Sujet: Type de sorcellerie † Les Tisserands Dim 5 Juin 2016 - 0:08
Les Tisserands
Les Enfants de Salem
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Les artisans de la magie
Description
Origine Indo-européenne, celtique, greco-romain. Légende Les sorciers de Salem. Type de magie Tisserands.
Ceux qu'on appelle les Tisserands sont à proprement parler ceux pratiquant la forme de magie la plus moderne (usant le plus d'outils, de rituels, de sortilèges) et chez laquelle les différences entre magie blanche, noire ou rouge se brouillent. C'est sans doute la forme de magie la plus aboutie, car touchant à tous les domaines. C’est aussi la plus facile d'accès, sans doute parce que sa transmission se fait par écrit, notamment à travers d'antiques grimoires familiaux.
Les Tisserands sont originaires d'Europe, mais ont ensuite convergé vers l'Amérique lors des grands empires coloniaux. En réalité, ils ont surtout fui les chasses aux sorcières en Europe, particulièrement en France, Espagne et Écosse pour se retrouver en Amérique, terre pleine de promesses où ils renouent avec le chamanisme en rencontrant les Amérindiens. Hélas, la chasse aux sorcières les a suivis et Salem les frappe durement. Afin de fuir une énième fois ces traques, ils se dépouillent complètement des artifices et croyances païennes pour épouser le verbe, remplaçant les chaudrons par de la sauge et de l’encens, les langues éteintes par d’élégantes formules et surtout, ils apprennent à dissimuler leur magie, à la rendre en apparence, moins féroce, moins impressionnante, rompant avec les sacrifices d’autrefois.
Avant toute chose, un tisserand est un tisseur, qui sait distinguer les fils de la magie, les dénouer pour créer de nouveaux noeuds et de nouveaux sortilèges. Si ce sont les chamans qui ont inventé les toutes premières potions, tracées les tous premiers cercles, les tisserands sont ceux qui ont créé les premières formules et les sortilèges qu’aujourd’hui tout sorcier expérimenté se doit de connaître. Ce sont eux également qui ont transposé en premier la magie par l’écrit, rompant avec l’antique tradition orale, comprenant que la modernité pouvait permettre de conserver la magie. Mieux encore : la rendre plus forte. Être Tisserand, c'est pratiquer une forme de magie moderne débarrassée de toute croyance hormis en la magie et en sa propre puissance.
Se détachant des anciennes pratiques, les tisserands ont appris à puiser en eux-mêmes pour générer leur propre magie. Ainsi, ils développent leurs propres dons selon la voie choisie. Ayant fait le choix de se cacher, ils ont vite compris que seuls les frères et leurs sœurs sorciers pouvaient les aider. Ce sont eux qui ont construit les premiers Coven, abandonnant l’idée de servir de guérisseurs pour les humains. Ce sont eux qui, lorsqu’ils ont intégré le Magistère, ont proposé d’écrire les règles qui avaient été jusqu’à présent uniquement partagées à l’oral via la tradition et l’éducation. On raconte aussi qu’ils auraient participé à la modernisation de celui-ci et à son ouverture vers les autres clans.
Chez eux, le sabbat est très important et se pratique en groupe, en Coven, en cercle de sorcier. La pleine lune est le symbole à la fois de la toute-puissance magique, mais aussi de la féminité qui s'exprime dans la magie (celle-ci étant une force féminine par excellence). Ayant appris et hérités de toutes les pratiques magiques ancestrales qu’ils ont su remanier afin d’en tirer des rituels complexes, ils s’en sont toutefois affranchis comme des barrières séparant les couleurs de magie. Ainsi, ils savent naviguer entre la magie blanche (protéger l'équilibre) et la magie rouge (l'utilisation des énergies vitales et sexuelles) tout en se méfiant de la magie noire (l'accumulation de pouvoir pour soi).
Croyant fermement en une magie se transmettant plus aisément, se creusant en soi, ils accueillent plus volontiers en leur sein les médiums voulant s’élever comme sorciers, mais peuvent aussi accueillir quelques humains travailleurs ayant ouvert leur troisième œil. Un tisserand est avant tout quelqu’un capable de percevoir les fils de la magie, pouvoir en distinguer ses propres dons, puiser en eux sa propre magie et tisser à travers elle et bien sûr des supports tels que les cristaux, runes, grimoires, encens, et autres outils de quoi répéter d’antiques rituels, moderniser certains voire en inventer pour les plus audacieux.
Les tisserands sont d’habiles artisans, des travailleurs sans relâche qui apprennent toujours et encore. Pour eux, l’échec n’est qu’un apprentissage. La seule limite est notre esprit, si bien que lorsqu’on arrête de travailler, d'œuvrer pour la magie, ils pensent qu’on sombre dans la léthargie qui embourbe l’âme. En effet, acquérir ses propres pouvoirs ce n’est possible que par le travail en façonnant la magie à l'intérieur de soi et cela peut prendre des années, des décades, ainsi les plus pressés en passeront par des pactes avec des esprits (mais il y a toujours un prix à payer pour cela).
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Sujet: Type de sorcellerie † Les Tisserands Dim 5 Juin 2016 - 0:38
Les voies et les arcanes
Les pouvoirs développés
Les pouvoirs et les capacités des tisserands se développent généralement selon une direction qu'ils prennent durant leur enseignement, mais aussi dans leur vie. Ainsi, un tisserand se dirigeant vers la divination pourra difficilement changer de voie pour pratiquer la téléportation par exemple. Le tisserand choisit une voie et, en fonction de celle-ci, une inclinaison ainsi qu'une spécialité qui peut se développer par la suite. Ses dons se développent naturellement au sein de cette voie choisie et sont donc tous en lien avec celle-ci !
La voie de l'illumination : Les tisserands se penchant sur les chemins de la destinée peuvent l'influencer. C'est la voie de la chance ou de la malchance, de l'intuition, pressentir les choses, qu'elles viennent du passé ou du futur, mais aussi influer la destinée ou bien la percevoir. Évidemment, leurs visions du futur sont l'une des nombreuses possibilités et parfois manipuler ce pouvoir, c'est précipiter un futur qui n'était qu'hypothétique. Il faut donc user d'adresse et d'habileté. Ceux maniant cette magie sont bien souvent lunatiques, du moins la tête dans la lune, pas réellement présents ou difficilement. On les nomme Prophètes ou Visionnaires et on les craint autant qu’on les respecte.
La voie de l'esprit : Ils cherchent à s'élever spirituellement, à se connecter au monde éthéré comme au monde réel. Cela passe par une recherche d'une plus grande connexion avec les esprits des morts et surtout des vivants. La télépathie, donc. D'autres capacités peuvent se développer autour et en lien avec l’esprit comme l'empathie, la manipulation des émotions, des phobies ou des rêves. Certains sont capables de générer des illusions. Le monde des rêves est à la fois un refuge et un lieu de perdition, car tant d'esprits leur ouvrent leurs portes.
La voie de la vie : En cherchant à manipuler la vie, on prend d'énormes risques, aussi cette voie-là ne suit en réalité que deux chemins : celui céleste et respecté des guérisseurs, qui modèlent la chair afin de la panser, et celui, plus destructeurs, qui cherchent à blesser, à modeler la chair à leur souhait sans respecter l'ordre de la nature pouvant donner des créatures monstrueuses et hybrides. Ils peuvent aussi chercher à manipuler le sang, les organes, ils touchent au sacré, à la vie. Les plus sages d'entre eux savent qu'on ne peut rien créer sans détruire quelque chose en échange.
La voie de la matière : À la différence de la voie de la vie, ils manipulent le non-vivant. Manipuler la matière à plusieurs effets positifs : on peut s'en extraire, passer à travers. Ou au contraire la modifier : faire bouger les objets ou la matière inanimée, en modifier son essence ou sa forme. C’est alors un signe d'une grande puissance. Bien souvent, on se spécialise dans une matière précise ou un moyen de la déplacer, que ce soit de la télékinésie, de la magnékinésie ou bien de jouer au passe-muraille ou encore manipuler les éléments (attention on dit manipuler pas créer.
La voie du temps : Influencer le temps, doux rêve pour certains. Imaginez pouvoir résister à la force du temps, cesser de vieillir ? Ou bien pouvoir manipuler le temps ? Interrompre soudainement sa courbe ou bien simplement la ralentir, idéal pour pouvoir agir rapidement, mais vous pouvez aussi l'accélérer si vous vous ennuyez fortement. Manipuler le temps, pouvoir y sauter, s'y déplacer est un pouvoir immense, mais aussi très rare. Ces tisserands en connaissent donc les limites. Chaque saut dans le temps est une ride qui s'ajoute à leurs traits. Chaque pas en arrière sont autant d'instants manqués dans le présent et le futur, car rien n'est plus traître et voleur que le temps ! [limité à deux joueurs, contactez le staff pour en être !]
La voie du Prime : La magie pure et dure, la voie de l'énergie magique. Une voie subtile et complexe qui permet à celui qui la maîtrise d'enchanter les objets, les esprits, de manipuler du mana pur, de ressentir les endroits où la magie est la plus forte, mais aussi de concentrer la magie en lui ou en un objet. Ils peuvent également absorber la magie des autres, ce qui les rend redoutables. Seuls les sorciers d’un certain niveau peuvent le faire sans risque, de même que renforcer la magie chez quelqu’un d’autre demande une certaine maîtrise. Mais ressentir la magie présente en un lieu et pouvoir la concentrer en eux ou en des objets en font des sorciers indispensables à tout cercle de magie digne de ce nom. Toutefois, la magie est une puissance incontrôlable et pernicieuse, jouer avec peu s’avérer très dangereux. Comme des lucioles cela peut les consumer.
La voie de la force : Manipuler les énergies cinétiques est une voie souvent sous-estimée. Ceux la pratiquant sont perçus comme des ersatz de superman et autres champions des comics, mais ceux-là oublient que l’énergie cinétique n’est pas liée à la force pure, mais plutôt à la vitesse et au poids de l’objet ou du vivant. Les tisserands de cette voie manipulent leur propre énergie et éventuellement celle des objets ou êtres qu’ils déplacent ou touchent. En effet, il est déjà bien assez compliqué de concentrer en son poing toutes ses forces, de pouvoir aspirer l’énergie d’un coup, d’accumuler toute l’énergie en ses pieds et ainsi atteindre des vitesses incroyables, de repousser toutes les limites de son corps pour devenir limite surhumain... Poussé à son paroxysme, le tisserand de cette voie peut être intouchable à condition de rester concentré. Il peut en théorie ralentir la vitesse de tout objet ou être venant le percuter, néanmoins, face à une voiture ou à une balle cela devient très compliqué et le sorcier aura plus vite d’esquiver en se rendant plus rapide.
La voie de l'espace : Ceux la manipulant prétendent pouvoir visiter des dimensions parallèles. Ils peuvent se téléporter où ils le désirent, à condition toutefois de connaître la destination, se déplacer à une vitesse hallucinante ou au contraire à une lenteur exaspérante. Ils peuvent même ralentir leur organisme si cela est nécessaire, pour se sauver d’un empoisonnement par exemple. Mais surtout, ils peuvent passer d'un monde à l'autre, s'extraire de leur propre chair pour voyager sous forme astrale, s'enfoncer dans les Limbes ou visiter l’Outremonde de par le Voile. Dans tous les cas, les risques sont grands : disparaître à tout jamais dans le chaos de l'univers !
La voie de la mort : Avec la voie du Prime, la voie de la Mort est certainement une des plus anciennes et complexes au sein de la magie tisserande. Sous sa forme la plus pure, elle existait même au commencement du monde, les mortels ayant toujours cherché à contrôler les pouvoirs de la faucheuse. Ceux voulant manipuler la mort, que ce soit pour la tromper ou bien la manipuler, s'exposent à de grands dangers. La voie de la Mort et de la décrépitude à évoluer à part devenant ce qu’on appelle aujourd’hui la nécromancie qui permet de bannir ou relever les âmes, de créer des zombies… (voir les nécromanciens, groupe à part).
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Sujet: Re: Type de sorcellerie † Les Tisserands Dim 5 Juin 2016 - 0:38
La magie Tzigane
La sorciers du Mississippi
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La sorcellerie chez les gitans
des Tisserands particuliers
Qui mieux que les gitans ont su tirer les enseignements des antiques pratiques magiques, mêler les différentes cultures pour en tirer la quintessence ? Qui mieux qu'eux pouvaient comprendre qu'on pouvait démêler les fils de la magie pour construire une gigantesque tapisserie qu'on pourrait transmettre en des grimoires pour les générations futures ? Les Tziganes ont connu bien des persécutions, autant que les enfants de Salem si ce n'est plus.
Pendant que les enfants de Salem s'unissaient en Coven, les Tziganes sillonnaient les routes. Comme eux, ils ont construit des communautés. Comme eux, ils vivent cachés, transmettant leur savoir et leur tradition autant par l'oral que par l’écrit. Ils ont appelé de leurs erreurs passées et ont su en tirer les meilleurs enseignements et ainsi éviter de retomber dans les antiques querelles.
Ainsi, la magie gitane est une itération de celle des enfants de Salem, une autre proposition de la magie Tisserande s'inscrivant dans une histoire en parallèle, qui a de si nombreux points communs qu'on les confond parfois. Toutefois, on peut les distinguer en cela : les Tziganes ne sont jamais très éloignés des pratiques païennes qu'ils ont embrassées par le passé. Ainsi, l'équilibre de la nature leur importe tout autant qu'aux chamanes et aux wiccans, mais contrairement aux Covens modernes, ils n'ont pas peur de la magie noire.
Ils s'en méfient néanmoins, car à leurs yeux, la magie noire est pernicieuse. Elle attire le mauvais œil, l'attention des gadjos (non gitans) et menace la vie de toute la communauté. Cependant, gare à ceux qui leur feront du mal ! Seul instant de bascule vers la magie noire autorisé par la communauté : lancer des malédictions redoutables. Et ces dernières ne sont jamais lancées au hasard. C'est une punition, la loi gitane qui s'abat sur celui qui a commis l'erreur de s'en prendre à eux.
Ainsi leur pratique est essentiellement communautaire et tournée vers l'intérieur. On puise la magie en soi tout en cultivant l'art du secret. La magie ne doit pas être utilisée à des fins de se faire remarquer, ou d'impressionner. Au contraire, non seulement, c'est un manque total de sagesse, mais l'on risquerait d'attirer de mauvaises personnes et de mauvaises ondes.
Si le respect des traditions gitanes reste prédominant, il est intéressant de voir comment ils peuvent se nourrir des croyances et traditions des pays où ils se trouvent. Par exemple, la religion catholique s'est imprimée en eux et il n'est pas rare de voir des croix un peu partout ou de l'eau bénite être introduite dans des rituels. Ces derniers sont toujours exécutés en rapport à un vivant et avec de la terre, le lien entre les vivants, les morts et la terre reste à leurs yeux primordial.
Pour pratiquer la magie tzigane, il faut être un gitan. Ces derniers, étant très secrets, ne partagent leurs rituels et leurs traditions qu'avec leurs enfants ou ceux qu'ils auront adoptés. On donne le nom de Chovihanis aux personnes pratiquant la magie au sein d'un camp gitan.
Il est à noter que s’ils n’ont pas autant de voies que les enfants de Salem, on raconte que leur maîtrise de la magie est plus poussée. En mêlant lumières et ténèbres, ils explorent profondément la magie. Et contrairement aux Covens, ils ne redoutent guère le Magistère. Toutefois, il ne faut pas croire qu’ils ne respectent pas les antiques pactes des surnaturelles ni que l’injustice est monnaie courante. Chez les sorciers tziganes il n’y a que trois règles chez les sorciers tziganes, mais y contrevenir s’est s’attirer la justice des anciens qui est redoutables. 1) Ne fuis pas la communauté ; 2) Ne trahis jamais tes ancêtres ; 3) Ne déshonore jamais les tiens.
Les voies tziganes
entremêlant les fils
Chez les tziganes on distingues différentes voies, tout sorcier en choisit une et même s'il peut connaître la théorie des autres , sa pratique se limitera à la voie épousée, souvent déterminée par son héritage, sa lignée et les pratiques héritées de ses ancêtres.
LA VOIE DE LA DESTINÉE - divination - astrologie - précognition On parle de voyance. Immédiatement, vous voyez la boule de cristal et la vieille gitane à la peau usée par le temps, un voile posé sur ses cheveux et des ongles bien trop longs. Ces outils-là, les cartes à tirer, la boule de cristal, bien que toujours utilisée, sont surtout des outils commerciaux, utilisés pour tirer de l'argent d'esprits crédules. La vraie divination passe par la consultation des étoiles, la méditation, et bien souvent par le sommeil. On les dit capables de voyager dans le temps sous forme astrale, on raconte qu'ils descendent des tisseuses du temps, des araignées se déplaçant sur des fils composant chacune une destinée, une vie, on les dit aussi capables de briser le fil ou de le faire perdurer. Si leur pratique est souvent rémunératrice auprès des gadjo (étrangers au camp), la vraie divination qui demande du temps et de la rigueur est davantage tournée vers la communauté et sa préservation.
LA VOIE DE L'ÉQUILIBRE - eau, terre, feu, air La magie tzigane passe par l'équilibre avant tout. On maintient un équilibre. On demande à la nature de nous aider, de nous guider, mais aussi de nous venger. Il n'y a pas de mage de feu chez les gitans, mais quelqu'un dont la chair ne sera pas consommée par les flammes. Il n'y a pas de mage de l'eau, mais quelqu'un qui ne mourra jamais noyé. Les équilibristes sont des touche-à-tout, qui demandent aux éléments de les aider, à la nature de soigner, guérir, protéger. Ils ont une connaissance très fine des herbes et plantes. Leur approche les rend proches spirituellement des wicans, ils peuvent même pratiquer avec ces derniers, mais la méfiance qu'ils peuvent avoir des gadjos les pousse en général à rester au sein du camp gitan. Ils usent de leurs dons pour soigner, faire fleurir les jardins du camp, faire pousser des plantes médicinales, préserver le camp des intempéries et maladies.
LA VOIE DE L'ENCHANTEMENT - protections, malédictions, et filtre d'amour Les enchanteurs sont parmi les sorciers gitans les plus célèbres après les voyants, ils manipulent l'esprit et les émotions, ils n'ont leur pareil pour défaire une malédiction, éloigner le mauvais œil ou au contraire, l'attirer sur quelqu'un. Ils fabriquent des philtres d'amour, provoquent la chance ou au contraire, l'éloignent. Leurs enchantements sont des plus redoutables et reposent sur la puissance des mots, l'impact des rituels, ils usent de cheveux, d'objets personnels, et crachent beaucoup. Ils sont très redoutés par les gadjos, les non gitans, qui les accusent de bien des maux et cependant viennent réclamer leur magie lorsque le sort s'acharne sur eux. Précision un gitan ne brisera jamais une malédiction lancée par un autre gitan, question de respect, inutile de les supplier ou de les menacer ça marchera pas.
LA VOIE DES ESPRITS - spiritisme, possession & exorcisme, invocation d'esprit, vagabondage. L'on trouve dans cette branche tous ceux en lien avec le monde des esprits, généralement ce sont des médiums qui se dirigent vers cette branche de magie, ceux qui y brillent le plus sont ceux dotés du don de vagabondage leur permettant d'aller et venir dans le monde des morts. Ce type de magie est très ritualisé, on ne plaisante pas avec la mort et encore moins avec les esprits des ancêtres. Même si la pratique peut être rapprochée du chamanisme et du spiritisme, les Tziganes se distinguent par un rapport à la tradition et aux ancêtres. Les sorciers de cette branche pratiquent les rituels funéraires, ils sont aussi consultés pour savoir si les ancêtres sont en accord avec telle décision, très impliqués dans la vie de la communauté, on dit d'eux qu'ils marchent entre les deux mondes. Seuls les plus anciens sont habilités à pratiquer les exorcismes, et à poser les glyphes pour protéger les plus jeunes des possessions qui peuvent survenir avec cette pratique magique. Précision les Tziganes n'invoquent pas de daïmons, évitant de jouer avec des esprits trop puissants.
Les outils
supports mystiques
Les sorciers tziganes ont des supports propres à eux qui ont par la suite été utilisés par d'autres sorciers et même des médiums.
TAROT - voyance et prédiction Le Tarot est par essence tzigane, ces cartes qui révèlent l'avenir uniquement dans certaines dispositions sont excessivement complexes à comprendre, et pendant bien des siècles elles étaient l'apanage des sorciers tziganes jusqu'à ce que leur savoir soit connu de tous. Les Tziganes sont cependant les maîtres dans le domaine, et peuvent même s'amuser à fausser un jeu, si ce dernier est mal utilisé.
MAUVAIS ŒIL - protections et malédictions La magie tzigane passe par deux éléments cruciaux : se protéger d'un mal extérieur et rendre justice à un tort qui leur a été fait à travers une malédiction. Dans les deux cas, le mauvais œil est le nom qu'on a donné aux pratiques gitanes. Le mauvais œil est censé protéger, mais s'il est bravé, il peut devenir une malédiction.
MALÉDICTION - une forme de justice Si la grande spécialité des gitans est bien la malédiction, il ne s'agit pas pour autant d'en jeter à n'importe qui et encore moins d'agir n'importe comment. Jeter une malédiction est le seul et unique moyen qu'ont les gitans de rendre justice. Quand quelqu'un leur a fait un tort et qu'il s'en tire à bon compte, ils lui jettent alors une malédiction, souvent assez en accord avec le mal causé, qui peut devenir un véritable calvaire pour celui la subissant. Ils ne retirent jamais de malédiction, mais n'en lancent pas non plus sans d'excellentes raisons.
Les gardiens
ceux qui veillent
CALUSARI - les protecteurs Ce sont des hommes, chargés du savoir des anciens et des traditions, ils sont vêtus de noir et se déplacent toujours en petit groupe. Leur mission principale est de veiller sur les leurs, c'est-à-dire tout enfant doté de capacité qui est dépassée par sa magie, ou ayant simplement dépassé ses limites. Ils pratiquent des exorcismes, privent certains enfants de pouvoirs qui les dépassent ou risquent de les tuer. Pratiquant cela en silence et en secret, ils font tout ce qu'ils peuvent pour que cela reste entre eux.[/justify]