C’est le week-end de la fête des amoureux que les clans unis ont lancé l’offensive contre la Secte de l’Aube Pourpre. Les valeureux guerriers des différents clans se sont répartis en trois groupes. Chacun avait un objectif bien précis. Le premier groupe composé des guerriers les plus robustes et les plus expérimentés. Pour le Coven ces valeureux guerriers étaient donc la Grande Prêtresse Avalon Winkler (herself, de quoi faire taire les mauvaises langues qui disaient qu’elle utiliserait les autres comme chair à canon, n’est-ce pas ?), son compagnon Dagon Levinson, le sorcier feu-follet, et le Ptha Aleksei Vassiliev (valeur guerrière considérée comme le Baba Yaga des sorciers). Du côté de la Meute, c’est l’Ulfric Ciaran Brady et son jumeau Aodh Brady qui ont pris des risques. Enfin, les guerriers vampires et leurs primogènes n’ont pas démérité ainsi que la valeureuse humaine Kimiko Katsuchiro. Parmi ce groupe nous avons pu voir que certains sorciers auraient peut-être dû prier un peu plus les Dieux du hasard pour ne pas tomber dans des pièges bien trop évitables. Un étrange duo composé de la Grande Prêtresse et du jumeau lupin détestant les sorciers se serait formé selon nos informateurs. L’Ulfric à montrer des crocs et Kimiko est resté… Et bien, fidèle à elle-même. Ce groupe bien bancal a finalement bien fonctionné. Personnellement, si j’avais été la Grande Prêtresse, je pense qu’après la traversée du champ de piège devant le Sanatorium, j’aurai fait un doigt d’honneur aux loups et leur mauvaise humeur. Car les sorciers ont souvent bien sauvé les fesses de tout le monde grâce à leurs dons pour repérer les pièges magiques et la grosse épée de la GP pour découper les sortilèges néfastes.

Pendant que les guerriers s’attaquaient frontalement à la secte, l’hydre à trois têtes, une bande hétéroclite de héros s’improvisant, plus doués pour se cacher, traquer des esprits, que pour brandir une arme, tentaient de louvoyer, de trouver une seconde entrée, et de prendre par surprise l’ennemi. Leur but ? Libérer les otages pendant que les guerriers feraient diversion. Le chemin fut semé d’embûche, terriblement dangereux, mais ils parvinrent en fin de compte, après un combat acharné contre le mauvais sort jeté par cette magie noire embaumant les lieux, à sauver les otages. Malheureusement, un des otages, une fille de Marie Laveau, décéda dans les bras de sa sœur. L’équipe s’est ensuite repliée, a retrouvé le campement pour découvrir avec effroi d’autres pertes dans leurs rangs. Cette victoire était presque trop amère pour être réellement savourée…

Pour ceux rester à l’arrière, les choses n’ont pas été des plus reposantes ! Je vous l’assure. Pourtant le camp stratégique était très bien caché par les illusions combinées du Coven, des Gitans et de la Mawuipa. Néanmoins, on m’a rapporté qu’une petite sorcière trop curieuse est sortie du périmètre et que les ennemis les ont encerclés minute une du conflit. À partir de là, les choses n’ont fait que dégénérer. Les attaques se sont succédé pour faire le plus de victimes possible. Ces attaques sont d’abord venues par le haut, par des chauves-souris garous ralliées à la cause de l’Aube Pourpre pour des raisons écologiques. Puis un portail a été ouvert par les ennemis afin d'envoyer des belligérants terribles : lycans, vampires, liches. La lutte a été difficile. Après tout, ceux qui étaient ici n’étaient pas censés être des guerriers. Le grand final a eu lieu avec le sacrifice de l’ancienne Grande Prêtresse : Eileen Callaghan. Mes petits oiseaux me disent que ceux qui ont fait des boulettes ne sont pas près de s’en remettre. Les jeux d’alcools et les fléchettes suffiront-ils à effacer le visage des disparues du camp stratégique ?

- Un loup et une jeune sorcière roulant dans l’herbe du Coven auraient été aperçus dans un parc. Peut-être que, finalement, les relations se réchauffent plus qu’on le pense entre ces deux clans.
- La sœur de la Grande Prêtresse s’est fait attaquer par une vampire renégat. Celui qui l’a sauvée : Le Prince de l’Essaim, himself !
- Le compagnon de la Grande Prêtresse l’aurait trompé avec une rouquine. Elle l’a jeté dehors en l’apprenant. Comme quoi, on me l’a toujours dit, il ne faut pas se mettre à dos une sorcière. Je suis surpris qu’il n’ait pas encore été maudit par tous les Winkler de la ville.
- L’amour brille sous les étoiles pour une chamane et un loup. D’une étrange lueur.  
- On a vu de nouveau une sorcière du Coven et un loup de la Meute coincé dans un ascenseur. Il serait même allé roucouler en Angleterre. C’est beau l’amour interrace !
- Un Prince remplacé par une Princesse ? Un Ulfric par une Ulfric ? Ça se féminise à Baton Rouge !  
- Paraît qu’il y a eu de l’eau dans le gaz entre les jumeaux mafieux. La jumelle aurait voulu prendre ses clics et ses clacs.
- Une sorcière verte a été aperçue en dehors de la ville. Un élémentaire de terre ? Un cas de possession ? Si seulement ! Ça a l’air plus compliqué que ça.
- Un millionnaire a donné une grosse fête au Moonshiner. Pas tout le monde s’est amusé par contre.

C’est avec une immense tristesse que nous vous annonçons la mort des certains d’entres nous. La liste est longue du côté du Coven qui a essuyé beaucoup de perte. Même si ce ne devait pas être le cas, le camp stratégique a été durement touché pendant l’assaut. Parmi les morts notables du clan, nous pouvons noter celle de la Elena Levinson, qui a donné sa vie pour sauver les siens contre une attaque de gargouilles. Le Sangoma, Adriel Solet qui avait été choisi après Devin Winkler et Raphaël Ricci à la mort d’Amaranth Vassiliev, a lui aussi trouvé la mort. Il a succombé à ses blessures causées par un garou chauve-souris. La fièvre causée par la transformation l’a emporté. Enfin, parmi les morts notables du clan, celle de la strige des élémentaires de terre, Lynn Whyte, la tante de l’actuel Inyanga, Dorian Whyte, qui après avoir usé de sa magie pour stopper le plus de gargouilles possible durant la dernière attaque a été terrassée par l’une d’elles, qu’elle n’a pas pu contenir.
Chez l’Essaim, c’est le Primogène Williams Green qui a connu la vraie mort lors d’une attaque secrète de l’Essaim contre un renégat qui s’était allié à la Secte.

Les clans ont pleuré leur mort, ont nommé de nouvelles personnes aux rôles de ceux qui les ont quittés dans les honneurs. Certains ont toujours un contrecoup de cette guerre, mais le printemps et l’été amène de bonnes nouvelles. De grandes festivités interclan vont être organisées sur plusieurs journées et soirées à différent lieu de ville.
En avril, nous apprenions aussi que le Prince de l’Essaim a passé la bague au doigt de sa compagne Azadeth Nouri qui a pris le nom du prince depuis. Rappelons que le rôle de compagne ou de compagnons d’un Prince de l’Essaim peut-être honorifique et/ou politique. Là, il semble qu’en plus, ce serait de l’amour avec un grand A.
Du côté du Coven, la Grande Prêtresse qui a bien mérité de se reposer est revenue fiancée d’un petit voyage aux Bahamas. Mais l’affaire n’aura duré que quelques semaines. Les fiançailles ont été rompues quelques semaines après. Elle attend cependant, il y aurait un heureux événement prévu pour janvier 2021 : nous lui souhaitons à elle (et le futur papa s’il s’en soucie quand même) : le meilleur du monde.
Les Gitans et la Horde ont aussi la tête à l’amour et Beltane à donner lieu à un beau mariage. On aurait aperçu des invités d’autres clans comme le Coven à cet événement. Peut-être que les alliances perdureront après tout.
Quant à la Meute, même si nous n’avons pas de nouvelles : la Lupa aurait donné naissance à son premier né. Souhaitons-leur le meilleur

Alors que nous célébrions notre victoire sur la secte, chacun a senti que quelque chose se passait. Le Voile resté ouvert a libéré quelque chose, et si nous avons vaincu ceux qui pendant quatre années nous ont persécutés, nous demeurons fragiles. D'autant plus que, si certains se transforment sans qu'on sache pourquoi en fey, croyons-nous comprendre, d'autres partent précipitamment... Ainsi, la Meute se retrouve abandonnée, sans ses repères, sans son couple Alpha. Il en va de même pour l'Essaim. Nos coeurs encore meurtris n'ont plus de larmes à verser. Alors, on se tourne vers l'avenir, on espère qu'il sera plus clément, que la nouvelle année sera moins triste que la précédente, qu'après ces pertes, viendront de nouveaux bourgeons et que de cette fin cendrée viendra un renouveau printanier.