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 La vengeance a le goût du sang ft. Pia

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Lucian A. Corleone
SEULE LA FAMILLE COMPTE
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→ ORDRE CLANIQUE : Essaim, primogène des moissonneurs
→ NUISANCE DEPUIS : 502 ans et des gouttes de sang
→ SOUS L'EMPRISE DE : Nécromancie, branche des ossements, niv4, Thaumaturgie : voie du sang niv2
→ ERRANCE : Brightside, son quartier.
→ TROMPE L'ENNUI : Mafieux, Moissoneur en chef.
→ PROFIL PSYCHOLOGIQUE : Calculateur, sadique, possessif, esthète, fasciné par la mort.
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→ AVATAR : Alain Delon
→ CREDITS : Avatar: Slavik ; Code signature: 2981 12289 0
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Lucian A. Corleone
Fonda ♛ Primogène des Moisonneurs
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MessageSujet: La vengeance a le goût du sang ft. Pia   La vengeance a le goût du sang ft. Pia Icon_minitime19/6/2022, 19:49

La vengeance a le goût du sang
Carmilla & Andrei
Si je ne peux pas pardonner, pourquoi la vengeance ne me réjouit-elle pas ?


Depuis qu’ils s’étaient installés en Louisiane, les affaires avaient prospères sans trop de heurt. En appliquant la méthode Corleone à savoir se faire élire Primogène dans l’Essaim du coin, se rendre indispensable en proposant un circuit de sang défiant toute concurrence jusqu’à ce que tous les moissonneurs finissent par adopter leur méthode ou presque, ils s’étaient taillé une bonne place. L’ancien Prince se défiait d’eux, pourtant, il les avait laissé faire leurs affaires. Personne n’avait osé les challenger ou les défié. Bien sûr, il y avait eu la Secte qui en s’en prenant aux jeunes vampires et aux clans en général leur avait nuit, Lucian n’avait pas supporté qu’on touche à son infante, à sa chère Amalia et avait prit par à la bataille uniquement pour la protéger. Bien sûr, il y avait eu la mafia russe qui s’en était pris à l’une de ses clientes qui de surcroit lui fournissait ses oeuvres d’art. Mais ces ennemis avaient été éliminés et surtout, ne l’avait jamais directement visé. En revanche, quelqu’un récemment avait tenté de le tuer. Don s’en était chargé mais il ne pouvait laisser les commanditaires du meurtre s’en tirer.

S’il n’avait rien dit à Amalia, en revanche, il comptait bien avertir sa soeur. Même s’ils avaient eu des heurts récemment, c’était sa soeur, la personne la plus chère à son coeur, la plus tendre, elle faisait parti de lui, et surtout, il savait qu’avec elle ils étaient plus fort. Il ne pouvait tout de même pas aller courir s’attaquer à un cartel mexicain tout seul. Il avait un plan en tête, mais il savait qu’avec Pia, le plan risquait de tourner court, et l’improvisation sauvage prendre sa place. Mais était-ce une si mauvaise chose ? Il avait joué si longtemps les règles du jeu, s’était larvé dans le système dont il utilisait les règles et les usages à son propre profit et à celui de sa famille. Mais cette sauvagerie lui manquait et l’idée de se lancer dans une expédition punitive avec sa soeur l’excitait, au delà de toute forme de raison qui l’aurait poussé à que l’un d’eux reste ici pour protéger Amalia et leurs intérêts.

Aussi, débarqua-t-il dans la chambre dès qu’il y vit sa silhouette émerger du dressing. « Pia, j’ai préparé ta valise, nous partons cette nuit. » déclara-t-il. A son habitude, il avait tout prévu. Sa soeur allait sans doute vouloir choisir ses vêtements et ses affaires mais Lucian avait très bon goût et l’habitude de lui commander tout ce qu’elle pouvait désirer avant même que la pensée ne soit formulée. Manière de s’excuser pour ses manquements, il faisait cela avec leur fille également, et plus récemment, avec Lilith. « Tu me reprochais de m’être trop lissé, de laisser les affaires politiques m’assagir, de manquer de passion et de piquant, et bien voilà de quoi remettre un peu de piment dans notre vie, nous allons nous attaquer au plus gros cartel de Mexico. » Il savait que cette promesse de vengeance sanglante valait toutes les robes de haute couture et les diamants de sang les plus imposants comme cadeau.

« J’ai besoin de toi, soeurette. » ajouta-t-il pour achever de la convaincre, s’il le fallait. Il doutait d’en avoir réellement besoin, en fait, c’était plus pour lui, leur lien unique lui manquait, leur binôme lui manquait, au fond, Pia avait raison. Ils s’étaient laissé happé par la vie qu’ils s’étaient construite ici, ils étaient comme des robots prisonniers d’une mécanique bien huilée. Tout était parfaitement ordonné et parfaitement mécanique. Il n’y avait plus de place au sang et à la passion. Plus de place à la déraison et à l’organique.





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“C'est ça mon déguisement, je suis un fou criminel : il ressemble à n'importe qui.”
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Pia C. Corleone
→ ORDRE CLANIQUE : Essaim
→ NUISANCE DEPUIS : Née en 1515
→ SOUS L'EMPRISE DE : Obténébration niveau 4 (Mother of Shadows)
→ ERRANCE : Dans l'ombre de son frère
→ TROMPE L'ENNUI : Femme d'affaires, chef d'entreprise
→ PROFIL PSYCHOLOGIQUE : Psychologiquement instable quand l'ennui guette
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→ AVATAR : Vanessa Kirby
→ CREDITS : Bazzart
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Pia C. Corleone
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MessageSujet: Re: La vengeance a le goût du sang ft. Pia   La vengeance a le goût du sang ft. Pia Icon_minitime11/9/2022, 20:42

La vengeance a le goût du sang
Carmilla & Andrei
You know we only act like children
When we argue fuss and fight

Elle observait le contenu du dressing d’un air désintéressé, voire distrait. Elle regardait sans vraiment voir. Comme si l’information ne transitait pas jusqu’à ses connexions nerveuses (soient-elles mortes et enterrées). Comme si l’image se contenait de lui glisser par-dessus l’enveloppe charnelle avant de s’évaporer dans le néant. Ce n’est pas qu’elle cherchait quelque chose en particulier. Et voilà exactement ce qui expliquait cet air détaché. Elle ignorait bien ce qu’elle allait faire de cette énième soirée à Bâton-Rouge. Cette ville n’avait plus aucun secret. Et dès lors pas le moindre attrait. Amalia, sa chère et tendre princesse, était affairée à d’autres matières plus à même d’occuper son joli cerveau. Elle ne lui en tenait en aucun cas rigueur. Sa fille avait le sens des priorités. Et sa mère n’en faisait plus partie. Ou du moins pas prestement. La Sicilienne s’en était fait une raison. Douloureuse, certes, mais une raison toutefois. Du moins … pour le moment. Du moins … en ce début de soirée. Don, son cavalier attitré (aussi connu sous le sobriquet de Donny) n’avait pas montré le moindre intérêt à son attention depuis la soirée de charité. Cela lui passerait. Ou pas. Seul le temps le dirait. Ce même temps qui s’évertuait à avancer à reculons par moment. Il y avait aussi Elisabeth. Cette fort étrange petite créature qui avait réussi à attirer une part de sa plus sombre attention. Mais depuis son véritable éveil au monde, elle avait besoin de faire ses propres expériences. Ses propres preuves. Et l’immortelle était du genre à s’ennuyer rapidement à contempler le nombril d’autrui. Aussi obsidien soit-il.

Du bout des doigts, certaines étoffes viennent à se faire frôler. Caresser. Que pourrait-elle bien faire en cette morne soirée ? Il était hors de question de flâner dans le manoir. Dès qu’elle en avait l’opportunité, elle était d’ailleurs de sortie. Et ces depuis plusieurs semaines maintenant. Chaque soir. Chaque nuit. Et cela inlassablement. Ou peut-être pas vraiment. Elle s’ennuyait. Cette ville l’ennuyait. Cette collection de vêtements l’ennuyait.

Alors elle finit par sortir du dressing, sans accoutrement autre. Sans s’être changée. Et toujours sans la moindre idée de qui aurait le plaisir de partager sa compagnie en cette soirée dénuée de toute chose qu’une morosité déprimante.
C’est là que son frère jumeau débarqua, juste dans son dos tandis qu’elle dépassait la porte. Elle lui accorda à peine un regard par-dessus son épaule avant de continuer sa route en direction de la desserte. Elle y dénicha un tube de rouge à lèvres à la fois discret et approprié. Il faisait ressortir la pulpe de ses lippes sur sa peau maladivement pâle. Elle fit mine d’étaler la couleur avec application devant le gigantesque miroir qui ne reflétait rien de tout cela.

Cela faisait des semaines désormais qu’elle évitait son frère. Qu’elle ne participait plus aux réunions. Qu’elle ne suivit pas ses moindres faits et gestes à l’image de l’Ombre qui se nichait au creux de ses entrailles. Au départ cela avait relevé de l’exploit. Elle avait dû se faire violence pour ne pas le traquer. Pour ne pas se glisser dans son rôle de pitbull. Mais il avait été trop loin. Il l’avait trop profondément blessée. Et il n’avait pris aucunement la peine de s’en excuser. Il estimait être en son droit. Tout comme elle. Deux têtes de mule emmêlées dans un cercle vicieux. Vénéneux. D’aucun ne finirait par céder. Ou tous les deux en même temps. Il en avait toujours été ainsi, même avant le
baiser. Et le passé était toujours voué à se répéter.
Mais le temps n’était toujours pas aux retrouvailles. Pas aux épousailles. Du moins, en ce qui concernait la partie féminine de leur gémellité. Dès lors elle faisait toujours mine de l’ignorer. Même s’il va sans dire que l’information ne lui échappa guère.

Elle finit par ranger le rouge à lèvres et le déposer sur la table avant de se retourner ENFIN vers son double. Celui qu’elle avait si longuement nié et renié ces longues et interminables semaines durant.


- « TU as besoin de MOI ? »

Elle avait commencé à avancer en sa direction. De sa démarche lente. Féline. Prédatrice. Chaque mot savamment pensé. Pesé. Soupesé.

- « Et depuis quand donc mon cher frère? »

Elle avait atteint la position où il se tenait. Lui tournait désormais autour. Comme pour l’étudier. Comme pour découvrir ce qui se tramait derrière ce visage si familier. Et à la fois si distant. Elle avait envie de le caresser. De le toucher. De le dévorer. Elle n’en fit toujours rien. Se contentant de rôder. Se contentant de fulminer. Elle refuserait de plier. Pas cette fois-ci. Pas cette nuit.

- « Un cartel mexicain. Rien que ça. »

Il y avait quelque chose de presque sensuel dans son approche. Dans cette danse solitaire autour de son ancre. De son phare. De celui qui avait pourtant décidé de la délaisser. De la débrancher. Elle l’observa tantôt comme la pièce manquante à son tout, tantôt comme une proie de prédilection à savourer avec une certaine violence. En son sein, ses Enfants commencèrent tout doucement à s’éveiller à cette sensation de faim.

- « Et qu’est-ce qu’il a bien pu te faire ce vilain cartel pour justifier un tel déplacement de la part du grand et ténébreux À chacun des adjectifs, son index et son majeur montaient d’un cran sur sa chemise parfaitement en pli. Lucian Corleone en personne ? »

Elle était désormais tellement proche de lui que si la vie avait encore circulé dans leurs veines, il aurait pu sentir son souffle toxique enflammer sa peau. Pourtant, à travers cette même voix d’outre-tombe, son nom sonnait presque comme une boutade. Comme une moquerie. Elle ne l’appelait jamais ainsi. Jamais en privé. Jamais entre eux. Il avait réussi à éloigner sa sœur de lui, et elle n’était pas encline à le lui faire oublier. S’il voulait jouer dans la Cour des grands, qu’il soit ainsi fait. Il n’avait pas besoin d’elle pour cela. N’est-ce pas ce qu’il avait si ardemment cherché à lui prouver ?

- « Bien essayé Lucian. »

Et elle cessa tout à coup son petit manège pour se rapprocher en ligne droite de la porte d’entrée qu’elle ouvre à son intention.

Maintenant.
Dégage.





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MessageSujet: Re: La vengeance a le goût du sang ft. Pia   La vengeance a le goût du sang ft. Pia Icon_minitime6/10/2022, 23:00

La vengeance a le goût du sang
Carmilla & Andrei
Si je ne peux pas pardonner, pourquoi la vengeance ne me réjouit-elle pas ?


La nudité de sa soeur ne le dérangea nullement, en vérité, il la trouvait toujours divine, quelque soit sa tenue, et quand elle se dénudait, parfois ça avait l’air d’être une armure plus redoutable que tout ce qui était fait de métal. « Ce rouge à lèvre te va à ravir. » murmura-t-il, nulle politesse, ni même flatterie, il le pensait vraiment. Sa soeur était divine, plus belle que jamais quand elle était furieuse. Oh il pouvait voir que la colère était encore là, tapie, contenue sous une couche fine de glace et de froideur. Il pouvait la voir faire fondre cette glace dans ses prunelles, réchauffée par une hargne flamboyante. Il s’approcha lui aussi, à son tour, toute cette sensualité l’envoûtait, la tentation de la plaquer là contre le mur et de la prendre, sauvagement le traversa. « J’ai toujours eu besoin de toi. Parfois, je me demande si toi tu as encore besoin de moi. » souffla-t-il. La distance qui se creusait entre eux était mutuelle. Il avait espéré qu’elle investirait à ses côtés dans la famille, dans le développement de leur propre richesse, de leur puissance, n’avait-elle le désir de voir le monde à leur pied ?

Quand elle lui demanda ce qu’ils avaient bien pu faire, il sentit parfaitement l’ironie dans ses paroles. Il la regarda s’avancer jusqu’à la porte qu’elle maintint ouverte. Brusquement, il s’avança et claqua la port en calant son dos contre. « Ils ont tenté de s’en prendre à l’un de nous. Je pense qu’ils me visaient moi, mais je ne peux en être certain. » Il la regarda avec le plus grand sérieux. « Tu boude encore à ce que je vois, j’ose espérer que tu sortiras de cette infantile réaction en venant avec moi. » Il était en colère lui aussi. Qu’elle n’essaie même pas de comprendre pourquoi il avait tant besoin d’elle, qu’elle lui fasse des caprices alors que leur famille était menacée, pourquoi ne comprenait-elle pas qu’il faisait tout ça pour eux ? Pour les protéger ? Pour s’assurer de leur futur ? « Notre famille est en danger, n’as-tu vraiment aucun désir de nous voir prospérer ? De nous assurer un futur ? » Il avait attrapé son poignet fermement, sa voix grondait comme le tonnerre alors que ses yeux jetaient des éclairs. La rage remontait en lui telle une lame de fond. Ça le rendait parfois violent, souvent virulent. Le sang si chaud, colérique, d’un italien, d’un Corleone. Il la forçait à le regarder dans les yeux. « Ce n’est pas une farce, Pia. Quelqu’un veut notre mort, quelqu’un sachant ce que nous sommes. »






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MessageSujet: Re: La vengeance a le goût du sang ft. Pia   La vengeance a le goût du sang ft. Pia Icon_minitime7/11/2022, 20:17

La vengeance a le goût du sang
Carmilla & Andrei
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Il était là. Si proche. Il lui aurait suffi de tendre les lèvres. Son cœur, pourtant mort depuis plusieurs siècles déjà, semblait cogner tellement fort dans sa poitrine qu’il aurait pu s’en extirper. Pour la lâcher elle. Pour le retrouver lui. Encore et toujours, il n’y en avait que pour son frère. Lucian par-ci. Lucian par-là. Il en avait toujours été ainsi. Elle avait beau être la préférée du grand Paternel (enfin, avant l’arrivée d’Amalia il va sans dire), elle ne faisait pas le poids. Elle ne tenait pas la route. Pas aux yeux de la Familia. Pas aux yeux de son frère. Elle le sentait. Elle le savait. Tout dans son corps le criait. Tout dans son esprit s’en déchirait.

Dégage.
Sors de ma chambre.
Sors de ma vie.
Laisse-moi dépérir dans l’Ombre de ton ignorance et de ton insouciance.
Arrête de déblatérer des mots auxquels toi-même tu ne crois.
Je ne suis pas dupe mon cher frère.
Ce n’est pas de moi dont tu as besoin.
C’est de ce que moi je vois en TOI.

Elle était furieuse. Coléreuse. Mais, et cela plus encore, blessée. Négligée. Abandonnée. Des semaines durant qu’elle l’avait évité. Qu’elle l’avait nié. Et à aucun moment, il n’avait tenté de se rapprocher. De se faire pardonner. De la retrouver. Et même là, à travers une telle proximité, il ne trouvait toujours pas à l’attirer. À l’aimer.
Une pensée semblait tout à coup s’insinuer dans le subconscient de l’immortelle. Quelque chose de collant. De gluant. Qui s’évertuait à tapisser tout l’intérieur de son crâne. À endormir ses certitudes. À fissurer la carapace qu’elle avait mis tant de décennies à se forger. Pour s’immiscer plus profondément encore. Pour insuffler le doute. Pour l’entretenir. Pour le faire grandir. Ses Enfants n’y opposèrent guère la moindre résistance. Aucune opposition quelconque. Comme si … Ils étaient dans le coup. Comme si, Ils avaient Eux-mêmes ouvert la porte de la bergerie au loup.

Puis la réalité reprit son dû. Le Sicilien venait de refermer la porte, la bloquant par la même occasion de son dos. Il avait plongé ses yeux furax dans ceux de sa jumelle. Il s’était saisi d’un de ses poignets. Il la tenait fermement. Plus qu’il ne l’aurait dû. Et à la fois pas assez que pour exprimer la réelle envergure du geste. Pia lui tenait tête. Face. Regard. Dans le fin fond de ses prunelles, son frère pouvait assurément voir la manifestation de son pouvoir propre. Ses Enfants n’étaient pas contents. Pas de lui. Pas de son traitement. Autant le précèdent que celui advenant. Cet homme – pour autant qu’il puisse être qualifié de tel – faisait souffrir leur Mère. Leur seul et unique point d’ancrage. Leur
Tout. Il ne La méritait pas. Il ne L’aimait pas. Pas comme Eux! JAMAIS comme Eux!

Dans le for intérieur de la caïnite, certains mots résonnaient. Ricochaient même. Elle avait beau être en froid avec cet être démoniaque, il lui appartenait de droit. À elle ! Et à elle seule ! Personne n’avait le droit de s’en approcher sans risquer la foudre de ses entrailles. Sans prendre le risque de se faire déchiqueter selon son bon vouloir à elle ! Elle avait le droit de le frapper. De le poignarder. De le déchirer. Tout comme lui-même disposait de ces droits sur sa personne. Ils pouvaient se disputer, se détester, se nuire, se haïr … mais cela était leur privilège exclusif. Presque impératif. Qu’autrui s’ose à penser que cette vérité était juste bonne à bafouer, une Corleone ne pouvait le tolérer!


Vois donc ce qui se passe quand tu m’éloignes de toi !
Vois donc comment ces vautours se jettent sur toi !
Tu as bien plus besoin de moi,
Que ton ego jamais ne l’acceptera !

Pourtant voilà qu’il la défiait. Qu’il la fourvoyait. Il alla même jusqu’à l’accuser de sournoiseries dont une honte abjecte aurait eu grand fait de le foudroyer à son tour. Elle lui tenait toujours tête. Ses iris jetant les mêmes éclairs à son encontre. Comment osait-il ainsi mettre SON amour et SA dévotion en compte ?! Elle aurait voulu l’embrasser. Elle aurait voulu le dévorer. Alors donc pourquoi ne pouvait-il tout simplement pas s’en empêcher ? D’ainsi la traiter. D’ainsi la rabaisser. S’il avait eu dans l’intention d’enterrer la hache de guerre, il ne s’en était encore jamais – à ce point – mal pris par le passé.

- « Pas qu’une seule personne Lucian. »

Espèce de nombriliste!
Espèce d’utopiste!
Tu crois que je sers à quoi ?
Qu’est-ce que tu sais seulement de moi !
Ce que je fais dans l’Ombre, tu ne t’en préoccupes tellement pas.
Mais quand je ne suis pas là,
Vois ce qu’il en adviendra.
Tu ne veux pas de moi,
Alors tu dois accepter également cela !

- « Mais ça, tu t’en moques bien. Tu évolues dans les projecteurs. Tu veux faire prospérer notre nom au-devant de la scène. Tu veux la gloire. Tu veux la reconnaissance. Cela se mérite, certes. Mais cela se paie tout autant. »

A travers une certaine violence elle récupère son poignet emprisonné. Obligeant une nouvelle fois la distance à s’instaurer. Elle aurait voulu qu’il la bouscule. Qu’il l’encastre dans un mur. Qu’il plante ses crocs dans sa chair tendre et en manque. Pourtant il n’en fit rien. Et elle le détestait d’autant plus pour cela.

- « Donne-moi des détails. »

Elle décide de ne pas mener ce combat. Pas maintenant. Pas ici. Et déjà elle s’éloigne de lui, se dirigeant une nouvelle fois vers la garde-robe délaissée précédemment. Elle y plonge les bras, n’offrant rien de plus que la vue de son dos à celui qui aime à tourner ses mots contre elle. Ou peut-être bien qu’il avait raison. Peut-être bien qu’elle apprendrait à ne plus avoir besoin de lui.

Tu as creusé ta propre tombe mon cher frère.
Tellement aveuglé par ce qui te rend fier.
Je me relèverai de cet affront,
Car c’est ce que les Corleone font.
Mais avant cela,
Je jouerai ton limier une toute dernière fois.

Elle commence à se revêtir de vêtements simples et parfaitement adapter à une traque en milieu hostile. Quelque chose qui passera assez inaperçu. Sans attirer l’attention. Et assurément de circonstance quand il viendra l’heure de se dégourdir.

- « Ne t’avise pas de me freiner. »

En me démuselant,
Tu viens de déclarer ouvertement qu’il y aura un perdant.
Si tu oses te mettre entre un chien et sa proie,
Tu sais aussi bien que moi comment cela finira.







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MessageSujet: Re: La vengeance a le goût du sang ft. Pia   La vengeance a le goût du sang ft. Pia Icon_minitime9/12/2022, 21:31

La vengeance a le goût du sang
Carmilla & Andrei
Si je ne peux pas pardonner, pourquoi la vengeance ne me réjouit-elle pas ?


La lutte intestine dura un long moment, un trop long moment. Leurs égos étaient trop gonflés, le fossé trop creusé pour qu’ils puissent franchir la distance. Ils n’avaient rien brisé, n’avaient même pas dévorer les lèvres de l’autre, encore moins baisé comme ils le faisaient autrefois pour faire passer les crises. Il y en avait eu tant par le passé. Mais autrefois ils jalousaient quelqu’un et non quelque chose. C’était une personne en trop, c’était un intrus se tapant trop l’incruste, ne comprenant pas qu’un pas de plus lui serait fatal. Mais comment régler le problème quand ce n’était pas une personne mais un choix de vie ? Lucian s’était contenté des ombres pendant des siècles. En vérité, sa seule lumière, c’était elle. Et cela lui avait suffit. Bien sûr, par moment, il avait adoré des lunes mais aucune n’avait l’éclat de son soleil. Il vivait pour elle, n’aimait qu’elle, tout ce qu’il faisait c’était pour elle. Jusqu’à ce qu’Amalia ne se joigne à eux. Devenir père n’avait pas été son premier choix, il avait même été jaloux de l’amour que se portait ses deux femmes. Jaloux que Pia puisse regarder avec tant d’adoration quelqu’un d’autre que lui. Et puis, l’amour pour sa fille avait fini par prendre le dessus sur la jalousie. C’est alors qu’il avait compris pourquoi père et mère s’étaient mis à bâtir un empire que personne ne pourrait faire sombrer, la survie, leur survie. C’était son job non ? De s’assurer que ses femmes puissent vivre dans la richesse, dans l’opulence qu’elles méritaient, loin des dangers d’une vie vagabonde. Elles étaient des princesses. Il en avait oublié que Pia était avant tout une guerrière farouche, en la mettant sur ce piédestal sous glace, il avait peu à peu transformer leur lien en quelque chose de défecteux. Il n’osait même plus l’embrasser sauvagement. Comme s’il craignait de l’abimer.

« Comment peux-tu ignorer que je fais tout ça pour toi, pour Amalia. Je fais ça pour la famille, tu crois vraiment que j’en ai quelque chose à foutre de gagner leur respect ? Nous serons toujours différent. C’est pour cela qu’on doit se rester près d’eux. As-tu oublier comment c’était avant ? » Bien sûr, la guerre, le sang, les combats, c’était alors l’ivresse sauvage, et au fond, ils avaient adoré cela. Se gavant, vivant de nuits en nuits, sans se soucier des lendemains chantants, ils étaient les ombres fatales et s’en amusaient. Mais le monde avait changé. Lucian s’en était rendu compte, il n’y avait plus de place pour les ombres. Et leur fille était par trop habituée au luxe, c’était une princesse qui ne supporterait la rudesse d’une telle vie. Soudainement il réalisa. Son erreur. « Je suis désolé. Je… » C’était si rare, voire ça n’arrivait jamais, qu’il hésite, qu’il perde ses mots. Lucian savait toujours quoi dire. Il savait toujours mieux que n’importe qui. Il parlait souvent à la place des gens d’ailleurs. Parce qu’il savait tout. « Je sais que ça te manque, moi aussi, parfois ça me manque. Mais nous ne sommes plus… les enfants sauvages de la nuit. Ne vois-tu pas que je nous bâti un empire… tu es ma reine, ne l’oublie jamais. » lui confia-t-il avant de l’embrasser sauvagement. Etait-ce la promesse d’une chasse sanglante à venir ? L’idée d’un road trip de vengeance qui leur permettrait de renouer avec les êtres qu’ils étaient par le passé ? Un voyage rien qu’à deux. Il pourrait lui montrer. Lui faire comprendre. Il espérait surtout, qu’ils franchiraient ce maudit fossé. Parce qu’au fond de lui-même, il se sentait terriblement seul depuis qu’elle s’était éloignée. Il devait admettre qu’hormis Amalia, il se sentait seul. Lilith était partie et maintenant, c’était Pia qui s’éloignait. Peut-être que c’était lié. Il avait cru l’une jalouse de l’autre, mais peut-être était-ce son comportement qui les avait repoussé. A force de vouloir tout contrôler…

Non, il devait tout contrôler. Comme il avait planifié le voyage, évidemment. « La Cadillac est dehors, remplie d’armes. Je me suis dit que nous pourrions y aller en voiture. » La Cadillac était un ancien corbillard. Ils avaient toutes sortes de van ultra modernes, par balle, de véritable tanks à toute épreuve. Mais en choisissant la vieille Cadillac il lui révélait qu’il se souvenait, de ce qu’ils étaient autrefois, les Bonny and Clyde de la Sicile. Il se souvenait qu’ils étaient alors des enfants terribles qui tout un chacun redoutait. De véritables croquemitaines.






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MessageSujet: Re: La vengeance a le goût du sang ft. Pia   La vengeance a le goût du sang ft. Pia Icon_minitime27/3/2023, 20:36

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Elle terminait de se vêtir. Une tenue qui ne collait absolument pas avec la réputation qu’elle abordait dans l’enceinte de ces murs et qui pourtant traduisait à la perfection son habilité à se conformer aux plans de son frère. Malgré son âge, malgré son charisme, malgré tout ce qui faisait d’elle une Corleone – elle passerait à coup sûr inaperçu dans la masse. Oh certes, quels yeux gourmands ne pourraient que s’attarder sur sa prestance, mais il s’agissait là d’un nombre moindre. D’une quantité dites négligeable. Et quand bien même cette dernière s’avérait potentiellement problématique, la principale concernée n’aurait aucun cas de conscience à se salir elle-même les mains pour s’en débarrasser. Il était là aussi dans sa réputation. Elle n’était pas seulement l’Ombre de son frère, elle en était également le bourreau. L’exécuteur final. Il y avait une part de paranoïa dans cette attribution, il va sans dire – après tout, on n’était jamais mieux servi que par soi-même. Mais, et cela plus encore, il s’agissait là de l’apologie de son ancien soi. Celle qu’elle avait été d’antan. Ceux qu’ILS avaient été jadis. Un frère et une sœur sanguinaires. Un duo diabolique. Les jumeaux nés du démon. Ils n’avaient pas attendu leur trépas pour s’en prendre à leurs semblables. Et gare à celui ou celle qui s’évertuait à l’oublier.

Elle referme la porte de la garde-robe tandis qu’il reprend une nouvelle fois la parole. Des mots. Encore des mots. Toujours des mots. Il y e encore quelques semaines de cela, elle aurait pris la mouche. Elle lui aurait balancé le premier objet à portée de sa main, soit-il bien trop encombrant que pour valdinguer à travers la pièce. Pourtant elle n’en fit rien. Elle se contenta de l’écouter, tout en enfilant une paire de gants.


Si j’ai oublié comment était le avant ?
Comment était notre vie sans tous ces faux-semblants ?
Et toi, t’en souviens-tu seulement mon très – cher - frère ?
De l’abjecte abondance de cette autre ère ?
Celle où nous portions déjà le surnom de paria.
Bien avant que notre égocentrique Sire de pacotille officiellement nous en gratifia.
Même sans la morsure,
Même sans cette déchirure,
Le monde n’était pas prêt pour nous.
Nous, qui n’aspirions qu’à le rendre encore plus fou.

Elle redresse alors son attention vers lui, penchant quelque peu la tête face à cet … aveu ? Hésitation ? Doute ? Ce n’était pas dans ses habitudes. Loin de là même. Était-ce pour autant calculé? Était-ce vraiment joué? Lucian en était fichtrement bien capable. Mais aurait-il seulement osé en présence du seul être sur cette maudite terre qui en savait plus sur lui que lui-même ? L’inverse était également de mise, jamais Pia ne l’aurait nié. À cette différence près, que elle n’était pas seule. Elle ne l’était plus. Et ne l’avait probablement jamais été. Et Ses Enfants se mirent bien sûr sur la défensive tandis que son discours changea. Ils ne voulaient pas de cela. Leur Mère avait enfin fait un pas de côté. Était sur le point de s’émanciper. De quitter cet énergumène toxique et tellement imbu de lui-même qu’il lui était tout simplement impossible de remettre en cause sa propre folie des grandeurs. Elle était si proche de la réussite. Si proche de l’aboutissement de tous Leurs efforts. De Leurs incessants murmures. Mais cet homme arrivait TOUJOURS à s’immiscer. À chaque fois à tout faire foirer. Et là encore, Ils le sentaient. C’est comme si … il l’avait deviné. Et ça ne fit que davantage Les faire grogner.

Mais Lucian ne Les écouta même pas. Pas plus que leur mère, quand son frère vint ENFIN poser ses lèvres affamées sur les siennes et réclama pour lui ce qu’il estima mériter de droit.
Le baiser (pour autant qu’il puisse être qualifié de tel) s’éternisa sur plusieurs instants. La Sicilienne avait cédé. Elle avait plié. Elle l’avait accepté. Il en allait toujours ainsi. Elle le détestait pour cela. Profondément. Viscéralement. Mais toujours moins que l’intensité de l’amour inconditionnel qu’elle lui voua.

Les deux corps en manque l’un de l’autre finissent par se relâcher. Un murmure est exprimé. Le souffle n’est pas court. Mais cela est uniquement dû à leur condition immortelle. Les lèvres en réclament davantage. Les canines d’autant plus. Cela dépasse désormais l’envie. Il est ainsi question de besoin. Et à défaut de pouvoir se défouler entre eux, le cartel fera parfaitement l’affaire … pour le moment.

Le front de la Belle vient se coller contre celui de sa moitié. De son miroir. La paume de sa main gauche dans sa nuque virile, l’empêchant de s’échapper une nouvelle fois. Du moins, pas sans son accord. Il le sait. Il le sent. La corde est fébrile. Et il n’est pas aussi bon funambule qu’il aime à le penser.


- « Il aurait fallu que quelqu’un attente à ta non-vie pour que tu daignes en arriver là. Tu pourrais finir par croire que j’ai quelque chose à voir dans cette délicieuse histoire. »

Si j’avais su tout cela,
Penses-tu donc vraiment que j’aurais attendu jusque-là.
Si quelqu’un a bien le droit de décider quant à ton deuxième trépas,
Personne en ce bas monde devrait réfuter le fait qu’il s’agisse bien là de moi.
Rien que pour cela,
La tête pensante sous mes serres finira !

Et elle déporte son visage de telle sorte à venir lécher avec bestialité la joue de l’être aimé. Avant de violemment le repousser.

- « C’est moi qui conduis. »

Et sans attendre son reste, elle s’éloigne en direction de la porte – les clés de la Cadillac à la main. Vile magicienne aux doigts de velours et aux crocs d’acide.
À l’entrebâillement de la porte, elle s’arrête un instant. Lentement, elle reporte ce regard qui ne l’a jamais vraiment lâché sur lui. Ses lèvres s’ourlent dans un rictus qu’il ne connait que trop bien.


- « Nous ne sommes désormais plus des enfants Lucian. »

Il y a bien trop longtemps que j’ai été enfermée.
Et notre nom a été oublié. Parfois même bafoué.
Si tu veux te faire pardonner,
Tu sais ce qu’il t’en coûtera.
N’est-ce pas ?





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MessageSujet: Re: La vengeance a le goût du sang ft. Pia   La vengeance a le goût du sang ft. Pia Icon_minitime8/5/2023, 20:50

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Avant. Le monde n’était pas prêt pour eux, il est vrai. Comme il est tout aussi vrai qu’il ne l’est guère plus aujourd’hui. Le monde ne changera jamais, l’humanité sera toujours aussi peureuse, prompt aux fourches et aux buchers, il suffisait de jeter un oeil sur internet pour le constater. Les immortels pourraient paraître plus prompt à les accepter, mais en réalité, ils leur ont toujours fait peur. La différence c’est que Lucian s’en fichait éperdument avant, il grognait, menaçait, et la menace s’éloignait. Il n’avait pas réalisé à l’époque, que c’était surtout leur père qui arrangeait tout, leur mère également, leur magie était plus puissante et surtout, ils savaient y faire pour manipuler leur monde. Lucian et Pia avaient profiter de leur protection sans s’en rendre compte, mais à présent, Lucian avait grandi, il voulait être indépendant, être capable de protéger les femmes qu’il aimait, il voulait qu’elles soient libres d’être elles-mêmes. Lui seul pouvait souffrir de cette hypocrisie. Pia ne réalisait-elle donc pas qu’il faisait tout cela pour elle ? Rien que pour elle ? Mais il était trop têtu pour admettre, du moins, jusqu’à cet instant qu’il n’avait jamais pris en compte ce qu’elle en pensait de tout cela. Qu’à force de la protéger, il l’enfermait dans un écrin, dans de la glace, dans du cristal, dans de l’or, et tout ce qui brille, et tout ce qui coûte une fortune, et tout ce qu’il considère propre à la protéger. Alors qu’elle n’en veut peut-être pas, de tout cela.

S’il la croyait impliquée ? Non. Il secoua la tête. « Je sais bien qu’il ne s’agit de toi, c’était trop mal mené, trop… évident. » Se pourrait-il qu’elle ait fomenter une tentative si minable qu’il se trouverait vers elle pour cette quête vengeresse ? Non, il n’y croyait pas, mais si elle avait voulu le ramener à elle par ce biais, il serait incapable de lui en vouloir. Lui-même avait déjà fait bien pis. Il sourit en mordillant ses lèvres qu’il embrassa une dernière fois avant qu’elle ne lui vole les clés, prétendant conduire. Il aimait la voir possessive, dominatrice, impulsive, sûre d’elle, il aimait qu’elle ordonne, qu’elle impose, c’était plus difficile d’accepter que ce soit à lui qu’elle s’impose ainsi. Mais il ne pouvait cacher à quel point il la trouvait sexy ainsi, fascinante, magnifique. Il garda les lèvres entrouvertes quelques micros secondes avant de se glisser à côté d’elle, côté passager. « Je le sais bien, et je m’excuse si j’ai pris les décisions pour nous trois de manière unilatérale. Mais tu sais, nous sommes toujours ces enfants terribles. Et le Mexique s’apprête à le découvrir. » susura-t-il, lui avouant qu’il n’avait en rien renié son passé, son envie de dévorer le monde, de le réduire à sa chose, à sa volonté. Au fond, c’est exactement ce qu’il faisait avec ses manières de politicien, il voulait, d’une manière ou d’une autre, asservir le monde et le lui offrir. Malheureusement, Pia n’était pas sensible à ses offrandes si elles n’étaient pas sanguinolentes. C’est pour cela que cette virée s’imposait.






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MessageSujet: Re: La vengeance a le goût du sang ft. Pia   La vengeance a le goût du sang ft. Pia Icon_minitime17/5/2023, 21:06

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Il n’avait pas compris. Ou du moins fit mine de. Bien sûr qu’ils étaient toujours des Enfants Terribles. Les bambins d’une Lune pleine et rouge. Les rejetons d’une Nuit éternelle. Elle le serait, la Nuit. Longue et sinueuse. Certes pas interminable, mais peut-être en était-il mieux ainsi. Surtout du point de vue de ceux qui, sous peu, subiraient la foudre et la rancune d’un animal trop longtemps muselé. Oh, ils l’ignoraient encore et il aurait été, disons, fâcheux de lever le voile avant l’apothéose de cette délicieuse partie de chasse. Il n’est que la partie enfantine ne faisait pas pour autant d’eux des enfants de chair et de sang.

Nous ne sommes plus ceux que jadis nous avons été.
Nous avons évolué.
Nous avons muté.
Père n’a plus à nous protéger.
Maman n’a plus à (r)acheter nos péchés.
Ce soir il est temps pour nous de montrer.
Qu’à défaut d’éclore, le cocon a fini par exploser.

Et puis ces lèvres jumelles mortes qui viennent susurrer leur destination. Comme une clé qui vient tout dérouiller. Il acceptait ainsi ouvertement l’offre de sa dulcinée. Pour autant, avait-il seulement le choix ? Bien sûr que oui. Il était Lucian Corleone. Il était la figure marquante. Il était l’aura écrasante. Il était le centre de tout ce business qu’il avait pris tellement de soin à ériger. C’est lui qu’on regardait. C’est lui dont on se rappelait. C’est lui, in fine, qu’on craignait. Comme ces pauvres d’esprit pouvaient donc si facilement se faire berner. Chair à canon tout juste bon à modeler. Ils n’étaient rien de plus qu’aveugles à l’étendue véritable de toute la – leur – réalité. Et il n’était même pas là question de cette humanité décadente. Celle-là n’avait pour ainsi dire aucune place à prendre sur l’échiquier de la vie. Outre, peut-être, le fait de servir de casse-dalle. Un mal nécessaire. Mais uniquement dans l’optique d’en entretenir un plus grand encore.

À peine le moteur allumé, que la pédale est brusquement enfoncée. La Cadillac vrombit à travers la nuit et laisse dans son sillage, rien de plus que le fantôme de son passage.


Dis-moi mon frère,
Même si cette prévision nocturne ne peut que me plaire,
Penses-tu pour autant que si peu me fera taire ?
Que par la suite tu seras à nouveau autorisé à me malmener.
À me faire plier.
À me faire pleurer.
As-tu seulement remarqué,
Ce qui a vraiment changé ?

Le trajet se déroula dans un premier temps dans un silence effarant. Seul le paysage qui dévalait à une vitesse hallucinante venait briser la monotonie du vide. Aucune parole. Aucune musique. Pourtant, la Sicilienne ne souffrait aucunement de cette absence qui n’en était pas véritablement une. À la naissance de sa nuque. Dans le creux de ses oreilles. Dans le fin fond carmin de ses tripes desséchées. Ils chantaient. Ils grognaient. Des centaines de voix inaudibles pour son âme jumelle. Des milliers de crocs affamés. Eux aussi avaient besoin de sortir. D’évacuer. De se défouler. Ô comme Ils auraient aimé, d’ores et déjà se matérialiser. Sur le bourreau attitré de Leur Mère se déchainer. Lui, qui ne méritait en rien Son attention. Lui, qui n’avait de cesse de regarder son propre giron. Lui, qui ne comprenait pas. Qui ne voyait pas. Mais une fois passée la frontière, il ne pourrait plus ainsi nier. Il se devrait d’abdiquer. Il n’était pas prêt pour ce qui l’attendait. Eux savaient. Eux ricanaient. Et il n’est que par cela, qu’Ils n’avaient pas encore franchi le pas. Leur Mère comprendrait. Finirait par comprendre. Il ne l’aimait pas. Pas comme Eux. Jamais.

~.~

Ils avaient roulé une bonne partie de la nuit. Beaucoup trop rapidement. Une course-poursuite avec une voiture banalisée avait même débuté. Mais face à la conduite sportive, pour ainsi dire, de la Belle – les forces de l’ordre avaient dû s’avouer vaincu au bout de plusieurs dizaines de kilomètres. Ils n’avaient même pas eu l’occasion de noter la plaque. Quand bien même, Lucian avait le bras long. Il lui en coûterait si peu de faire disparaître toute trace de cette infraction. Ce n’était rien de plus qu’un détail futile. Une broutille dans le rétroviseur. Car s’ils s’étaient arrêtés …

Le Mexique est décidemment bien loin.
Bien joué, monsieur le malin.
Après tout, il aurait été délicat,
D’opérer si proche de tes reliquats.
Carnage il y aura,
Que tu me l’autorises … ou pas.

Après une petite dizaine d’heures de route, ils firent halte dans un complexe réputé pour sa discrétion. Ce n’était pas la première. Est-il que leur dernière visite en ces sombres lieux datait de bien longtemps déjà. Ils partagèrent une loge. Ainsi qu’un repas. En approchant de la frontière, les contrôles étaient moins fréquents. Et les effractions, d’autant plus délicieuses.

Le lendemain au début du crépuscule, Lucian prit le volant. Sa sœur regardait une fois de plus le paysage dévaler. Les kilomètres se faire avaler. Là encore, elle restait silencieuse la plupart du temps. Bien que, à bien y regarder – elle ne l’était pas vraiment. C’est juste … que ce n’est pas vraiment à son frère qu’elle s’adressait.

Quelques heures supplémentaires disparurent dans le néant de son indifférence avant qu’elle ne daigne enfin lui accorder l’attention qu’il estimait fort probablement mériter.


- « Combien ? »

Ils n’avaient jamais eu besoin de mots pour s’exprimer. Pour se comprendre. Cela n’avait pas changé. Est-il que Lucian semblait parfois oublier, que peu n’équivalait en rien à pas.

- « Quel est le plan ? »

Elle en avait bien un, mais il n’était fort probablement pas du goût diplomatique de son jumeau. Ils ne l’étaient jamais. Alors elle faisait des efforts. Beaucoup. Souvent. Mais cela avait un prix. Et un des deux partis, osait parfois l’oublier. Arrivera-t-il pour autant à se faire pardonner ?

J’ai changé.
J’ai mué.
Mais toi, mon frère, qu’es-tu seulement prêt à consentir pour me garder ?





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MessageSujet: Re: La vengeance a le goût du sang ft. Pia   La vengeance a le goût du sang ft. Pia Icon_minitime18/5/2023, 10:38

La vengeance a le goût du sang
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Si je ne peux pas pardonner, pourquoi la vengeance ne me réjouit-elle pas ?


La Cadillac dévorait la route, les enfants terribles dévoraient la nuit, les étoiles même n’osaient leur disputer l’éclat de leurs prunelles dans l’obscurité, la blancheur de leurs canines faisait de l’ombre à l’astre d’argent planqué derrière ses nuages. Le ronron du moteur, le chant des insectes s’écrasant sur le pare-brise était la seule mélodie les accompagnants. Pas de bavardages inutiles, pas de politesses sur le temps, l’air moite de la nuit, la tiédeur pâle des ombres qu’ils croisèrent sans daigner leur accorder ne serait-ce qu’un coup de croc. Leur soif serait étanchée à l’arrivée du sang capiteux et exotique de leurs ennemis. Il n’y avait même pas de gêne dans ce silence. Tout avait été dit, la hache de guerre enterrée par le moment. Le regard de l’immortel se posait, telle une caresse indécente, sur sa soeur qui écrasait l’accélérateur avec l’assurance seule que leur donnait leurs sens aigus. Ils évitèrent les tracas, y compris une voiture banalisée. S’il aurait été grisant, à la manière d’un Bonnie et Clyde de leur tirer dessus, les oiseaux de nuit avaient en tête des proies autrement plus grosses. Cela faisait longtemps qu’ils ne jouaient plus à ces jeux mortels et enfantins, s’attirant des ennemis plus gourmands, plus grands, à l’instar de leur ambition, dévorante elle aussi.

L’étape dans un hôtel, luxueux mais demeurant un hôtel de passage, à la façade sans tâche et aux palpitants des employés sans saveur, leurs yeux vitreux reflétant l’absence d’intérêt à leur existence, fut une escale rapide. Lucian envoûta une femme de chambre pour qu’elle les nourrisse, la payant généreusement pour ces quelques gorgées. Il aurait bien fait son affaire d’un client voisin dont les pensées erratiques l’assumait et l’ennuyait, autant que ses manières bien vilaines envers les femmes, dont la femme de chambre leur ayant servis de calice. Mais il valait mieux filer sans laisser de trace. Il se contenta de glisser une suggestion à la femme de chambre, laisser un message indélébile et sanglant à cet homme s’il la touchait encore, lui livrant une fine lame. Durant la journée, il osa attirer à lui Pia et se lover contre elle, comme ils l’avaient fait tant de fois. La torpeur le renvoyait à leur enfance, à leur jeunesse, où c’était eux contre le reste du monde. Au couché du soleil, ils reprirent la route, filant jusqu’à leur destination, toujours sans un bruit, sans un échange.

Laissant la cadillac à un endroit où leurs ennemis ne pourrait les repérer, ils s’avancèrent dans la pénombre, foulant doucement le sable à l’instar des prédateurs s’y nichant, dans la rocaille et la poussière. Il écouta les coeur battants, ce qui ne lui indiqua guère l’importance de leur armement, leur capacité à répondre à la violence par la violence, il n’en doutait point, qu’ils en étaient capables et redoutables. « Vingts, possiblement des renforts pourraient être appelé si on leur en laisse l’occasion. » Il renifla l’air. Difficile de sentir la poudre des armes, celle de la cocaïne était bien plus forte, écrasant tout le reste. Avec la transpiration. Observant les cabanons installées dans le désert, il savait fort bien que les chefs n’étaient pas présent, que ce n’était que des employés remplaçable. Le trésor était toute cette drogue. « Le plan, attirer les chefs dans nos griffes. La seule chose qui compte à leur yeux c’est la poudre blanche, teintons la de rouge et attendons qu’ils arrivent. » Un piège, classique et simple. Les employés présents sur les lieux n’étaient rien d’autre que de la chair à canon, que des corps voués à périr. Un sourire sadique et cruel ourla ses lèvres alors qu’il s’élançait dans la nuit sombre, sentant la présence de sa soeur à ses côtés. Se muant en prédateur, leurs crocs se refermèrent sur les veines, des gardes d’abord, des employés ensuite, le sang vermillon s’étala, dans sa bouche, sur les murs, mais une fois à l’intérieur, il s’assura de repeindre l’endroit rouge sang.

Retrouvant sa soeur, il s’en approcha, venant lécher le sang sur sa joue, un sourire mauvais aux lèvres. « Cela m’avait manqué, les bains de sang, les cris d’agonie, et toi. » Sa main vint enlacer sa nuque, il s’approcha un peu plus d’elle, la dardant de ses grands yeux bleus aussi froid qu’une lame d’acier. Autour d’eux, des bouts de chair, une quantité de sang affolante et l’odeur de la poudre devenant métallique.





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MessageSujet: Re: La vengeance a le goût du sang ft. Pia   La vengeance a le goût du sang ft. Pia Icon_minitime30/8/2023, 14:19

La vengeance a le goût du sang
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Ils trépignaient. Ils s’impatientaient. Des fauves, enchaînés dans une trop petite cage. Des bêtes sauvages, par centaines entassées derrière des barreaux infranchissables. Enfin, c’est l’adjectif qui leur était alloués jusqu’à présent. Et tant est que leur Mère contrôlait la situation. Ce qu’elle faisait. Avec brio même. Eux, n’aurait jamais été à ce point résiliant envers celui qui portait le même nom que leur Déesse. Encore moins conciliant. Il ne méritait nullement tout cela. Et encore moins d’évoluer aux côtés de la Ténébreuse. Même Son Ombre était trop d’honneur pour l’ignominie qu’il représentait. De plus, il relevait là de Leur terrain de jeu. Et Ils n’étaient pas du genre partageur. Jamais.

Pourtant, Ils se tinrent silencieux. Presque
exemplaires. Ils buvaient les moindres paroles de la Sicilienne, aussi mutine ait elle pu être en cette longue route qui touchait enfin à sa fin. Vingt qu’il énonça. Cela semblait à la fois beaucoup et résolument trop peu. À peine de quoi s’occuper. À peine de quoi s’échauffer. Était-ce à travers un aussi maigre butin qu’il espérait donc reconquérir le cœur mort de sa dulcinée ?

N’ayez crainte Mes Amours,
Il cherche là tout simplement à me faire la Cour.
Il n’est cependant sans ignorer,
Qu’il lui faudra davantage pour ne serait-ce que m’approcher.
Alors s’il est question d’amadouer,
Ce chiffre a clairement intérêt à grimper.

Pia Corleone n’était pas pour autant versé dans la quantité, peu importe ce que les apparences pouvaient sous-entendre. Elle n’avait d’ailleurs jamais été du genre à y prêter la moindre attention. Elle ne confirmait ni ne désapprouvait la réputation qu’on lui collait à la peau. Parfois cela lui arracha un sourire. Souvent ils étaient loin de compte. Oh si seulement ils savaient. Oh si seulement ils courraient.

Eeny, meeny, miny, moe,
Catch a tiger by the toe.
If he hollers, does he really think we’ll let him go ?

Un sourire carnassier s’afficha doucement sur son visage de marbre. Celui qui avait été si fermé le long du voyage. Celui qui se détournait de son frère depuis autant de lunes déjà. Elle ne voulait pas les employés. Elle ne voulait pas des gardes de seconde zone. Même en tant que mise en bouche, ils n’étaient que de piètre qualité. Elle ne s’abreuvait d’ailleurs à aucune des carotides maintenues prisonnières, préférant les arracher d’un coup sec avant que le premier cri ne quitte la moindre bouche. Tout était si rapide. Tout était si … fade. Un seul osa pointer une arme sur son corps plusieurs fois centenaire. Ou plutôt : elle n’accorda ce privilège divin qu’à une seule et unique reprise. Elle avait espéré plus de répondant. Plus de précision aussi. Il ne visa même pas la tête. Déception supplémentaire. Décidément, cette nuit n’avait rien pour (lui) plaire.

Oh Lucian, par l’amour que tu oses encore prétendre me porter,
Prochaine fois laisses-moi en charge du gibier.
Comment peux-tu donc ainsi te délecter,
D’une telle aberrance de médiocrité ?
De ma main gauche j’enverrais voler ton stupide échiquier,
Si tu t’efforces une nouvelle fois de n’avoir rien de plus savoureux à me proposer.

C’est là qu’il apparut. S’approcha d’elle d’un pas enjoué et osa s’aventurer bien plus proche qu’il ne l’avait été pendant toutes ces semaines durant (à l’exception de la journée précédente, et encore). Il était à l’image d’un enfant dans un parc d’attraction. Il jubilait. Il ronronnait presque. Sa sœur l’observa d’un air sceptique, cherchant à comprendre d’où lui venait ce degré d’amusement face à une si maigre pioche. Qui avait-il entendu crier ? Qui était le gros poisson qui s’apprêtait à débarquer ? Un requin ? Ou carrément un mégalodon ? Elle n’osait s’en extasier elle-même, la désillusion n’en serait que plus amère s’il ne s’agissait là que d’une chimère de plus dans ce monde auquel elle ne semblait guère plus appartenir.

Dis-moi petit frère, cette soudaine exigence vient-elle seulement de moi ?
Ou est-ce plutôt toi,
Qui désormais arriver à te contenter,
De si peu car tu commences à oublier ?
Nos carnages anciens et vilains,
Ne riment-ils désormais plus avec rien ?

- « Vraiment ? »

Elle l’empêche de s’approcher davantage de ses lèvres froides, quand bien même l’envie et la tentation n’étaient que braises dévorantes.

- « Alors pourquoi me servir une aussi piètre pitance ? »

Sa voix était tranchante. Accusatrice. Il l’avait cherché. Il le méritait. Tout ceci se situait bien au-delà de la scène de boucherie actuelle. Il avait voulu jouer. Il avait voulu l’amadouer. À lui désormais de prouver, qu’il ne s’agissait pas là uniquement d’un vulgaire pansement à apposer.

La blessure toujours plus profondément s’immisce,
Tandis que sur toi, à peine un soupçon d’indifférence se glisse.
Est-ce seulement moi que tu vois ?
Ne serait-ce pas plutôt un pâle reflet du toi ?
Ne me déçois pas,
Car il n’y aura plus de prochaine fois.

- « Je veux plus Andrei. »

Je MÉRITE plus.







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MessageSujet: Re: La vengeance a le goût du sang ft. Pia   La vengeance a le goût du sang ft. Pia Icon_minitime9/10/2023, 20:10

La vengeance a le goût du sang
Carmilla & Andrei
Si je ne peux pas pardonner, pourquoi la vengeance ne me réjouit-elle pas ?


Pia s’offusqua de la pitence qu’il lui avait offerte, sans doute avait-elle trouvé l’enjeu trop petit, les victimes trop facile à surprendre et à occire, ils étaient bien trop efficace pour cette petite équipe. Mais ce n’était pas eux que Lucian visait, ils n’étaient qu’un appât. Il n’avait pas envie de gâcher la surprise à Pia. Celle-ci s’ennuyait si vite, c’était difficile de la surprendre. Du temps où ils n’étaient que deux, rien qu’eux deux, il s’avérait plus simple de la suivre elle que d’essayer de jouer les cupidons et les pourvoyeurs de fructueux repas, pourtant, Lucian s’y était essayé, et même s’il la décevait parfois, il arrivait à l’époque à la surprendre comme lorsqu’il l’avait amené en Europe de l’Est durant la seconde guerre mondiale pour un petit festin inopiné. Père avait grondé, mère avait hurlé, ils auraient pu se faire découper en morceau par ces saletés de bombes que les humains engendraient, pourquoi ne songeaient-ils donc pas à agir comme il le fallait, pour la famille. Au moins, Enzo avait subtilisé l’or des Espagnol ! Lucian détestait tant Enzo à cette époque là, aujourd’hui, de savoir que son frangin connaissait quelques difficultés avec le fisc à Vegas l’amusait. La voix haute perchée de sa soeur le ramena à la réalité, au sang qui collait à ses vêtements et à sa peau, aux os qu’il écrasait sous ses souliers vernis, au visage de sa soeur joliment maquillé de quelques gouttes de sang qu’il venait de lécher.

« Je sais » lâcha-t-il en caressant ses mèches blondes teintées de sang qu’il enroula autour de ses doigts. « Un maigre repas, il est vrai. On pourrait même appeler ça un aperitivo. » suggéra-t-il avec un petit sourire amusé. Il continua de jouer avec ses cheveux avec un détachement qui devait l’agacer. Se vengeait-il un petit peu au passage ? Oui. Pia avait joué aussi avec ses sentiments. Certes, il la délaissait, mais pour le bien de leur famille, pour leur assurer un avenir, pour leur offrir un empire. Il savait que cela n’était pas ce qu’elle préférait, pas ce qu’elle attendait, mais lui en avait envie, leur fille en avait envie. Le monde avait changé et leur frivolité vorace d’avant ne leur attirait que des ennuis. « Il se pourrait que la suite du repas nous attende… » Il agita les clés de la voiture sous le nez si fin et si retroussé de sa soeur. Une fois qu’ils furent reparti, la poussière volant encore derrière eux, il la dirigea vers une splendide villa située sur les hauteurs où une armée était agitée et sur les dents. « Une des têtes de l’hydre, la plus replette. » indiqua-t-il sans quitter l’habitacle, laissant les chefs du cartel apprendre la nouvelle de leur attaque, se questionner, s’armer, s’alarmer. « Ils savent ce que nous sommes, ils le savaient quand ils ont acheté l’un des nôtres. Mais ils ne savent pas que nous sommes là. » la prévint-il. Ils pourraient donc avoir des balles en argent dans leur flingue ou pas. Ils pourraient avoir les bons réflexes ou pas. En tout cas, il y avait bien plus de vingt personnes. Lucian sourit et l’invita d’un geste à descendre du véhicule pour venir s’amuser.






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MessageSujet: Re: La vengeance a le goût du sang ft. Pia   La vengeance a le goût du sang ft. Pia Icon_minitime16/11/2023, 20:37

La vengeance a le goût du sang
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Elle fulminait intérieurement. Ses Ombres s’agitant d’autant plus dans son sillage, sans pour autant se matérialiser. Comme l’avait si justement exprimé Leur Mère : ELLE méritait plus et lui assurément pas.

Elle le défiait du regard. Lui qui semblait tant s’amuser de la situation. Lui qui se jouait d’elle autant que d’une mèche d’un faux-blond. L’enroulant autour de ses phalanges agiles. La scène était la représentation
parfaite de leur relation actuelle. Du moins est-ce ainsi que la Corleone le percevait. Est-ce ainsi qu’elle se sentait en quasi-permanence en sa présence. Et bien davantage encore quand il s’éloignait. Ce qu’il faisait souvent. Ce qu’il faisait de plus en plus longtemps. Et s’il espérait regagner du terrain par un aussi piètre festin, il se fourvoyait péniblement dans ses croyances faciles.

Tu as bien assez joué.
Tu as bien trop souvent gagné.
Si tu veux te faire pardonner,
Tu vas devoir douiller.
Et ce n’est pas un peu de sang coagulé,
Qui arrivera à panser ces si vilaines plaies.
Depuis bien trop longtemps je me suis pliée à ta seule volonté.
Il faut que cela cesse Andreï.
Sans quoi je ne donne pas cher la survie de notre fraternité.

Tant de fois avait-elle voulu le quitter. Avait-elle entamé les démarches pour s’éloigner. À chaque fois, il l’en avait empêché. Il l’avait à nouveau enchaînée. Car il est bien ainsi que désormais elle se sentait. Avant il n’y avait eu qu’une deux. Le monde leur appartenait. Leur réputation enflait. Ensuite, ils étaient devenus trois. Le monde avait changé. D’autres perspectives d’évolution pour les emporter. Mais leurs chemins avaient fini par se scinder. Pia était restée fidèle à elle-même. À ses valeurs autrefois humaines. Peu importe qu’elles n’étaient pas en adéquation avec le reste de la population. Son frère, quant à lui, avait bifurqué. Avait été conquis par la modernité. Plus de carnages, si ce n’est financiers. Politiques. Hérétiques.

Longtemps sa jumelle s’était tenue à ses côtés. Puis elle avait migré vers son dos. Le couvant. Le protégeant. Mais le laissant en même temps aller de l’avant. Ce qu’il n’avait pas hésité à faire. Sauf qu’il regardait de moins en moins en arrière. Et à force de foncer droit vers une nouvelle épopée, il n’avait que trop peu remarqué ce qu’il n’avait pas réussi à emporter.


Et tu t’en moques bien.
Tant que toi tu n’y perds rien.
Est-il petit frère,
Qu’à force de porter des œillères,
Tu ne distingues même pas comment s’effritent tes repères.
Je m’en vais.
Et tu le sais.
Alors pourquoi continuer à le nier?

Elle attrape d’une main agile et avide de plus le trousseau de clés qu’il agite de son sourire narquois sous son nez. Le moteur vrombit à peine la pédale enfoncée. Les pneus crissent dans la nuit et tapissent de sable indifférent la scène mortuaire laissée dans leur sillage. Rien ne pourra remonter à eux. Du moins depuis le point de vue des mortels. Quant aux autres, les bruits de couloir vont bon train. L’odeur du sang frais encore plus. Fort probablement, le cartel sait déjà. Ou sous peu l’apprendra. Ce que Lucian confirme lorsque le contact est coupé devant la grille principale d’une somptueuse villa.
Sa sœur le suit du regard tandis qu’il s’extirpe de l’habitacle et contourne la voiture familiale. Petite pointe de nostalgie enfoncée avec brio. Il a toujours su y faire avec les femmes.
Elle le laisse endosser sa cape de gentleman. De l’homme parfait qui se pliera volontiers aux moindres de ses désidératas.


Oh Lucian, crois-tu donc vraiment me berner avec cela ?
Il me faudrait bien plus qu’un aperitivo et un plat.
Surprends-moi.
Tu sais que j’aime ça.

Elle pose sa main de marbre glacé dans la paume de velours qu’il lui tend. Elle consent à jouer le jeu. Il vient de gagner quelques précieux centimètres dans cette distance qui semble si entêtante à vouloir les éloigner.

- « Un traitre dans nos rangs … comme c’est affligeant. »

J’espère bien qu’il nous fera l’honneur de sa présence.
Et que tu m’as réservé sa première danse.
Un minimum mon cher frère,
Pour ne serait-ce qu’envisager de d’enterrer la hache de guerre.

Elle se le laisse hisser hors du véhicule et se met à observer les environs.

- « À qui devrons-nous remettre la tête de la bête ? »

Elle se retourne ensuite vers celui qu’elle a toujours considéré comme son unique moitié.

- « À moins que tu envisages de l’empaler dans nos appartements? »

Après tout, il y a fort longtemps de cela qu’aucun trophée de chasse n’a ainsi été exhibé.

- « Une fois l’hydre décapitée, ses sœurs risquent-elles de débarquer ? »

Tout à coup ses prunelles d’un bleu profond semblent comme s’illuminer quant au verbe utilisé. Là voilà subitement tout contre lui. Les paumes de ses deux mains plaquées contre le vêtement qui emballe son torse. Elle le regarde si profondément qu’il manquerait de peu de s’y noyer.

- « Tu as emporté des jouets ? »

Car il ne faut guère oublier, qu’en plus de sa force et célérité, Pia Corleone est une combattante hors pair. Et que malgré les années, et ensuite les décennies, qui ont pu s’écouler – sa préférence a toujours été portée vers les authentiques épées.

Lucian, je me sens si rouillée.
Et si nous vérifions ensemble le niveau de dextérité,
Qu’il me sera donné de récupérer.
Ce soir rien que la force brute,
Pour atteindre notre but.





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Dernière édition par Pia C. Corleone le 7/2/2024, 21:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La vengeance a le goût du sang ft. Pia   La vengeance a le goût du sang ft. Pia Icon_minitime8/1/2024, 11:46

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Si je ne peux pas pardonner, pourquoi la vengeance ne me réjouit-elle pas ?


Les bases du plan sont simples : mettre les choses au clair avec un concurrent qui s’est permis d’acheter l’un des leurs et de les attaquer en leur sein, et au passage reconquérir sa dulcinée. Pia a toujours été ce coeur farouche et imprenable, même pour lui. Enfant déjà, il traînait dans son sillon, se perdait dans son amour, entre admiration et protection. Il s’est vite mis à jouer les protecteurs aux larges épaules, s’est mis à rouler des mécaniques, fracasser des bouches qui disaient un mot de travers sur sa soeur, peu à peu, il est devenu ce gros dur alors qu’il n’en avait ni la silhouette ni la force physique. Mais les morts de relevaient à sa demande et il était doué, très doué, pour effrayer les gens. Ça compensait pas mal. Devenu vampire, le problème ne s’est plus vraiment posé. Il suffit généralement d’ouvrir la bouche et dévoiler ses crocs. Mais Lucian adore aller plus loin. Terrifier totalement, complètement. Il y a prit goût, à être le caïd qu’on redoute. Mais il veut plus, toujours plus. Y compris dans l’adoration de sa soeur.

Il la sait distante, il la sait boudeuse, il la sait sur le départ. Toujours prête à claquer la porte. Pourtant, elle est resté. Amalia est partie, chez grand-père, se ressourcer. Il l’y a encouragé, Bâton Rouge n’est plus si sûr qu’autrefois. Trop d’évènements tragiques, trop d’horreur, qu’il aime, ne nous voilons pas la face, mais ne veut y voir tomber sa fille chérie. Leur fille chérie. Il redoute bien sûr, que si elle s’en va trop loin, Pia ne la suive. Il a conscience qu’il a perdu de son éclat à ses yeux depuis qu’Amalia est là. Il a jalousé leur lien au début. Il essaie encore de renouer avec sa soeur, de retrouver la joie simple du massacre qu’ils aimaient tant autrefois. Le temps a passé, les modes ont changés, le monde a changé. Pourtant, ils continuent de convoler en complices. Ce soir, tout de rouge ils se vêtiront.

En attendant, devant la splendide demeure qui formera un écrin à leur massacre, ils discutent des termes. Pia se demande ce qu’ils feront de la tête de l’hydre. La réponse semble pourtant évidente. « Je demanderais à l’un de nos sorciers d’en faire une tête réduite, cela ira parfaitement dans notre bureau, tu ne penses pas ? » Nos bureaux, vaine tentative d’inclusion, il sait bien qu’elle ne s’y rend jamais ou presque. Tout ce qu’il entreprend dans l’Essaim, dans leur laboratoire, elle semble s’en moquer. Pourtant, elle s’approche de lui, s’enroule à son torse, devient toute mielleuse à l’idée que des renforts pourraient arriver. « Je ne doute pas que nous saurons les accueillir… » murmure-t-il en l’embrassant, puis il se détache et ouvre le coffre qui révèle une véritable artillerie, mais soigneusement emballée dans du velours d’un rouge profond. Des épées, dagues, cimetière, même une claymore qui fait presque leur taille. Dans le niveau d’en dessous, des armes à feu mais du type classique, une winchester aussi vieille que la famille l’ayant créer, une mitraillette que Al Capone aurait manipulée, et autres jouets du même genre. « Bien sûr, j’ai également quelques jouets plus… explosifs. » avoua-t-il en révélant des perles de grenades, et de bonnes vieilles bouteilles de cocktail Molotov. Un jeu dangereux, que de jouer avec le feu quand on est un vampire, mais Lucian sait combien les flammes peuvent être libératrices. Ainsi qu’efficace pour effacer les traces d’un crime.





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MessageSujet: Re: La vengeance a le goût du sang ft. Pia   La vengeance a le goût du sang ft. Pia Icon_minitime8/2/2024, 20:57

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Elle avait envie de jouer. Elle avait envie de déchiqueter. Elle avait envie de plein de choses et plus encore; mais par-dessous tout, elle en avait BESOIN. Ainsi délaissée, ainsi reniée ; elle se sentait surtout abandonnée. Son frère avait continué à évoluer. Leur fille marchait désormais vers une même épopée. Elle qui voulait voir du monde. Elle qui souhaitait s’émanciper. Il était là un processus naturel de la vie, Pia était loin de l’ignorer. Est-il que la douleur qui l’accompagnait, devenait trop difficile à supporter. Surtout seule. Quand bien même Ses Enfants étaient les premiers à s’en soucier.

Croyez bien, Mes Amours, que je le sais.
Mais cela ne me suffit pas.
Je veux et j’exige plus que cela.
Alors pardonnez-moi,
De ne pas être suffisamment là.
Moi la reniée,
Moi la délaissée,
Pourtant il est là le même sort que je me vois vous octroyer.

Oui Ses Ombres étaient là. Partout. Tout le temps. Mais même Elles n’arrivaient pas à combler le vide que son âme jumelle inspirait et aspirait en elle. Frère et sœur qui avaient été si complices jadis. Même avant leur trépas. Peut-être même qu’ils l’avaient été davantage encore. Mais le souvenir irrévocablement s’effritait. Des dizaines et ensuite des centaines d’années pour s’en éloigner. Pour l’emporter. À l’époque il n’y avait guère eu d’appareils pour les immortaliser. Même si leur apparence physique n’avait pas tellement changé. Aujourd’hui tout était pourtant différent.

Les premières années, décennies même, de leur immortalité avaient été un gigantesque terrain de jeu. Une ère de grandeur. De découvertes. De soi, mais également de l’autre. Ils avaient plié, ils avaient broyé, ils avaient écrasé. Une multitude de verbes avaient été empruntés. Réinventés. Ils avaient semé la zizanie. Ils avaient fait naître une tyrannie. Pour ensuite mieux la faire tomber. L’enterrer. Et ailleurs tout recommencer.
Les jumeaux Corleone avaient écumé tellement de contrées. Avaient même donné consistance à certains mythes et légendes. Ils avaient goûté. Ils avaient abusé. Ils avaient triomphé.


Aujourd’hui tout cela n’est plus,
Si ce n’est un vulgaire fait divers échu.
Certes dans cet ère moderne notre Nom est toujours craint.
Nous sommes systématiquement associés à un rôle de Vilain.
Si seulement ces pauvres ignorants savaient,
Tout le mal que l’on a fait.

Ainsi quand Lucian lui proposa de renouer avec certains vices de leur passé, nul doute que sa sœur ne pourrait le lui refuser. Elle n’avait d’ailleurs pas hésité, à venir le coller. Tout contre lui se lover. À l’image d’une amante affamée qui n’aspirait qu’à se regorger.
Le caïnite avait toujours été un maître de la manipulation. Et sa ténébreuse moitié n’était sans l’ignorer. Mais le besoin dépassait de loin l’envie. Alors elle se laissait happer. Et leurs jeux enfantins pourraient dès lors recommencer.


Tu as toujours trouvé comment me faire plier.
À la limite de me voir ramper.
Oh comme je peux te détester pour cela.
Toi qui exerce une trop grande influence sur moi.
Heureusement je sais cette close mutuelle.
C’est ce qu’il en coûte de m’avoir comme jumelle.
Serment inviolable,
Traversant jusqu’à une immortalité délectable.

Elle accepta le baiser bien volontiers, avant de le laisser s’éloigner. Lorsqu’il finit par ouvrir le coffre du bolide, elle était déjà dans son dos. Ses bras enroulés comme amoureusement, et obsessivement, autour de son torse tandis que son menton pâle était posé sur l’épaule droite de son compagnon. Elle suivit avidement du regard toutes les anciennes beautés ainsi exposées.

- « Je ne vois pas pourquoi on devrait attendre plus longtemps. Le service d’accueil laisse clairement à désirer. »

Il est vrai que cela faisait désormais plusieurs minutes qu’ils étaient arrivés. Que le moteur avait cessé de ronronner. Pourtant, toujours pas la moindre once d’hostilité. Ils attendaient. Ils patientaient. Alors autant leur donner, ce qu’ils avaient d’ores et déjà deviné.
Et sans attendre l’approbation de son frère, Pia le relâcha et se glissa devant lui, chopa une grenade qu’elle dégoupilla habillement et balança aussitôt en direction de la grille massive. Elle n’attendit pas la détonation (ni même la regardait) que déjà elle replongea ses mains avides dans le coffre au trésor. Elle glissa une dague de chaque côté de son pantalon et extirpa avec une certaine précaution couplée de l’admiration le cimeterre arabe de son écrin de velours. Elle sourit à la vue de la lame. Cette vieille amie qui aurait pu se permettre de penser qu’elle l’avait oubliée. Oh combien d’années ne l’avait-elle plus manié. Au moins cent ans. Si point plus. Il était là un des plus beaux cadeaux matériels que sa moitié aurait pu lui faire. Elle tourna d’ailleurs un regard carnassier en sa direction.


- « Un concours ? »

Cela faisait aussi fort longtemps qu’ils ne s’étaient plus adonnés à ce genre d’occupation. Et Lucian venait là d’ouvrir une porte qu’il aurait toutes les peines du monde à refermer. Mais en avait-il seulement l’intention ?

Pour ton bien,
Comme pour le mien,
Tu n’as même pas intérêt à envisager le fait d’oser seulement essayer.
Mais tu me connais trop bien pour ça.
Ce qui n’est assurément pas le cas,
De nos futures proies.

- « Et le gagnant choisira l’emplacement de la tête décapitée du serpent. »

Et sans plus attendre, la Sicilienne se retourne et s’élance à travers la grille explosée, le long de la pelouse parfaitement entretenue désormais en proie aux flammes grandissantes.

Viens, allons jouer.
Viens, allons-nous défouler.
Bientôt, nous retournerons à la barbante réalité.
Mais laissons cela pour demain,
Car ce soir, nous ne répondons plus de rien.





Flowers grow back, even after they are stepped on

SO WILL I.

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Lucian A. Corleone
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→ ORDRE CLANIQUE : Essaim, primogène des moissonneurs
→ NUISANCE DEPUIS : 502 ans et des gouttes de sang
→ SOUS L'EMPRISE DE : Nécromancie, branche des ossements, niv4, Thaumaturgie : voie du sang niv2
→ ERRANCE : Brightside, son quartier.
→ TROMPE L'ENNUI : Mafieux, Moissoneur en chef.
→ PROFIL PSYCHOLOGIQUE : Calculateur, sadique, possessif, esthète, fasciné par la mort.
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MessageSujet: Re: La vengeance a le goût du sang ft. Pia   La vengeance a le goût du sang ft. Pia Icon_minitime5/3/2024, 18:29

La vengeance a le goût du sang
Carmilla & Andrei
Si je ne peux pas pardonner, pourquoi la vengeance ne me réjouit-elle pas ?


En ce baiser, il sentit ses résistances céder. Peu à peu. Il savait qu’il en faudrait plus. La féline ne s’offrait guère aisément. Chaque de ses exigences lui valait un caprice. Il en avait conscience, comme l’inverse était vrai. Les jumeaux se ressemblaient, ils fonctionnaient de la même manière même s’ils n’employaient pas les mêmes armes. Quoique. Lucian savait que son baiser plus encore que les armes et la promesse d’une valse à l’ancienne amadouait sa soeur. Celle-ci s’impatientait même. Attendre qu’ils sortent de leur cachette lui paraissait si effroyablement long. Ce qu’il comprenait. Il sourit.

« Je crains qu’ils aient vu à l’économie pour leur service d’ordre, cruelle erreur. »

Il s’était emparé d’un bazooka qu’il voulait lui tendre mais elle avait déjà saisit une grenade. « Tu as raison, soyons subtil. » Il relâcha le bazooka pour une mitraillette à l’ancienne et quelques explosifs avec retardeur. Pendant ce temps là, Pia explosait déjà le portail sans accorder une once d’attention à quelque chose comme la discrétion. Le bazooka aurait été plus impressionnant encore mais il aurait sans doute laissé pas grand chose à découper et à dévorer. Lucian soupira, ils pourraient encore l’utiliser contre un laboratoire en repartant. Il referma le coffre et lui emboita le pas.

« Avec plaisir ! » Comme des enfants, ils s’étaient amusés compter le nombre de morts lorsqu’ils opéraient des massacres. C’était difficile de compter alors, et Lucian préférait la laisser gagner. Probablement qu’il en irait de même cette fois encore, parce qu’il devait se faire pardonner quelque chose, évidemment. « De toutes les têtes de l’hydre ! » Lança-t-il d’un ton joyeux qui était devenu assez inhabituel chez lui ces derniers temps.

La politique l’accaparait, comme le souci de maintenir leurs affaires à flots, de les protéger de toutes les menaces. Il s’inquiétait aussi pour leur fille, Amalia semblait changer, trop vite à son goût, il craignait qu’elle prenne des risques inconsidéré mais il avait vu ce qu’il risquait de se passer s’il la forçait à demeurer la même. Seule Pia avait ce pouvoir. Il n’aimait pas cela. Perdre le contrôle. Encore moins sur les femmes qu’il aimait. Sur son monde. Il avait besoin de les savoir à ses côtés. De les savoir protéger. Il savait que Pia se débrouillerait toujours mais il ne pouvait s’en empêcher, il devait la protéger. Les protéger toutes les deux. Et sa ride du lion se creusait un peu plus. Mais en cet instant, il ne songeait plus à rien d’autre qu’au sang qui coulait lorsqu’il arrachait un membre, aux éclats de métal tranchant les corps, aux têtes roulant à terre, au torrent de sang s’écoulant le long de leur passage. Il s’abreuvait de temps en temps, mais la plupart du temps, il se réjouissait du spectacle. Ces gardes étaient vraiment idiots. A leur courir après maintenant. Les uns après les autres au lieu de se coordonner pour une attaque. Ils méritaient de finir en fontaine de sang. Les munitions tombaient au sol, telle une fontaine, il aimait les découper avec les balles comme avec ses propres mains. L’effet restait le même. Jouissif. Le spectacle électrisant. Celui de Pia dansant au milieu des gouttelettes carmin l’était plus encore. Il se mit à rire en la regardant faire. S’interrompant juste pour tirer sur l’importun qui essayait de l’empêcher de continuer à découper ses hommes.






L'ange de la mort
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