ne faut pas l’appeler sans avoir de quoi le contrôler ! Ses possessions s’avèrent les plus violentes, ses fidèles qu’il chevauche sont connus pour se laver les mains avec du rhum flambant sans ressentir la douleur. Ancien amant méprisé d’Erzulie, mieux vaut éviter de les invoquer ensemble ! Il est évidemment lié à la magie du soufre voire la magie rouge.

MARASSA JUMEAUX - l’harmonie
Doués d’une double puissance, ils sont évoqués juste après Papa Legba. Représentant l’autre partie de la liaison avec le divin des Iwas. Selon leur vévé, ils sont androgynes et apportent la fertilité. Ils sont parfois représentés sous les traits de Saint-Côme et Saint Damien. Ils symbolisent l'harmonie première, l'union originelle du ciel et de la terre, du jour et de la nuit, ils réunissent les contraires. Ils sont instables et peuvent être destructeurs. Les familles ayant des jumeaux doivent leur faire des offrandes une fois par an. L’enfant naissant après des jumeaux est appelé “dossa” si c’est une fille, “dossu” si c’est un garçon. Et ils sont plus puissants que leur frère ou soeurs jumeaux car ils sont l’union des deux.  Ils sont plutôt liés à la magie jaune dite solaire.

LOCO - le guerisseur
Loco ou Loko est un lwa, un esprit du vaudou, patron des guérisseurs et des plantes. C'est un lwa-racine du rite Rada. Il est lié au potomitan dans le temple vaudou, l'oufo. C'est l'époux d'Ayizan, la première mambo, et il est le premier houngan (prêtre). Avec elle, il est invoqué lors du rite où le prêtre reçoit l'asson (insigne du prêtre ou de la prêtresse, ayant l’aspect d’un hochet creusé dans une calebasse, il contient de petits objets comme des os de serpent, des graines ou des perles. Il symbolise le pouvoir du houngan ou de la mambo et permet d'appeler les lwas lors des rituels). Lui et son épouse président au bon déroulement des cérémonies. Ceux le priant peuvent plus aisément connaître les plantes qui guérissent de celles qui provoquent le trépas. Il initie les docteurs, les guérisseurs, et offre à ceux le voulant le secret des plantes et des potions. Évidemment, il est lié à la magie verte !

AYIZAN - la commençante
Ayizan (ou Grande Ai-Zan, Aizan, ou encore Ayizan Velekete) est le lwa du marché et du commerce. Elle est l'un des lwa-racine, et son nom signifierait « Terre sacrée » ou « Pays sacré ». Elle protège des mauvais sorts et offre la sagesse, le don du langage, mais aussi de la duplicité et du mensonge. Maîtresse en négociation, il n’est pas aisé et peu recommandé de tenter de la duper. Son symbole est la feuille de palmier. Son vévé montre quatre traits formant un losange central hachuré représentant la feuille de palme, ou un palmier stylisé. Elle ne boit pas d'alcool, et son doublet catholique est sainte Claire. Elle est liée à la magie blanche.
MAMI WATA - la sirène
Elle est la divinité de l'eau, de la fertilité, de la richesse et de la renaissance. Sirène, mi-femme mi-poisson, elle attire les hommes et les femmes au fond de l'eau. S'ils se laissent attirer, elle les emmène dans l'autre monde, un endroit paradisiaque où ils communiquent avec les esprits, s'ils désirent revenir dans le monde des vivants, ils reviennent avec une intelligence spirituelle hors du commun, riches et fertiles, à l'unique condition de ne jamais parler de leur séjour.
Déesse de la fertilité et la luxure, elle est aussi de la fidélité, ainsi, elle prodigue la fertilité à ceux qui l'invoquent, et aux hommes elle les contente à condition qu'ils jurent d'être à jamais fidèles. Plutôt liée à la magie rose, elle peut aussi être liée à la magie bleue.

MARINETTE - la revancharde
Iwa réputé comme vicieux et cruel, elle est représentée par une chouette effraie ou un petit-duc maculé. Elle est vue comme la protectrice des loups-garous. Selon la légende elle était une mambo qui a sacrifié le cochon noir au point culminant de la première révolution haïtienne. Élevée au rang d’Iwa après sa mort, elle est très redoutée et a tendance à chevaucher les possédés avec violence. Elle est aussi perçue comme celle ayant libéré son peuple de l’esclavage. Son doublet catholique est l'anima sola qui peut soit libérer de l'esclavage, soit y ramener. Son nom est aussi Marinette Bwa Chech, "Marinette aux bras secs", suggérant son aspect squelettique. Ses couleurs sont le noir et un rouge sang profond. Les offrandes qu'elle attend sont les cochons noirs et les coqs noirs plumés vivants. Ainsi, elle est liée à la magie rouge, celle du sang.

SIMBI - la famille des Iwas serpents
Ce sont les gardiens des sources et des points d'eau. Les fidèles possédés par ces esprits ont pour coutume de se jeter dans une rivière ou un étang lors de la transe. Leur doublet catholique est les Rois mages. On pourrait les rapprocher des nymphes et des ondines. La légende raconte qu’ils enlèvent des enfants quand ils vont chercher de l’eau à la source, généralement leurs proies sont des albinos. Les esprits de l’eau les tirent vers les profondeurs de leur royaume pour les garder comme serviteurs. Lorsqu’ils sont libérés après des années, les divinités leur donnent en remerciement le don de prophétie et de clairvoyance.
Si c’est une famille très nombreuse, certains membres sont assez illustres :
Simbi Makaya est un grand sorcier vénéré en particulier dans les sociétés secrètes Sanpwel.
Simbi Anpaka est un lwa des plantes, des feuilles et des poisons. On leur attribue le don de clairvoyance.
Simbi Ganga quant à lui est un soldat, un guerrier et un fin stratège.
Simbi Andezo : est un Iwa des deux eaux, reliant les eaux douces aux eaux salées.
Dans le Palo Mayombe, pratiqués à Cuba, magie située entre la Sangria et le vaudou, les Simbi sont appelés Nkitas. Ils sont alors considérés comme des esprits de la nature en général, aussi bien des arbres que des sources d'eaux ou alors que de montagnes. À ce titre, ils peuvent alors être considérés comme les équivalents des nymphes et des satyres dans la mythologie grecque.

Le Vaudou compte une multitude d’autres Loas, et au fur et à mesure du temps, d'autres apparaissent. En effet, le Vaudou s'adapte aux différentes époques, pays où il s’est développé et intègre d’autres croyances et religions. Ceci peut s’expliquer par le fait qu’il n’y a pas véritablement de dogmes et que les croyances y ont été transmises essentiellement par voie orale, même si certains textes, comme la Kabbale ou la Bible, sont utilisés.

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