→ ORDRE CLANIQUE : Coven → NUISANCE DEPUIS : 28 ans (31 décembre 1996) → SOUS L'EMPRISE DE : Elementaire de Terre - géokinésiste + spécialiste de la transformation de champignons → ERRANCE : Bibliothèque, dans la nature, agence de détectives, avec Ludvig, avec ses amis → TROMPE L'ENNUI : Détective privée avec Aleksei Vassiliev → PROFIL PSYCHOLOGIQUE : Extravertie - chaleureuse - coquine - mutine- charmeuse - passionnée - amusante - téméraire - super enthousiaste - taquine - féministe - tolérante - sans pudeur - parfois puéril à cause de son âge - parfois prétentieuse et un peu capricieuse - ironique - combative - têtue - analyste - manipulatrice et bonne comédienne - patiente - fêtarde - bonne vivante - honnête (sauf en cas de besoin !)- fidèle - câline → AVATAR : Frida Gustavsson → CREDITS : me → MENSONGES : 1057 Morgana Winkler-Schimmel ❦ Valkyrie
| Sujet: Retrouvailles ft Ludvig Jeu 17 Oct - 0:04 | |
| Résumé des épisodes précédents - Morgana Winkler-Schimmel a écrit:
- Après les négociations divines. le 3 mai 2024 - Environ 5 mois de grossesse
Je suis fatiguée. Le stress, l’impatience, la frustration mais aussi l’agacement de voir des êtres aussi puissants se comporter comme des enfants puis voir Fauste attaquée alors qu’elle n’a rien fait… tout cela m’a mise sur les nerfs et je n’ai désormais qu’une envie, celle de retrouver mon nid douillet auprès de mon mari, de me blottir contre lui avec un bon chocolat chaud et plein de choses mauvaises pour la santé mais bonnes pour le moral avant de faire le meilleur dodo de tous les temps. Enfin presque parce que vu le ventre que je me tape déjà, bah, c’est quand même un peu gênant surtout quand on a l’habitude de dormir justement … sur le ventre.
Bref, je finis par dire au revoir à tout le monde, rassurer Constantine, envoyer un message à Fauste pour qu’elle me donne rapidement des nouvelles que je puisse aussi voir avec Ludvig puis je file. La route me paraît silongue à constater, au fil de chemin, les dégâts causés par les divinités surtout. J’essaye, avec ma magie de remettre quelques petites choses mais je me vide vite au final, épuisée dans tous les sens et surtout par la grossesse et je ne remarque même pas que quelqu’un m’observe pendant que je tente d’aider la nature à reprendre sa place. Quand finalement j’en peux plus, je décide de me poser contre un arbre et c’est là qu’ils me choppent. Ils sont deux ! Je sens la magie autour d’eux. Une magie végétale et … aqueuse? Je fronce les sourcils, je tente de me battre aussi, mais ils profitent du moment, de mon instant de faiblesse, pile ce moment où l’on croit que le pire est passé et que l’on est enfin libre, libre de réparer les dégâts et de rentrer à la maison pour frapper. Au moment où celui qui m’attrape par derrière me met du chloroforme sur le nez, la seule pensée qui inonde mon cerveau c’est ma famille, de coeur et de sang et mon bébé. Que va-t-il advenir de mon bébé….
Au laboratoire.
Lorsque je me suis réveillée, j’étais enfermée dans une cellule. Aucun doute possible. Une pièce fermée de l’extérieur, avec un tout petit hublot. Le tout faisant penser à ces “chambres” d’hôpitaux psychiatriques. J’avais mal partout. Non pas parce que je me suis battue ou parce que l’on m’a frappé mais des douleurs d’inconfort, parce que j’ai visiblement été déposée sur le sol sans plus de confort. Je me suis redressée et j’ai essayé de voir à travers cette petite fenêtre ronde. Mais rien. Un couloir blanc. C’est tout. Pourtant, j’entendais des voix. Et … AYE ! Soudain, j’ai eu comme un coup d’électricité dans le bras. Et alors que je l’ai observé, j’ai vu ce petit pansement caractéristique des suites d’une prise de sang. “ C’est quoi ce putain de bordel !” Oui voilà que je me suis mise à jurer et angoisser. Oui, surtout angoisser.
J’ai attendu longtemps avant que quelque chose ne se passe. J’en ai même perdu la notion du temps. Puis ils sont venus me chercher. Masqués. Pour ne pas que je les reconnaisse sans doute. Ils m’ont doguée mais pas de manière médicale. Du moins, pas avec une injection de produits. Puis ils m’ont amenée dans une salle et installée sur une table gynécologique. “Qu’est ce que vous voulez? Qui êtes vous? Que me voulez vous?” Autant de questions que j’ai posé en bouche à chaque fois que j’avais l’occasion de les voir. Mais jamais une réponse. Enfin, la seule réaction était l’apparition de cette ENORME aiguille qui transperçait mon ventre pour aller, je le sait, se planter dans le bébé qui grandissait en moi. Et je finissais toujours par pleurer, frustrée de ne pouvoir pas réagir. Je ne sais pas ce qu’il me faisaient, mais j’étais complètement paralysée. J’avais toujours cette impression d’être enfermée dans mon proprecorps, incapable de protéger mon bébé. Et s’il mourrait? Et s’il naissait avec des tares? Avec des maladies? Des faiblesses? S’il naissait mort? Après chaque séance, je passais donc des heures, assise par terre, les genoux remontés contre mon ventre, dans cette salle blanche, dépourvue de la moindre décoration et du moindre mobilier à l’exception d’un lit. J’ai envie de me battre mais ma magie semble bridée quand ils viennent me chercher. C’est d’un frustrant…
Puis un jour l’espoir est revenu. J’ai entendu une voix connue. Dante. Je me suis demandée ce qu’il faisait ici, mais j’ai vu un changement au travers de mon petit hublot. il n’a plus la même aura mais pire, son comportement n’est plus celui du Sirh que j’ai connu. Il arrive souvent le dos un peu courbé comme s’il portrait le poids du monde sur les épaules, puis une heure après je le revoie passer, fier comme un paon. Un jour, j’ai décidé de me montrer et j’ai tapé sur le carreau quand il est passé dans le premier sens. On a échangé un regard, puis il a continué son chemin. Je n’ai pas compris. Puis quelques jours plus tard, il m’a glissé un mot. Puis une légère discussion, mais au retour, à chaque fois, il m’ignorait…
Le jour J. 10 juillet 2024. Environ 7 mois de grossesse.
Nous y sommes. Après deux mois de séquestration, je me réveille et je vois ma porte entre ouverte. Est-ce un test? Je n’ai pas vraiment le temps de réfléchir que l’alarme du complexe se met à sonner et me vriller les tympans. Il n’y a rien que ma magie puisse faire dans cet endroit alors je sort, dans cette robe horrible d’hôpital et je me mets à chercher une sortie en prenant garde de ne rencontrer aucune personne du complexe. Sauf que ça se saurait si l’on pouvait passer inaperçu en période d’alerte, n’est ce pas? Alors Morgana c’est le moment de montrer que tu es une Valkyrie qui déchire malgré une grossesse à risque, une fatigue à damner et clairement un manque évident de tonus. Mais j’ai été entraînée dans les pires conditions ! Je vais y arriver. Je respire profondément. Je me prépare et j’ouvre une première porte. Bingo un garde qui me hurle dessus de ne pas bouger. “ Sérieusement. Vous m’enfermez là depuis que je sais pas combien de temps et vous me hurlez dessus de ne pas bouger. Plutôt mourir autant vous le dire ! “ Et je me mets en position. Ca ne doit pas vraiment être charmant avec cette fichue robe de chambre fermée par un seul lacet dans le dos, des cheveux si gras qu’ils me collent presque sur la peau et des cernes de trois kilomètres de profondeurs. Mais on s‘en fou ! Il faut sortir ! Aller Morgana. Et quand le type se jette sur moi, la force au fond vole dans les airs. Wah ! Et mon assaillant, saisit par la soudaineté de l’événement se retourne et se prend la porte en pleine poire. Je suis épuisée. Mentalement, moralement, physiquement. J’ai peur aussi, terriblement peur de ce qu’ils ont fait à mon bébé et dè le lendemain, je demanderai à Bastiaan de faire des examens complets pour essayer de comprendre. Mais pour lors, j’ai besoin d’une seule et unique personne. Ludvig. C’est fou, mais à chaque seconde recette fichue séquestration j’ai pensé à lui. Est-ce qu’il a peur? Est-ce qu’il me cherche? Est-ce qu’il mange? Est-ce qu’il dort? Est-ce qu’il ne lutte pas contre son renard? Est-ce qu’il a demandé de l’aide? Est-ce qu’il pense à moi et à notre bébé? Est-ce que je vais un jour le retrouver? Est-ce qu’il a osé aller voir Quinn ou Constantine pour ne pas rester seul dans cette épreuve? Mais au fond, est-ce réellement une épreuve? Parce que plus les jours passaient et plus je me demandais si au fond, quelqu’un me cherchait. Je sais parfaitement que c’est irrationnel. Mais je me dis aussi qu’il existe des délais. On en parlait sans cesse à police secours ou au FBI et même lorsque des disparus du Coven ne sont pas retrouvés ils sont parfois déclarés morts. Hayden en a fait les frais d’ailleurs. Même si officieusement certains continus de chercher, officiellement il faut être réaliste. On ne mobilise pas des gens qui pourraient être utiles ailleurs quand les espoirs sont vains. Et puis, soyons honnêtes, avec une révélation en marche… Enfin, tout ça n’est plus d’actualité. J’ai eu une chance inouïe. Alors que la porte de ma cellule était ouverte, l’alarme a sonné et ils sont arrivés. Quinn, Constantine et Neyth. C’est horriblement honteux pour moi, voire même humiliant, ma fierté en a pris un coup. Mais, quand je les ai vu, je me suis laissée aller. J’ai abandonné le combat mettant ma vie complètement entre leurs mains, épuisée, fatiguée et mon corps en train de lâcher… Mais tout ça c’est du passé désormais, je suis à la maison maintenant. J’ai dit au revoir à mes trois sauveurs. Je les ai remercié en leur faisant un énorme câlin avant de leur demander de passer le lendemain soir. Le temps que je me repose, que je profite de mon mari et que j’aille demander quelques examens à Bastiaan. Je me suis alors retournée, j’ai vu Ludvig et j’ai courru… Ah oui… enfin, au ralenti… Vitesse zéro virgule vingt, ça me paraît cohérent. Je me suis littéralement jetée dans ses bras, toujours au ralenti et j’ai pris une grande inspiration pour sentir son odeur. C’est alors que Fauste est apparue derrière lui et mon coeur a fait un bond. Elle était là, elle l’a soutenu. Et je ne peux expliquer pourquoi, ça m’a réchauffé le coeur de savoir que mon mari n’était pas seul, que quelqu’un d’aussi lucide que Fauste soit restée auprès de lui pour l’aider à se contrôler et à rester focus. Je iui tends alors ma main pour prendre la sienne et je lui souris, toujours dans les bras de Ludvig, pour la remercier. Chaleureusement. Autant que je peux. Et si elle me propose, presque silencieusement, de m’aider, je refuse gentiment, doucement. Je veux prendre mon temps et profiter de mes amis et de ma famille le lendemain, plus en forme et pleinement. Pas pour des choses pratiques, pas pour m’aider ou me sauver, juste pour prendre un thé et manger quelque chose. Les remercier simplement avec un petit geste de la vie quotidienne. Parce que c’est ce dont j’ai besoin là, tout de suite. Des gestes qui paraissent si anodins qu’on les oublie rapidement, mais qui pourtant ont une réelle importance dans notre quotidien. Même si nous l’avons oubliée. Quand finalement nous sommes seuls, après que chacun ait pu se rassurer et se remercier, je glisse à l’oreille de Ludvig “ C’est si bon de te retrouver. Tu veux bien me porter à l’intérieur j’ai envie de m’affaler à tes pieds.” je demande, mettant ma fierté de guerrière de côté pour juste profiter de la force surhumaine de mon cher et tendre. “ Ca va?” je demande finalement d’une voix faible. My love « L'amour n'a pas de limites tant qu'il est vécu à cent pour cent » code: @DMTH |
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