a. Patience et persévérance : En effet, les processus alchimiques sont souvent longs et fastidieux. Il faut parfois travailler des années entières sur un même projet pour le mener à bien. Tout dépend, évidemment, de la complexité du processus. De même, si expérimenter est long, il faut aussi s'attendre à de nombreux échecs avant de parvenir à faire quelque chose.
b. Curiosité intellectuelle : C'est évident, l'alchimie demande une soif de connaissance constante, une volonté de comprendre le monde dans le moindre détail, dans chacune de ses molécules. Un alchimiste est sans cesse en quête de nouvelles idées, techniques et savoirs pour améliorer sa magie et ses pratiques.
c. Connaissance des sciences et des traditions anciennes d'au moins une culture dans laquelle nous allons nous spécialiser : l'alchimie s'appuie énormément sur la magie et l'ésotérisme de cultures très anciennes, cela demande donc de maîtriser les sciences relatives à la culture, mais également son langage.
d. La maîtrise du langage des runes : elle est essentielle pour toute expérience d'alchimie. Les runes aident à crypter les formules, les stabiliser et les rendre uniques. Les personnaliser également. Elles sont l'un des pivots essentiels à la maîtrise de l'alchimie, quelle que soit notre spécialisation.
e. Discipline, rigueur, secret et discrétion : En effet, chaque alchimiste travaille sur ses propres projets qu'il garde le plus souvent secrets. Un secret qui permet de créer une magie, qui, finalement, est plus puissante que l'on ne pourrait l'imaginer. Bien souvent, il est impossible de contrer la magie d'un alchimiste aguerri à moins d'être l'apprenti de ce dernier.
D'ailleurs, si vous souhaitez travailler avec quelqu'un, un apprenti, un collègue, un membre de votre famille, veillez à être pointilleux sur les informations que vous divulguerez. En effet, vos recherches sont autant le fruit de votre travail que le reflet de votre personne et les partager trop facilement pourrait vous rendre vulnérable et laisser la possibilité à d'autres de lire en vous et de vous atteindre. Alors, il vaut mieux être trop précautionneux que pas assez ou encore analyser la situation plusieurs fois avant d'ouvrir des portes que vous pourriez regretter d'avoir laissé sans surveillance.
f. Maîtriser l'art des potions : les potions sont un second pivot de l'alchimie. Étudiées par tout alchimiste, certaines sont incontournables quand d’autres sont spécifiques à chaque famille et surtout chaque type d’alchimie. Mais l’art de la potion ne s’arrête pas à la popote de mamie Jacqueline, il pousse la précision bien plus loin qu’un simple mélange. Chaque alchimiste y met de sa magie, de sa discipline, les lie avec les éléments ou encore les pierres précieuses, les métaux, la vie… De plus, il existe des alchimistes bien plus doués et experts en la matière que d’autres, en fonction de leurs pratiques (cf ci-dessous).
g. Être croyant : Les alchimistes modernes ont compris qu'en priant un dieu qui pourrait les aider dans leur pratique, ils gagnent en puissance magique. Alors, de nos jours, la plupart des alchimistes sont croyants et possèdent un autel dédié à leur dieu. Ce sont les alchimistes qui, actuellement, sont les plus puissants.

En conclusion, un alchimiste est une personne à la fois érudite, rigoureuse, intuitive, créative, patiente, spirituelle, ouverte d'esprit et même avec une imagination sans limites, capable de passer des heures à tenter de faire aboutir un seul et unique projet. Et surtout, n'oubliez jamais que vos recherches sont votre secret le plus cher, sûrement le mieux gardé.

Avant de s’amuser avec les dons d’alchimiste, il y a deux lois fondamentales à connaître et respecter sous peine d’y perdre son âme.

Les règles fondamentales
Loi de l’échange équivalent : pour obtenir quelque chose, il faut sacrifier quelque chose d’égal en valeur.
Loi des cinq éléments : la magie alchimique repose sur des éléments fondamentaux (terre, feu, eau, air, métal) qui sont la base de toute transmutation.

La transmutation fait référence à l'idée de transformer une substance en une autre et particulièrement les métaux. L'objectif le plus célèbre de l'alchimie est la transmutation des métaux vils (comme le plomb) en or.

Et la magie dans tout ça ? Si l'Alchimie est pluridisciplinaire, comment un alchimiste manipule-t-il la magie ? Son seul et unique don est de pouvoir voir les flux magiques terrestres et de les manipuler, d'en puiser l'énergie nécessaire pour enrichir ses transmutations.

Concrètement comment ça se passe ? L'alchimiste voit, en activant son don, les flux magiques sous forme de filaments colorés en fonction de l'élément observé. Marron pour la terre, vert pour les plantes, bleu pour l'eau, gris pour l'air... La magie est tout autour de nous. Et grâce à son élévation spirituelle, l'alchimiste est capable d'en capter les vibrations et de l'utiliser au travers de ses mains. C'est-à-dire que dès lors qu'il a capté un flux magique, il peut charger ses mains de magie et la décharger dans son travail. Attention, d'un point de vue extérieur, quelqu'un qui n'est pas alchimiste ne comprendra pas ce qu'il se passe, car le procédé est invisible.
Mais pour aller plus loin, il peut également peser la valeur alchimique des corps, objets, âmes, plantes, métaux…

Attention ! L’alchimie est une magie très coûteuse. La pratique possède certains inconvénients. À chaque transmutation, l’alchimiste perd quelques mois de vie. C’est pourquoi, il utilise sa magie avec parcimonie dès lors qu’il possède les connaissances nécessaires. Par ailleurs, il peut décider de rétablir l’équilibre demandé en prenant une vie ou en donnant un morceau physique de son corps.

Pour compenser les effets néfastes de cette magie, surtout l’épuisement de l’énergie vitale, après chaque transmutation, l’alchimiste doit se purifier dans le feu grégeois - un feu magique aux belles couleurs de jade. Attention, ce feu ne brûle pas l’alchimiste, il le purifie !

Risques : empoisonnement avec les plantes manipulées.

Pour faire simple, un alchimiste végétal est un maître des potions. Il a poussé ses connaissances à son paroxysme et reste au-dessus des autres alchimistes dans ce domaine.

Principes de l'alchimie végétale
L'alchimie végétale suit les mêmes principes fondamentaux que l'alchimie traditionnelle, à savoir la transmutation et la perfection des substances. Cependant, elle applique ces principes aux plantes dans un contexte médicinal. Elle se base sur l'idée que chaque plante possède trois composants essentiels :
Le Sel (corps) : L'aspect matériel et solide de la plante, généralement représenté par les sels minéraux extraits de ses cendres après la combustion.
Le Soufre (âme) : Il représente les huiles essentielles et la nature aromatique de la plante, considérée comme son essence ou son principe actif.
Le Mercure (esprit) : Symbolisé par l'alcool (ou l'esprit), il est l'élément volatil qui transporte l'essence de la plante.
Ces trois composants sont séparés, purifiés individuellement, puis réunis dans un processus visant à créer un remède plus puissant et équilibré, capable d'agir à la fois sur les corps physiques et spirituels.
Classiquement, chaque plante est fermentée pour produire de l’alcool puis distillée pour séparer les huiles essentielles, ensuite calcinée afin d’extraire les sels minéraux et enfin chaque principe actif est réuni sous forme d'élixir pour former un produit plus puissant que la plante brute. Le tout renforcé par une formule magique ou runique.

Les objectifs :
Créer des remèdes plus puissants et équilibrés pour en maximiser les effets.
Soigner le corps, l’esprit et l’âme qui sont liés dans la santé comme dans la maladie.
Créer de nouvelles espèces de plantes pour enrichir les potions et en augmenter les possibilités.

Risques : perte d’années de vie, tuer accidentellement quelqu’un ou quelque chose.

L’alchimie de la mort étudie la vie après la mort, la réincarnation. Elle vise à donner une seconde vie à un défunt. Cette pratique combine l’art des potions avec celui des langues anciennes pour guider les âmes vers une seconde vie. Une vie de végétal, une vie d’animal ou encore une réincarnation humaine.

L’alchimie de la mort est assez perverse en ce sens qu’elle pourrait devenir une espèce de purgatoire pour celui qui la pratique. Un purgatoire dans lequel il serait un juge tout-puissant qui déciderait de qui peut ou ne peut pas obtenir de seconde vie.

Pourquoi ? Parce que l’alchimiste de la mort choisit le type de réincarnation qu’il offre au défunt en contrant les voies naturelles.

Principes de l’alchimie mortuaire
Transmutations de l’esprit : Les alchimistes peuvent convoquer les esprits des morts pour guider chacune de leurs transmutations, ou même emprisonner des esprits dans des objets (comme des masques ou des statuettes). Pour cela, ils doivent tracer un pentagramme au croisement de plusieurs flux magiques. Idéalement le croisement de tous les flux magiques percevables sur terre. Là, grâce à une formule dans la langue de leur spécialité, ils invoquent les esprits des morts pour qu’ils aident l’alchimiste à conserver l’esprit du défunt dans un réceptacle choisi au préalable.  Pour accomplir ce rituel, le décès doit avoir eu lieu depuis moins de 24h.  Attention ! L’alchimiste mortuaire peut transmuter plusieurs fois le même esprit mais celà aura un coup à la fois pour l’alchimiste et l’esprit. Pour se prémunir, l’alchimiste n’opèrera donc jamais plus de deux fois à la transmutation du même esprit.

Transmutation de l’être vivant : Ensuite, l’alchimiste de la mort va devoir préparer le réceptacle en fonction de la seconde vie choisie. Une plante, généralement un arbre, un animal ou encore un autre être humain (et dans ce cas ils auront besoin d’une femme enceinte).  Avant le rituel de transmutation, il va devoir purifier le réceptacle (la graine d’un arbre, le bébé animal ou le bébé humain) en le lavant à l’eau pure puis, sur le même pentagramme, il fera de nouveau appel aux esprits des morts pour lui donner l’énergie de transmuter l’esprit du défunt dans le réceptacle choisi.

Les objectifs :
Se dépasser en tant qu'alchimiste et atteindre un niveau de spiritualité plus élevé.
Offrir une seconde chance aux âmes des défunts.
Repousser les limites de la mort, atteindre la vie éternelle.

Risques : marques sur les mains, parfois un empoisonnement au métal qui peut rendre fou l’alchimiste.

Il s’agit sûrement de l’alchimie la plus connue dans le monde moderne. L’idée est simple : les alchimistes pratiquent une magie basée sur la transmutation des métaux (argent, or, fer). Ils peuvent, par exemple, transformer de simples métaux en alliages magiques, résistants ou conducteurs d'énergie. Cette quête repose sur l'idée que les métaux possèdent des propriétés évolutives, c'est-à-dire qu'ils sont considérés comme des substances imparfaites qui, avec le temps et sous certaines conditions, peuvent atteindre un état de perfection, représenté, la plupart du temps, par l’or qui est considéré comme parfait grâce à son éclat, sa pureté et surtout sa résistance à la corrosion.

Dans la tradition alchimique, il existe 7 métaux correspondants chacun à un corps céleste et sa symbolique :

Or – le Soleil (symbole de perfection et d'illumination)
Argent – la Lune (symbole de pureté et de réceptivité)
Mercure – Mercure (symbole de la volatilité et de la transformation)
Cuivre – Vénus (symbole de beauté et d'harmonie)
Fer – Mars (symbole de force et d'énergie)
Étain – Jupiter (symbole de sagesse et de croissance)
Plomb – Saturne (symbole de la lourdeur et de la stagnation)

Principes de l’alchimie métallique
L’alchimiste va toujours travailler ses métaux en vue d’une transmutation. Il va passer par trois étapes obligatoires :
Le voile noir : il s’agit ici de brûler les imperfections du métal, le plus souvent fondu. C’est une mort symbolique en vue d’une renaissance parfaite.
Le voile blanc : c’est la purification du métal qui renaît. L’alchimiste le transforme grâce à sa magie des flux. C’est lors de cette étape qu’il peut combiner plusieurs métaux pour créer des alliages.
Le voile rouge : il s’agit de l’aboutissement du processus. L’alchimiste scelle la transmutation en apposant un symbole magique (rune, hiéroglyphe, sigil kabbalistique) sur son œuvre. Il peut également utiliser un enchantement dans la langue ancienne dans laquelle il est spécialisé ou encore faire appel à un maître enchanteur avec lequel il travaillera le plus souvent en binôme sans pour autant que ce dernier soit au courant des détails de ses travaux.

Les objectifs
Créer des armes et protections puissantes.
Recherche de perfection et de protection.
NB : Pour cette alchimie, vous pouvez avoir des inspirations steampunk.

Risques : brûlures et problèmes cardiaques.

Cette alchimie fait appel à l’électricité statique et la foudre. Elle touche de nombreux domaines comme le vol antigravitationnel ou encore la télécommunication sans fil. Les alchimistes qui la pratiquent mettent en jeu leur vie à chaque essai car elle est capricieuse et imprévisible.  Et contrairement aux autres formes d’alchimie qui sont lentes, celle-ci est considérée comme puissante, soudaine, intense et destructrice puisqu’elle utilise un phénomène naturel. Ainsi, maîtriser l’alchimie de la foudre est extrêmement compliqué voire considéré comme impossible.

Les principes de l’alchimie de la foudre
Médecine : L’alchimiste va utiliser la foudre pour réparer des tissus vivants, transmuter les cellules pour les rendre plus fortes, ou encore pour transmuter de la technologie en organes de remplacement. Pour cela, l’alchimiste doit être un expert en météorologie et repérer les moments où il pourra agir. Son labo doit être conçu pour canaliser l'électricité de la foudre et l’utiliser sans tout faire exploser/cuire/cramer.

Technologie : L’alchimiste de foutre peut créer (ou essayer de créer) des hommes-robots avec une fusion entre le corps et le métal, un voyage dans le temps, grâce à la magie des flux combinée à la puissance de la foudre, capture de la conscience dans une puce… Tout cela pourrait être possible avec cette alchimie.

Les objectifs
Recherche de la vie éternelle.
Dépassement de soi et des sciences.
NB : L’alchimie de la foudre peut permettre de donner vie à des objets inanimés. En association avec l’alchimie mortuaire, elle permet de créer des réceptacles pour les âmes.
Laissez libre cours à votre imagination et pensez Frankenstein !

Risque : l’ivresse magique qui ne peut être compensée par aucun cristal.

L'alchimie aqueuse est une magie qui se base sur l'eau et les flux. Si les soins sont la base de cette discipline, elle est également capable de capter l'essence magique, de l'extraire et même de la purifier. Sur le papier, cela semble simple, mais c'est un dosage parfait qu'il faut savoir mettre en place et générer un équilibre pour éviter que le sujet qui reçoit ou se voit extraire celle-ci, ne perde sa santé mentale ou sa vie. C'est une magie qui ne se manifeste que sur des sujets vivants, ce qui pose des soucis également, sur le côté éthique et pour le sujet qui peut subir des dégâts physiques et mentaux si le sorcier n’est pas bien préparé en amont.

Les principes de l'alchimie aqueuse
L'alchimiste doit impérativement avoir accès à différents types d'eau qu'il va devoir manipuler en fonction de ce qu'il désire effectuer.

L'eau de source pure : symbole même de la régénération et de la vie. Elle est utilisée lorsqu'il faut canaliser les énergies curatives et restaurer le corps. De nos jours, elle est assez difficile à trouver en ville ou dans les régions marécageuses comme la Louisiane. Si vous ne vivez pas à la montagne, il vous faudra un puits afin d’obtenir cette eau aussi pure que possible.

L'eau de mer : principalement utilisée pour la purification de la magie. Elle est souvent utilisée dans le cadre de la lutte contre la magie noire afin d'assainir un lieu, une personne. Il en faut en grande quantité ou bien avoir une teneur en sel élevée.

L'eau de roche : plus rare à recueillir que les deux autres, ce qui la rend d'autant plus redoutable que complexe. Celle-ci ne peut être collectée qu’au  printemps et  en été. C'est une eau qui vient des grottes loin de la pollution. Sa force lui permet de capter l'essence de la magie, de la drainer et de la déplacer d'un corps à un autre. Actuellement, cela s’applique sur des objets et sur des magies qui ne sont pas originaires du corps d’un être vivant. Par exemple, des malédictions ou des possessions. Cela reste quelque chose de dangereux et de complexe à réaliser.

Les objectifs
Rechercher à soigner le vivant.
Purifier de la magie noire et l'éradiquer.
Repousser les limites de la nature magique et la conférer à tous.
NB : Attention, dans le cadre de conférer de la magie à tous, il s’agit bien là d’une espérance de la part des alchimistes aqueux. C’est un but à atteindre et cela reste, dans le cadre du vivant, de la théorie et de l’expérimentation.

Risque :  détérioration de son propre corps ainsi que de sa psychée tout en épuisant plus rapidement son énergie vitale.

L’alchimie du vivant se base sur la composition du vivant. Elle modifie les cellules, les protéines, les gènes et peut donc modifier tout un ADN.

Les principes de l’alchimie du vivant
L’alchimie du vivant utilise les 5 éléments (eau, terre, feu, air, métal) pour améliorer le vivant, comme son nom l’indique. Les alchimistes du vivant utilisent leurs dons pour transformer les cellules, quelles qu'elles soient, afin de les améliorer, de transcender les limites du possible et de faire de l’être traité, un être meilleur. Elle agit tant sur le physique d’une personne que sur sa personnalité ou encore ses capacités magiques.
À noter : ces alchimistes fonctionnent souvent en binômes avec d’autres alchimistes en fonction de leur quête personnelle. Mais aussi avec des Tisserands de la voie de la vie qui peuvent détecter les zones à traiter là où l’alchimiste, lui, peut traiter directement. Un binôme presque parfait et beaucoup plus efficace que si chacun opérait de son côté.


Les objectifs
Quête de la perfection physique et mentale, de l’élévation spirituelle, de la transcendance de la vie.
Quête de la pierre-philosophale.
Quête de l’immortalité.
Soigner le vivant, le décupler, l’améliorer.