Mais d'où viennent ces grosses patounes? ft Nikita
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→ ORDRE CLANIQUE : Solitaire → NUISANCE DEPUIS : 37 ans - 07 juin 1987 → SOUS L'EMPRISE DE : Vélocité - Médium qui s'ignore → ERRANCE : Chez lui, dans la nature, sur un tournage → TROMPE L'ENNUI : Acteur → PROFIL PSYCHOLOGIQUE : Tolérant - Bon vivant - Têtu - Je m’en foutiste - Maniaque - Câlin - Passionné - Curieux - Doux - Amical - Mère Thérésa - Généreux - Tendance à la dépendance quelle qu'elle soit - physiquement maladroit dans ses relations mais également très attentifs → AVATAR : Zac Efron → CREDITS : me → MENSONGES : 12
Danny Ciàran O'Neil
Run by yourself
Sujet: Mais d'où viennent ces grosses patounes? ft Nikita 9/11/2024, 23:00
Nikita O’Neil, cette femme est incroyable. Oh je sais que vous allez me dire que je ne suis pas objectif vu qu’elle est ma femme. Mais je vais vous dire une chose, notre mariage n’a rien d’un mariage d’amour. Au départ, j’ai juste voulu l’aider parce que cette femme est justement incroyable ! Rencontrée sur un tournage, elle a toujours été discrète mais dès lors qu’elle a subi le Danny casse cou, elle s’est révélée. Elle est rentrée dans mes délires loufoques, elle m’a aidé à apprendre mes textes… au final, on a bien sympathisés et j’ai voulu aidé une amie. Car c’est ce qu’elle est devenue. Ma demande en mariage fût si horrible, qu’elle pourrait faire partir d’une série de gags. Mais elle a accepté et depuis, je suis vraiment heureux de l’avoir dans ma vie. Si tant est que je n’imagine plus du tout une vie sans Nikita. Entre nous c’est doux, naturel, sans ambiguïté, ou presque parce que franchement c’est l’envie qui me manque de vouloir la tripoter, l’embrasser, la câliner et plus si affinité. Malgré tout j’arrive à dormir avec elle sans rien faire, juste un câlin, doux et chaleureux.
Notre vie commune n’a rien d’extraordinaire. Au contraire. Elle est plutôt douce rythmée par mes tournages les esquives de paparazzi ou encore les différentes activités personnelles et communes. Je pousse Nikita, depuis que nous sommes ici, à sortir, apprendre l’anglais, trouver ses hobbies et je lui offre tout ce que je peux. Non pas pour jouer les princes mais parce que j’ai envie qu’elle se sente bien, qu’elle soit à l’aise et quelque part au fond de moi, j’ai envie de tout faire pour qu’elle ne s’éloigne pas, qu’elle reste à mes côtés voire qu’elle m’aime parce que je tiens tellement à elle. Fichtre, elle m’a eu je crois !
Enfin, tout ça pour dire que cette soirée a été une soirée parmi tant d’autres bien que légèrement différente parce que depuis la tempête, Nikita et moi essayons d’aider au maximum ceux qui ont été touchés. En effet, la maison dans laquelle nous vivons est plutôt isolée, à l’écart du centre ville, sur une petite colline et la tempête a épargné les alentours, nous avons eu de la chance. Alors, il est normal, pour nous, d’aller apporter l’aide que l’on peut. Les soirées tournent donc au ralenti, bercées par la fatigue de la journée. Je nous ai préparé un bain aux effluves douces de roses avec des bougies partout dans la salle de bain. Evidemment, Niki a le choix de le prendre avec moi ou seule. J’ouvre parfois des portes l’air de rien, pour que l’on se rapproche. Elle les saisit ou non. Mais le fait qu’elle soit plus distante, plus neutre, n’aide pas toujours à saisir les signes. Et pour le coup, ce soir fut une bonne surprise puisqu’elle est venue dans l’eau avec moi. Bon je vous épargne la partie la plus compliquée de la chose.
Ce temps de douceur, personnellement, m’a aidé à détendre tous les muscles et à me sentir mieux, plus apaisé. On a vu des choses horribles dehors et pour ma part on a retrouvé un corps inerte, sans vie sous les décombres. Clairement, je ne suis pas secouriste et je n’en ai pas l’âme, cette vision m’a donc ému- remué mais pire elle m’a tordu l’estomac. Alors avoir tant de douceur et ma petite femme ce soir me fait un bien fou et me rappelle la chance que j’ai. Même si pour certains, un mariage arrangé n’a rien d’envieux, pour moi il est l’expression d’un profond respect et ça, c’est un pivot essentiel d’une relation proche, quelle qu’elle soit. Et ce respect, il me permet de comprendre qu’une fois par mois, Niki parte quelques jours se recueillir ou encore qu’elle a besoin de douceur pour trancher avec son passé. Tout comme ça lui permet de comprendre que je doive partir pour les tournages tout en ayant besoin de rester en contact avec elle, de ne pas la laisser seule.
D’ailleurs, demain sera le premier des trois jours d’absence mensuelle de Niki.
Le lendemain soir -
Nikita est partie aux alentours de 16h après un gros câlin. Je lui ai demandé de bien faire attention, comme à chaque fois. Je suis toujours tenté de lui commander un garde du corps mais elle me dit toujours que ce n’est pas nécessaire. Elle est assez grande pour choisir après tout et je me dois de respecter ses envies et ses choix. Et, pour éviter de penser à son absence qui devient de plus en plus pesante, surtout quand je suis à la maison, je me suis mis aux fourneaux. Comme ça, lorsqu’elle rentrera, elle aura de quoi entretenir la jolie courbe de ses hanches. Un tiramisu, des cupcakes, des madeleines et sans oublier une énorme ratatouille, et un chili con carne. Et pourquoi je cuisine tout ça là tout de suite maintenant? AUCUNE idée. Mais le fait est qu’avec tout ça, il est déjà bien minuit et ma cuisine est un vrai foutoir. Je soupire face à l’étendue des dégâts et je me mets à tout nettoyer et ranger avant d’aller me jeter dans le lit. Un lit bien vide. Je prend donc mon traversin, hop entre les jambes et position dodo. Enfin… c’est sans compter le vacarme qui se joue dans la cuisine. Je crois.
→ ORDRE CLANIQUE : La Horde → NUISANCE DEPUIS : 84 ans → SOUS L'EMPRISE DE : Elodoth - Atavisme niv. 2 → ERRANCE : Au Positivity, sur le territoire de la Horde, mais elle se balade aussi volontiers en ville → TROMPE L'ENNUI : Serveuse au Positivity → PROFIL PSYCHOLOGIQUE : Directe. Généreuse. Espiègle. Protectrice. Autoritaire. Ferme. Créative. Débrouillarde. Esprit scientifique. Sens du devoir. Curieuse. → AVATAR : Jodelle Ferland → CREDITS : K-ylia → MENSONGES : 13
Nikita O'Neil
☽ Yusa
Sujet: Re: Mais d'où viennent ces grosses patounes? ft Nikita 14/11/2024, 15:41
Si dans l'imaginaire collectif, on entretenait l'image romantique et idéale, celle d'un rêve à atteindre pour toute femme et de passage obligé pour tout homme voulant envoyer un message de réussite dans la vie, Nikita n'avait jamais vraiment été dupe, et son premier mari avait achevé de lui faire comprendre que les rêves étaient un mensonge destiné aux petites filles, et qu'elle n'avait pas eu la force de s'y opposer et de prendre son indépendance. Oh, certes, elle aurait pu y remédier très vite, car elle avait rencontré soixante auparavant une personne qui aurait sans doute pu la sortir de là, s'ils avaient tous les deux été plus clairs, lui, plus insistant, elle, plus courageuse, mais quelle aurait été sa vie alors, et aurait-elle seulement rencontré Danny ? Si elle avait repensé parfois à Piotr et qu'elle revoyait encore son dos s'éloigner dans le paysage hostile de la Sibérie, elle y pensait plus depuis qu'elle était arrivée dans le pays pour lequel elle avait trahi le sien. La raison n'était pas sentimentale, au contraire, elle se demandait, en voyant ce pays et en constatant les traces de ce qu'il avait été vraiment, loin des quelques films qu'elle avait pu voir en les comprenant plus ou moins, quelle aurait été sa vie si elle avait suivi le loup au moment de le libérer. Auraient-ils été heureux ou auraient-ils fini par se disputer à ne plus pouvoir se supporter ? Piotr aurait-il été la bonne personne pour se remettre de la raclée mémorable qu'elle s'était prise, de la peur que la chose ne recommence, sachant qu'il était un homme de cette génération comme on espérait ne plus en faire ? Elle ne l'avait revu que de loin, et sans savoir pourquoi, elle ne parvenait pas à se l'imaginer rassurant, ni gentil, ni doux, du moins, pas au sens propre, juste plus que ne l'étaient ceux qu'elle avait connus chez elle. Mais peut-être qu'ils auraient pu trouver un moyen de s'arranger, comme l'avaient fait bien des personnes de leur époque. Il aurait suffi qu'ils ne se voient pas tellement, comme le faisaient beaucoup d'hommes qui rentraient tard sans prévenir, à la différence qu'elle et lui n'auraient pas besoin de faire semblant d'en être mécontents ou de se demander pardon, parce qu'il n'y aurait rien eu d'autre qu'un accord tacite, une amitié complice tout au plus, et peut-être que d'autres leur auraient envié cette relation simple à la façade parfaite, se demandant comment ils faisaient pour s'entendre aussi bien. Mais chien et chat pouvaient-ils s'entendre aussi bien qu'elle se l'imaginait parfois ?
Elle avait eu peur. C'était la raison pour laquelle elle ne l'avait pas suivi à l'époque. Peur que son mari, son père, ne partent à sa recherche, et qu'ils ne soient en sécurité nulle part, mais peur aussi de lui. Après tout, il l'avait mise en danger en lui soutirant des informations, il l'avait utilisée, et qui lui disait que ce n'était pas en rusant ? Qui lui disait qu'elle serait plus en sécurité avec lui, qu'il ne lui ferait pas du mal, qu'il ne la traiterait pas de la même manière, si ce n'était pas pire, ou qu'il ne la jetterait pas en pâture aux autorités américaines et qu'elle ne finirait pas en cellule pour le restant de ses longs jours, ou jusqu'à ce qu'un des deux côtés gagne ? Elle avait peut-être trop pensé, trop réfléchi, mais des deux solutions, elle avait choisie la plus sûre. Son mari ne la tuerait pas, il perdrait son jouet, on la soupçonnait déjà d'une faute assez grave pour ne pas en rajouter une couche, car comme elle était jeune, on la pensait en plus trop bête pour échafauder un plan qui tienne la route, et quoi qu'il se passe, son père ne laisserait pas passer. Ce n'étaient pas des hommes bons, c'étaient sans doute même de sales types, mais des sales types qu'elle connaissait. Elle savait y faire avec eux. Elle avait bien eu des occasions de partir, mais il y avait toujours eu quelque chose, une excuse, puis finalement l'excuse s'était transformée en raison mystique : peut-être qu'elle méritait une punition pour ce qu'elle avait fait, pour avoir trahi, même si ce n'était pas de la façon que l'on s'imaginait. Il avait fallu le retour de son fils et l'électrochoc pour se rappeler que ce n'était pas de sa faute, et qu'il n'y avait aucune faute à expier. Elle avait fait ce qu'elle semblait juste sur le moment, elle avait rêvé un instant de faire partie d'un monde plus moderne, plus juste, et elle avait échoué, tout simplement.
Dans tous les cas, se marier avec Danny n'avait pas été un problème. Oh, certes, ses fans auraient trouvé une montagne de raisons déraisonnables et en partie infondées -on ne connaît jamais une personne qui entretient une image publique-, mais s'il était réellement beau et drôle, il y avait bien des choses que le commun des mortels ne savait pas, mais qui pour elle valait bien plus qu'une simple façade. Il était d'une gentillesse incomparable, on ne pouvait le lui enlever, mais ce qui l'avait touchée en premier, c'était sa sensibilité, et sa finesse d'esprit. Certes, quand on le voyait faire le pitre, on pouvait avoir des doutes, mais il fallait avoir une intelligence bien au-dessus de la moyenne pour remarquer les gens comme il le faisait. Peut-être qu'elle s'imaginait meilleure qu'elle ne l'était, mais il l'avait vue, et il avait cherché à la connaître, il n'avait jamais été ni condescendant ni paternaliste. Et comme elle, il n'avait pas peur de donner sans se demander s'il allait manquer après, même s'il s'en sortait toujours largement. Qui proposerait un mariage administratif en respectant à ce point sa nouvelle femme qu'il lui avait semblé stupéfait quand elle lui avait répondu sur un ton très ferme que mais enfin, ils étaient mariés, où était le problème de dormir ensemble ? Vraiment, qui réagissait de la sorte ? Bon, peut-être beaucoup d'hommes de son âge, elle n'en connaissait pas assez pour en juger, mais voilà, elle toute l'admiration qu'elle avait pour lui. Sa mère pouvait être fière d'avoir un fils si bien élevé, et en tant que mère qui avait engendré un taulard, elle pouvait en parler. Elle trouvait parfois qu'il en faisait un peu trop cependant, mais elle ne savait pas si cela venait du fait qu'elle avait un caractère à se contenter de peu ou si les femmes qu'il avait connues jusque là étaient plus exigeantes. Toujours était-il qu'il essayait de l'aider autant qu'il le pouvait à apprendre l'anglais, chose qu'elle trouvait adorable sachant les difficultés qu'il rencontrait, ou à faire passer le temps quand il n'était pas là et qu'elle ne se déplaçait pas avec lui et qu'il ne l'entravait dans aucune de ses démarches. Comme quand elle lui avait dit qu'elle trouvait que ce serait une bonne idée de prendre un travail au Positivity, car le travail était un point de départ pour les relations sociales et elle serait obligée de composer avec différents accents et différentes manières de parler. Bien sûr, elle pouvait facilement s'arranger avec Sky si besoin, mais pour l'heure, elle avait été une employée assidue et appliquée, qui essayait de compenser son ton un peu énergique par de beaux sourires. Et avec son anglais maladroit, elle avait rassuré Danny sur le fait qu'un peu d'indépendance était la meilleure chose dans un mariage, car cela voulait dire que l'on restait par choix, et non par besoin.
Est-ce que le contact physique et l'intimité, relative dans leur cas, était un sujet délicat entre eux ? Indéniablement. Mais c'était autant à cause des raisons de leur mariage que d'elle-même. Elle avait son vécu, son passif qui faisait qu'elle n'était pas vraiment attirée par la chose, ou quand elle l'était, tout retombait comme un soufflet dès qu'elle en venait à s'imaginer ce qu'il pouvait se passer. Mais elle avait son attitude qui jouait contre elle. Nikita n'était pas spécialement tactile, c'était un fait. L'envie d'un geste affectueux lui prenait parfois, mais ce n'était pas la première chose qui lui venait, sous forme humaine, du moins. Son truc à elle, c'étaient les regards et les sourires, mais pour en rajouter une couche, à la confusion qui devait sans doute régner parfois dans l'esprit de Danny, elle n'était pas gênée par les contacts et n'était pas pudique. Comme elle lui avait dit, sans doute en ne répondant pas à ce qu'il lui demandait réellement, il n'y avait rien de choquant à ce que ces choses-là se passent entre un mari et une femme, devant le laisser avec l'impression d'un rubik's cube sur lequel on ne lui aurait pas donné toutes les couleurs. Ils dormaient ensemble, c'était là une chose établie, et parfois, il venait lui faire un câlin. C'était assez drôle, à y repenser d'ailleurs, la manière dont il avait avancé prudemment, car elle avait toujours attendu de voir ce qu'il voulait vraiment avant de répondre à ses gestes. Bien peu habituée à la douceur, elle n'avait pas tous les codes non plus, et malgré toutes ses facultés d'adaptation, elle n'était pas toujours la meilleure pour le faire à ce sujet. En revanche, pour les demandes directes, elle répondait sans détour. Comme pour ce bain qu'il lui avait proposé, dans une ambiance tamisée qui rappelait une autre époque à la panthère, et pour lequel elle avait dit oui à ce qu'ils y soient tous les deux. Elle l'avait laissé entrer en premier dans l'eau, prétextant que comme il était plus grand, c'était plus simple si elle s'y mettait ensuite, et s'était déshabillée en prenant le temps, en s'étirant, sans s'imaginer une seule seconde de l'effet que son corps nu pouvait provoquer dans l'esprit de son mari. Sans dire qu'elle se trouvait laide, elle avait conscience que son corps un peu rond n'était pas forcément le plus avantageux qui soit, et qu'il avait l'habitude de fréquenter bon nombre de femmes bien plus belles qu'elle ne l'était, et ça ne la dérangeait pas. Elle était à l'aise dans son corps, et ils ne s'étaient rien promis l'un à l'autre. Quand elle s'était glissée dans l'eau, presque silencieusement, elle lui avait souri. C'était étrange de le voir sous cette lumière qui ne lui semblait pas moins vive, juste plus douce. Sortant sa main de l'eau, elle la tendit vers lui, et quand il répondit à ce geste, elle tira à peine sur sa main pour l'inviter à venir contre elle. Elle ne savait pas vraiment si elle en avait envie, mais elle savait que lui, oui. Il était de nature câline, et s'ils n'en faisaient pas dans une situation comme celle-ci, autant abandonner, non ? Sans compter que sentir son odeur couvrirait l'odeur de rose qui était un poil trop forte à son goût, mais pour lui, elle pouvait bien le supporter.
Le lendemain soir
Elle partait toujours tôt pour éviter le coucher du soleil, et avoir l'air crédible. Tout expliquer à Danny aurait été plus simple, mais Léandre lui avait dit que c'était absolument défendu, alors elle n'avait pas insisté. Elle faisait simplement en sorte d'avoir de la marge en cas d'imprévu. Elle avait bafouillé une excuse qui était passée, une question de rites à respecter, et comme il était lui-même très respectueux, il n'avait opposé aucun argument et acceptait de la laisser disparaître pour trois jours, non sans avoir négocié un énorme câlin avant de partir. Quand elle parlait de négociations, c'était plus un jeu au bout duquel elle se lovait dans le creux de son épaule comme elle se pelotonnerait si elle avait été un tout petit chat. Comme à son habitude, très ordonnée, elle avait laissé ses vêtements bien pliés et avait attendu la transformation. On ne se faisait jamais vraiment à la douleur, mais on pouvait en diminuer l'impact sur l'esprit parce que l'on savait où on allait. S'y abandonner, la laisser venir en essayant de penser à autre chose. Jusqu'à sentir le sol sous les coussinets et la fourrure épaisse de quatre grosses pattes rondes et blanches.
Elle avait pris l'habitude, désormais, elle connaissait le territoire de la Horde, et savait aussi retrouver l'odeur de sa maison qui n'était pas si loin pour un quadrupède capable de courir et sauter en milieux escarpés. Après avoir chassé et joué un moment avec certains félins de la Horde, son côté curieux l'avait menée à explorer la nature qui les entourait. Cet endroit était un peu trop chaud, elle haletait par moments plus vite que dans ses montagnes natales, mais elle avait aussi un meilleur apport en oxygène et sentait que sa force et son agilité étaient meilleures, malgré le terrain mou et glissant du bayou. Heureusement, ses grosses pattes étaient faites pour marcher sur la neige, de préférence sans s'y enfoncer, et le sol sous ses pas ne semblait pas vouloir se dérober non plus. Quand elle fut en vue de sa maison, la nuit était déjà bien avancée. Elle sentait les odeurs du jardin, celle de Danny, la sienne, mais aussi un fumet qui avait flotté dans l'air. Quelle bonne odeur ! Elle sentit un gargouillis dans son ventre couvert par une épaisse fourrure blanche. Oh et puis flûte ! Danny n'allait pas lui refuser à manger si elle lui faisait sa petite bouille avec les moustaches toutes ébouriffées ! C'était fou le nombre de certitudes et surtout l'aplomb que l'on avait quand on était un chat, même de cette taille. Sans trouver la chose intrigante, elle put ouvrir par la porte d'un coup de patte sur la poignée après avoir sauté par-dessus la haie comme s'il s'agissait d'un ruisseau. Passant sans bruit, à peine un bruissement de pelage, elle laissa la porte grande ouverte -il ne faisait vraiment pas si froid dans cette contrée- et laissa ses sens la guider. Un moment, elle entendit un froissement de draps dans la chambre, et se fixa, la tête un peu basse et les oreilles en arrière, mais aux aguets, prête à décamper à tout moment. Mais c'était Danny, il n'allait pas la gronder, non ? Elle avait l'impression de faire quelque chose d'interdit, peut-être qu'elle devrait renoncer et retourner vers les autres garous ? Oh, non, ça sentait vraiment trop bon !
Moins de cinq minutes plus tard, elle avait sauté sur le comptoir et cherchait comment atteindre le contenu des placards, mais aussi un moyen d'ouvrir le frigo, car même si elle ne savait pas grand chose en tant que panthère, elle savait que ce gros meuble qui faisait du bruit, c'était là que l'on cachait tout un tas de bonnes choses -les meilleures, même ! D'un bon agile, elle sauta sur le frigo et essaya de le déverrouiller avec ses pattes depuis le dessus, trop concentrée sur sa tâche pour faire attention aux bruits environnants. Mais si, elle allait avoir raison de l'effet ventouse, quoi que ça puisse être !
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