→ ORDRE CLANIQUE : Solitaire, a fuit le consortium. → NUISANCE DEPUIS : 32ans. → SOUS L'EMPRISE DE : Psychométrie, peut voir l'histoire d'un objet ou une personne en les touchant. Peut couper son don 10minutes. Peut entrer dans les rêves de quelqu'un en le touchant. → ERRANCE : A son église, au presbythère, dans une salle de concert, dans les parcs. → TROMPE L'ENNUI : Prêtre, il s'occupe aussi d'associations caritatives au nom de l'église. → PROFIL PSYCHOLOGIQUE : Généreux, ouvert d'esprit, curieux, honnête, loyal, chaste, timide, maladroit, inconscient des dangers, a tendance à se sacrifier, déteste les injustices, a un daddy issue, oreille musicale parfaite, a peur du consortium. → AVATAR : George Blagden → CREDITS : Eden Memories & tumblr → MENSONGES : 619
Theodor O’Connor
Admin †
Sujet: La psy et le prêtre ft. Carmina 25/5/2024, 11:41
Se plonger dans le travail avait été le seul moyen d’éviter de trop songer à Quinn et à tout ce qu’il s’était passé, à tout ce qu’il se passerait parce qu’il sentait, dans ses entrailles de médium que quelque chose n’allait pas et risquait de se produire. Et les diverses annonces métérologiques n’arrangeait rien à ce sentiment diffus d’angoisse qu’il éprouvait. Comme à chaque fois qu’il était nerveux, il devenait maladroit et d’autant plus empressé. Comme si ses neurones se décidaient à jouer avec lui, eux aussi. Il avait oublié les médicaments de sa mère et avait dû aller en urgence à la pharmacie, tremblant de peur qu’il lui arrive quelque chose. Pourtant, ces médicaments s’ils étaient importants n’étaient pas vitaux, l’état de sa mère était stationnaire. Il savait que c’était son instinct de médium qui jouait avec ses nerfs. Aussi parce qu’il ignorait où il allait pouvoir emmener sa mère pour la protéger de la terrible tempête annoncée. L’église ne lui semblait pas un abri suffisant, et le petit appartement qu’il leur avait trouvé en ville se trouvait dans un immeuble trop ancien. Il revint ainsi de la pharmacie trop accaparé pour regarder où il allait et ce qu’il faisait. Si bien qu’il manqua d’emboutir les poubelles avec sa vieille voiture toute usée et cabossée. Il sortit en essayant de rétablir la poubelle qui avait décidé de rouler jusqu’au caniveau. Quand il sentit un regard posé sur lui.
L’ancien prêtre se releva trop précipitamment et manqua de tomber en arrière dans la benne. Oh… pardon… euh, vous travaillez ici, non ? » Il eut le réflexe, un peu idiot, d’essayer de se recoiffer. Oubliant qu’il avait plongé ses mains gantées juste avant dans la benne pour en rétablir le contenu. Si bien qu’il trouva ainsi le moyen de nicher un morceau d’épluchure de pomme dans ses cheveux. Je suis Theodor O’Connor, je m’occupe de l’église. Les travaux sont encore en cours, mais j’espère pouvoir l’ouvrir bientôt ! » Expliqua-t-il, un peu nerveux. Ce n’était pas la jeune femme qui le rendait nerveux en réalité, mais plutôt la situation météorologique et ce fichu instinct médiumnique. Il lâcha un petit soupir, essayant de garder le contrôle sur son coeur qui battait anormalement vite. Il en avait oublié ses médicaments, sa mère, et pendant un bref instant, l’immensité de ses problèmes. Parce qu’il venait de remarquer son aura, et de réaliser qu’il y avait beaucoup de médium et de surnaturel dans le projet de Logan. Cette pensée l’amusa. Pour son projet, c’était parfait.
Quelle merveilleuse journée pour un exorciste code @DMTH
Et avec Quinn
→ ORDRE CLANIQUE : Arcana → NUISANCE DEPUIS : 32 ans → SOUS L'EMPRISE DE : Appel des animaux → ERRANCE : A son travail, à l'Arcana, à s'occuper de son neveu → TROMPE L'ENNUI : Psychiatre → PROFIL PSYCHOLOGIQUE : Patiente. Bienveillante. Drôle. Toujours contente. Impulsive. Protectrice. Passionnée. Sensible. Dévouée. Entière. → AVATAR : Aura Garrido → CREDITS : Eden Memories → MENSONGES : 96
Carmina Araújo Volpí
♖ Chercheur.se
Sujet: Re: La psy et le prêtre ft. Carmina 4/7/2024, 10:31
C'était le branle-bas de combat, ou du moins ça commençait. Il y avait un ouragan qui approchait, et les autorités faisaient leur possible depuis plusieurs jours pour appuyer sur le fait qu'il allait falloir se préparer et suivre les consignes. Une nouveauté pour elle, au pire, elle avait connu quelques tempêtes dans sa Galice natale, et c'était déjà violent, elle ne parvenait pas à s'imaginer ce que serait cet événement. Ce qu'elle savait en revanche, c'était qu'elle allait suivre à la lettre les consignes qu'on allait lui donner. Elle s'était immédiatement portée volontaire auprès de l'Arcana pour justement aider en cas de besoin, leur précisant qu'elle ne savait pas bien ce qu'elle pouvait faire, mais que tout ce qui était à sa portée, elle le ferait bien évidemment, et ce dès qu'ils avaient annoncé qu'une cellule allait être mise en place car il y avait beaucoup de choses qui semblaient étranges, sans que l'on sache encore bien ce que cela pouvait être. Parmi les chercheurs, elle ne faisait pas partie des experts en la matière, et pour cette raison, elle avait bien appuyé sur le fait qu'elle ne comptait apporter aucun éclairage scientifique ou disciplinaire à la situation, mais bien un support technique et de terrain pour éviter aux réels experts de se retrouver dans la situation délicate de devoir trouver ce qu'il se passait et gérer les opérations en même temps.
On lui avait donné une heure précise et un lieu de rendez-vous, elle avait encore le temps de s'y rendre. Aphobis était encore en sommeil, elle lui avait envoyé un message pour lui expliquer son rôle et là où elle se trouverait quand il s'éveillerait, en sachant bien qu'il ne serait pas content, mais il savait lui aussi qu'il n'y pouvait rien. Carmina était têtue et avait un caractère aussi épouvantable que la légende le racontait à propos des femmes de son pays. Tous les clichés ont la peau dure, mais certains n'étaient pas exactement infondés non plus, ou disons que certaines personnes donnait tort à ceux qui les combattaient. De toutes les façons, même s'il avait essayé de l'attacher, elle lui aurait fait du chantage jusqu'à ce qu'il accepte de la libérer. Et qu'il l'aurait fait ou non, le plus important était qu'elle y croie.
Elle était en train de mettre sous clé ses carnets et ses livres à l'abri dans des meubles qu'elle avait poussés dans les rares endroits loin des fenêtres pour éviter toute catastrophe et toute perte inutile. Elle avait encore le temps d'ici à son heure de rendez-vous. Ce fut à peu près à ce moment qu'elle entendit un grand bruit au-dehors. Des bruits de frein que l'on écrase, un grand fracas sur le sol. Sans même réfléchir, elle courra au-dehors, prête à dégainer son téléphone, se disant déjà que quelqu'un venait d'avoir un accident et se préparant au pire... Avant d'être soulagée de ne voir qu'un simple accident de poubelles ! Ah bien sûr, ils n'avaient pas pensé à l'attacher, quels idiots ! Et ce n'était pas avec ses petits bras maigrelets qu'elle allait pouvoir y faire quelque chose, mais à deux, peut-être que... Elle s'en voulu un peu quand elle vit que l'homme avait manqué de tomber dans la benne renversée, et fit une petite grimace embêtée en le voyant basculer vers l'arrière un moment. Il était à peu près aussi maladroit qu'elle, visiblement, ça promettait !
Carmina s'approcha en descendant rapidement les petites marches du perron, venant à la rencontre de ce drôle d'individu qui se présentait dans le même temps. « Oh mais non, pobrecito, ne vous excusez pas, vous allez bien ? » Elle n'avait pas répondu dans un premier temps à sa question de savoir ce qu'elle faisait ici, car après tout, ce n'était pas vraiment important sur le moment, même s'il avait l'air de vouloir le savoir et qu'il tenait à se présenter alors qu'elle voulait surtout savoir s'il n'avait rien. Le vent légèrement chargé de bruine brouillait un peu sa vue, sans que cela ne l'empêche complètement de voir ce qu'il se passait y compris au loin. Comme toujours, son cerveau devinait plutôt bien plus qu'il ne discernait. D'un geste maternel et avec un sourire bienveillant, elle tendit la main vers son visage pour en retirer l'épluchure de pomme qui trônait dans les cheveux bruns, et le jeta dans la jardinière en pierre qui se trouvait sous l'une des fenêtres. « ça fera du composte, merci pour votre contribution, Mon Père. ! » conclut-elle non sans humour avant de tourner vers l'autre médium un sourire amusé. Par réflexe, elle l'avait appelé ainsi, venant d'un pays très croyant et par conséquent plein de réflexes qui ne choquaient pas. Elle connaissait les codes, même si elle avait bien compris qu'il y aurait peut-être des choses légèrement différentes pour cette église qui était en train d'être achevée. « Je suis Carmina Araújo Volpí. Mais appelez-moi Carmina, ou Carmy, c'est plus simple. Je suis psychiatre, je travaille juste là. » Elle désigna le bâtiment derrière elle. « Je vais aller chercher de quoi ramasser et voir si on ne peut pas attacher les poubelles derrière le bâtiment. Sinon, on les fera directement rentrer dans le débarras pour éviter que ça ne s'envole et ne tue quelqu'un, tant pis pour l'odeur ! Peut-être, garez votre voiture à couvert de la maison, en attendant, pour ne pas recevoir de projectile ? » La petite brune alla faire ce qu'elle disait, et revint avec des authentiques pelles et des grands balais pour remettre le contenu de la poubelle dedans en attendant de pouvoir la déplacer à l'abri du vent, ou juste assez pour limiter les dégâts. Laissant le prêtre choisir son arme -elle avait toujours ce côté un petit peu autoritaire qui n'était pas toujours facile à vivre mais qui servait bien parfois- et se mit aussi à l’œuvre. « Vous alliez quelque part ? Si vous devez partir de façon urgente, laissez, je m'en occuperai. Je ne vous ai pas demandé, pardon ! »
THE SWEET PRIEST
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Theodor O’Connor
Admin †
Sujet: Re: La psy et le prêtre ft. Carmina 25/9/2024, 19:41
Il aurait pu tout aussi bien dire qu’il était une catastrophe ambulante et qu’elle allait sans doute l’entendre fréquemment hurler merdouille ou bien ouille. Parce que c’était le cas pour son voisinage. Quand il vivait à l’ancien presbytère, celui de l’église catholique, il n’avait pas de voisins immédiat en dehors du cimetière et de ses paisibles habitants. Mais à présent, il était entouré d’activités diverses, dont la jeune femme qu’il avait déjà vu plusieurs fois ici, sans avoir le temps de lui demander comment elle s’appelait, ce qu’elle faisait ici. Sa maladresse légendaire créait une occasion de le lui demander, même si elle ne le montrait pas sous son meilleur jour. Il sentait les ordures qui s’étaient déversés en partie sur lui et il avait la dégaine d’un pierre richard dans ses mauvais jours. Au moins, aucun oiseau n’avait décidé de déféquer sur lui, c’était pas un si mauvais jour au final.
A sa question, inquiète, il secoua la tête, ce qui eut l’avantage de faire chuter le gros des ordures qui s’y étaient juchés, s’emmêlant dans ses cheveux bouclés. « Je crois que ça va, je me suis rien cassé en tout cas ! » Point positif, non ? Il avait l’habitude de se casser des trucs, des os, de s’ouvrir, de se froisser des muscles et le tout sans mener aucune activité sportive. Il aurait peut-être dû envisager le sport, cela améliorait sans nul doute ses réflexes.
La jeune femme avait employé un terme lui étant étranger, sonnant comme latin. Il la détailla, elle avait le teint plutôt blanc, mais ses traits lui évoquaient des origines mêlées, comme beaucoup de monde ici. La population était en majorité mixte, créole, avec la peau plus sombre. A New York, il avait été habitué à la mixité mais la majorité des gens vivant à Manhattan étaient blanc, quand à Brooklyn c’était devenu un joyeux mélange avec la montée des prix. Surtout, le climat était différent, l’ensoleillement plus important ici changeait forcément les teintes de peau. Même si actuellement, la grisaille dominaient quand ce n’était pas la pluie. Sans doute annonciatrice de la tempête à venir.
L’appelation Mon père ne le choqua pas, il n’était pas certain qu’il reprendrait exactement tous les usages de la religion catholique dans sa nouvelle église. Il n’était pas d’accord par exemple sur le discourt du pape envers l’homosexualité ou encore sur l’usage de protection dans les rapports. Mais le terme mon père ne le dérangeait pas, et puis, cela faisait parti du rituel, et les rituels étaient importants. La jeune femme se présenta à lui, son nom sonnait avec la chaleur de l’amérique du sud. Psychiatre, travaillant dans le bureau juste à côté. Il hocha la tête. « Alors on est vraiment voisin ! » S’enthousiasma-t-il.
Pragmatique, elle proposa de rentrer les poubelles ainsi que son véhicule. L’approche de la tempête avait déjà fait s’élever la vitesse des vents. Ils allaient souffler de plus en plus fort jusqu’à ce que la tempête soit au dessus d’eux. Il n’avait encore jamais vécu cela, mais il avait écouté inquiet les différents journaux télévisés en parlant. « Vous avez raison, on devrait rentrer tout cela. Pourquoi n’y ais-je pas pensé ? » Il secoua la tête alors qu’elle revenait avec des armes pour nettoyer les dégâts qu’il venait de causer tout en lui demandant s’il devait partir. « A dire vrai, je dois finir les préparatifs pour la tempête alors je pense que s’occuper des poubelles en fait parti. J’ai des planches dans le coffre, pour protéger les vitraux. S’il m’en reste, vous en voudrez pour votre bureau ? » Demanda-t-il. Puisqu’elle se proposait à l’aider, autant qu’il en fasse autant.
Ils commencèrent par embarquer les poubelles vers le débarras. Théo y avait mis deux ou trois trucs qu’il avait évacué de l’église mais au pire, il pourrait les y remettre. « Désolé, c’est moi qui est embarrassé ce local ainsi que les poubelles, je suis pas très bien organisé et surtout, c’est ma première tempête ! Vous en avez déjà vécu beaucoup des comme ça ? A quel genre de débats on doit s’attendre ? Vous allez vous réfugier où, je veux dire pendant la tempête ? » Puis il éclata de rire en réalisant qu’il venait de la cribler de questions. « Pardon, je crois que je suis trop nerveux. »
Quelle merveilleuse journée pour un exorciste code @DMTH
Et avec Quinn
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Carmina Araújo Volpí
♖ Chercheur.se
Sujet: Re: La psy et le prêtre ft. Carmina 25/10/2024, 23:18
Quand on état psychiatre, on se formalisait de bien peu de choses. Etait-ce parce que l'on voyait à longueur de journée des gens atteints de plein de bizarreries plus ou moins mignonnes, plus ou moins ordinaires ? Ou parce que l'on finissait par se dire que tant qu'il n'y avait pas de mal, il n'y avait pas de raison que ça le soit ? Elle ne savait pas vraiment, Carmina se contenta de ne pas vraiment faire attention au fait que l'homme en face d'elle semblait terriblement maladroit. Ce sont des choses qui arrivent, sans compter qu'elle était elle-même très maladroite, dans un autre registre, elle ne pouvait pas vraiment le juger sur ce point. Elle ne se doutait pas que le contexte n'avait rien à voir non plus avec le degré de maladresse du médium, et lui accorda le bénéfice du doute, se disant que l'ouragan qui approchait devait sans doute lui mettre une pression supplémentaire. C'était ce qu'elle-même ressentait, tout du moins, même si elle allait devoir garder la tête froide pour toute la soirée, et probablement toute la nuit.
Alors qu'ils avaient commencé à échanger, Carmina usant son débit habituel, rapide, un peu saccadé et presque autoritaire, elle fut soulagée de le voir réagir au bout d'un moment. Il avait l'air enthousiaste à l'idée qu'ils soient réellement voisins, comme il disait. Elle ne put réprimer un sourire radieux, son regard traversé d'un éclat sincère derrière l'épais verre de ses lunettes. Ce n'était pas parce qu'une catastrophe arrivait que l'on ne pouvait pas faire preuve de bonne humeur ! Elle continua donc sur la même dynamique : « En effet, c'est bien le cas. Même si j'espère que nous n'allons pas nous croiser uniquement à chaque ouragan ! »
Elle avait proposé un plan d'action en deux temps, trois mouvements. Comme on pouvait s'en rendre compte aisément, elle avait réellement le côté autoritaire que sa diction pouvait laisser présager, même si elle n'en abusait pas et qu'elle était plutôt compréhensive sur la réalisation quand elle demandait quelque chose, tout comme elle était indulgente sur le fait qu'on ne pouvait pas toujours penser à tout. Après tout, elle n'y avait pas pensé elle-même avant de voir les poubelles et leur contenu renversé, si elle avait été plus prévoyante, cet incident ne se serait pas produit. Alors quand il se demanda rhétoriquement pourquoi il n'y avait pas pensé, elle lui fit signe que ce n'était rien avant de partir chercher de quoi nettoyer l'étalage de détritus. Alors qu'ils ramassaient, il lui expliqua ce qu'il devait faire. Des planches ? C'était une bonne idée ! Elle n'y avait pas pensé du tout.
« S'il en reste, je vous en prendrai volontiers quelques unes, merci. Nous avons des volets en métal assez épais pour toutes les fenêtres, en revanche la vite de la porte n'est pas protégée. Et avec ma chance, à tous les coups ce sera le seul endroit qui sera touché de tout le bâtiment ! Je vous aiderai pour les vitraux, à deux nous irons plus vite. »
Alors qu'ils allaient ranger les poubelles dans le débarras prévu à cet effet -Logan avait pensé à tout, à moins qu'il n'ait pris les conseils de quelque expert-, ils tombèrent nez à nez avec quelques encombrants, léger contretemps dont l'auteur se dénonça bien vite, lui laissant à peine le temps de formuler la réponse qu'elle comptait lui donner qu'il l'assaillit de questions, confessant de son propre aveu une nervosité certaine. Si entraîneur pour s'assurer qu'elle parlait bien anglais on avait voulu lui envoyer, on n'aurait pas mieux trouvé. Hélas, trois fois hélas pour lui-même, il semblait profondément sincère dans la démarche. Heureusement qu'elle savait gérer le stress ! Le sien et celui des autres, si vous aviez un doute.
« Oh, ce n'est rien, corazoncito, on va juste pousser le bazar, tout va rentrer, vous allez voir ! » Avec son énergie habituelle, elle remonta littéralement ses manches et entreprit de jouer à Tétris avec ce qui se trouvait là pour faire parfaitement rentrer les poubelles, non sans avoir un peu joué à la Tour de Pise au passage en posant des choses sur les couvercles. Alors qu'elle s'agitait comme une matrone ayant décidé de relooker son salon -ne manquaient à l'appel que les bigoudis en plastique rose et la robe de chambre à fleurs-, elle entreprit de répondre aux questions de Theodor. « C'est la première fois que je vis quelque chose comme ça aussi. Sur les côtes espagnoles, on a parfois des tempêtes aussi, mais pas des ouragans, alors on ferme juste les volets, on rentre tout ce qui peut voler et puis on ne sort pas, mais il n'y a pas tout ce déploiement de moyens. Il n'y en a pas besoin. Mais pour vous répondre, je ne vais pas vraiment m'abriter ce soir. Je me suis portée volontaire pour aider à dispatcher les secours. Je croise les doigts pour que ce ne soit pas une nuit trop agitée. Et vous, vous aviez prévu de vous rendre où, par la suite ? » Elle ferma la porte du local et se tourna vers son compagnon d'infortune, plaçant les mains sur les hanches avec une attitude déterminée, et lança : « Vale ! Vous aviez des planches à clouer, non ? »
THE SWEET PRIEST
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Theodor O’Connor
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Sujet: Re: La psy et le prêtre ft. Carmina 20/11/2024, 19:39
Il sourit amusé. « Je suis persuadé qu’on sera amené à se croiser et puis, si je vois qu’un de mes paroissiens est dans la détresse, je pourrais vous l’envoyer. » Même s’il l’avait dit sur un ton léger, qui pourrait passer pour de la plaisanterie, il n’en pensait pas moins. Il y avait toujours des instants, durant la confession, où il se disait que la foi ne suffisait peut-être pas et que la personne avait besoin de s’assoir sur un divan et de se confier. D’autant qu’ils étaient voisins, cela pourrait être fort utile de travailler ensemble. Même s’il doutait que ses patients veuillent aller à l’église en revanche.
Les poubelles furent vite ramassée, d’autant que la jeune femme était du genre pro-active. Théo apprécia de se laisser guider, d’ordinaire, en tant que prêtre, c’était lui qui guidait. Se reposer sur quelqu’un d’autre était pour le moins reposant. Il constata qu’elle était plus protégée que ne l’était son église, à l’écouter. Mais elle voulait l’aider et vu la taille des vitraux, il aurait été idiot de refuser. « Je pense que j’en aurais bien quelques unes à vous donner et j’accepte bien volontiers votre aide. Il y a bien un esprit qui hante les lieux mais je doute qu’il puisse m’aider, quand à ma mère, elle est trop malade pour cela. » Il n’avait aucun problème à évoquer sa mère, vu qu’il l’amenait souvent avec lui à l’église, un moyen simple et efficace de s’occuper d’elle sans avoir à s’inquiéter qu’elle fasse un malaise si elle était toute seule.
Les mettre toutes dans le débarras avec ce qui s’y trouvait déjà était plus complexe mais la jeune femme ne se laissa pas démonté et Théo l’aidant, ils parvinrent à faire rentrer les bennes. Alors qu’il l’aidait à pousser tout vers des hauteurs critique afin de pouvoir fermer les portes, il lui répondit : « Oh je vais aller au foyer Spes Omnium, comme ça je pourrais mettre à l’abri ma mère et surveiller que les jeunes ne fassent pas une fugue au mauvais moment, je donne des cours là-bas. » expliqua-t-il. Il réalisa qu’elle aussi était du genre à consacrer son temps aux autres, en dehors du cabinet, puisqu’elle allait patrouiller cette nuit s’il avait bien tout compris. Et puis, elle insistait pour clouer ces planches. Il sourit amusé. « D’accord, allons-y. »
Quelques minutes plus tard, il poussait les portes de l’église. « Laissez-moi quelques secondes, que je prévienne Gideon. C’est le fameux esprit protecteur des lieux. » Il fit quelques pas dans l’église, attendit que Gideon se manifeste et lui expliqua que la psychiatre qui travaillait juste à côté venait pour l’aider à poser des planches sur les vitraux pour pas qu’ils se brisent sous la tempête. Gideon fit la moue mais accepta. Théo en profita pour attraper l’échelle et revint avec. « Voilà, je t’ai présenté à lui, maintenant, on peut aller clouer les planches sauf si tu veux faire un tour dans l’église avant ? »
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