Releveurs de morts, créateurs de zombies. Les nécromancien·ne·s ont rarement une réputation qui joue en leur faveur. Dormant le jour, relevant la nuit puisque leur pouvoir ne fonctionne que lorsque le soleil est couché, on pourrait presque les prendre pour des vampires.

Les nécromancien·ne·s sont une catégorie spécifique de sorciers. Ils/Elles ont leur propre histoire, et leurs propres us et coutumes, c’est pour cette raison qu’ils/elles ont un sujet descriptif à part. Mais un nécromancien·ne·s est un sorcier.

Comme les autres sorcier·ère·s, vous avez beaucoup de diversité de jeu et de clan. Pour cette raison, nous vous conseillons de lire TOUS les sujets afin de ne pas rater votre petite pépite. Nous avons cependant tenté de flécher votre lecture.


Ces liens vous renvoient vers les sujets qu'il est obligatoire de lire pour bien comprendre les nécromancien·ne·s et leurs univers.

† Description des nécromants (Ce sujet)
† Les informations capitales
† Les niveaux d'apprentissage
† Us et coutumes magiques & Convenances sorciers et nécromanciens
† Lexique
† Le Magistère & Les lois de la Magie
† Les règles de combats et les relations entre espèces
† Lignées sorciers & nécromanciens
† Les zombies et les goules


† Le Vaudou
† Les Lignées vaudou


† Mawuipa
† Gitans
† Le Coven

À noter:

† Les Liches

Le voodoom aussi appelé le vaudou ou le vodou peut être pratiqué par les nécromanciens aux origines haïtiennes, antillaises, thaï ou louisianaises à moins qu’ils n’aient embrassé cette religion par la suite (voir le sujet du vaudou dans le chamanisme). En effet, celle-ci étant fortement présente en Louisiane et dans les Antilles, mais également présente en Thaïlande, les nécromanciens originaires de ces endroits seront baignés dedans et pourront plus aisément la pratiquer.

La différence avec le nécromancien non vaudou se situe dans le fait de faire appel aux Guédés, des Iwas (divinités vaudou) liés à la mort lors de leurs rituels magiques. Ces rites deviennent dès lors des prières à un Guédé choisi par affinité avec le mort qu’on souhaite relevé. Au lieu de verser son sang, le nécromancien offrira du rhum, de la nourriture, des cigares, de la musique, et parfois même un animal en sacrifice au Guédé qui l’aidera à relever le mort.

Les Guédés sont les esprits de la mort qui forment une famille bruyante, grossière, sexuelle aimant rire et s’amuser. Ils s’adonnent au banda, une danse très suggestive qui ferait rougir les plus coincés. Amateurs de piments crus, de cigare, de bonne bouffe et de rhum, il est aisé de les contenter. Ce sont des psychopompes qui ont pour rôle de mener les morts vers l’autre rive et les empêcher de revenir dans le monde des vivants. Ce sont eux avec qui le nécromancien vaudou va négocier, afin que les morts lui obéissent.

Voici les membres de cette famille si particulière, du moins les plus connus !

BARON SAMEDI - le maître de la mort
Loa de première importance le Baron Samedi est le chef des Gédés qui sont les Loas de la mort, sa femme est la Grande Brigitte. Véritable dandy, il ne quitte jamais son habit noir et son haut de forme, il a toujours un énorme cigare à la bouche, des gants blancs et le visage peint en blanc. Les cérémonies de magie et de sorcellerie qui lui sont consacrées ont lieu dans les cimetières ou à la croisée des chemins. On lui sacrifie boucs et coqs noirs, son attribut est une croix noire et ses couleurs sont le noir et le violet. Il est le premier des Guédé auxquels les nécromanciens vaudous font appel, en le priant, en négociant, on peut obtenir de lui qu’il permette aux morts de se relever.

MAMA BRIGITTE - la gardienne des morts
Secondant son époux le baron samedi, elle veille sur les morts. Image bienveillante, elle veille à la survivance de la mémoire des défunts parmi les vivants. Guidant parfois les âmes égarées jusqu’à leur tombeau, son lien est d’autant plus fort avec les âmes des femmes trépassées particulièrement sous la violence des hommes. Gare à la colère de Mama Brigitte, si vous êtes un époux violent, passez votre chemin ! Comme tous les Guédés, elle aime le rhum qui est une offrande qu’elle apprécie particulièrement. Réputée pour ses formes généreuses et sa chevelure rouge comme le feu, elle serait liée à Brigit dans la mythologie celtique. Pour relever une femme, mieux vaut la prier elle, selon vos raisons de relever la personne elle pourrait vous offrir une aide plus ou moins généreuse.

BARON LA CROIX - le philosophe de la mort
Baron la Croix est le grand philosophe de la triade des Barons. Sophistiqué, il est celui qui va chercher les morts pour les accompagner au cimetière. Il est accompagné de papillons noirs signalant sa venue. Spirituel, il aime théoriser sur l’absurdité de la mort tout en s’appuyant sur sa canne au design élaboré. On peut tenter de négocier afin de retarder son arrivée, et arracher à un mourant quelques bribes de paroles, confessions, en plus.

Les autres membres de la famille se nomment :
- Baron Cimetière (gardien des cimetières, il porte un smoking et un chapeau haut de forme, aussi impatient que le Baron Samedi il aime à se donner des airs de nobliau),
- Baron Kriminel (patron des criminels morts, à appeler quand on veut relever un criminel),
- Guédé Nibo (jeune homme décédé de manière violente par le Baron Kriminel, il est bon de l’appeler pour relever une victime et plus encore, obtenir un témoignage),
- Linto (de petite taille, généreux et adorant faire des cadeaux, particulièrement aux plus jeunes)
- Cap’taine Guédé, (sinistre personnage habillé d’un costume blanc, à la mâchoire bandée et buvant le rhum par les oreilles),
- Oussou, (fossoyeur alcoolique très peu recommandable),
- Guédé l’Orage et Major-Ti-Wawè, (comploteurs de première, ne rêvant que de prendre la place de Nibo auprès de Baron Samedi et de Maman Brigitte),
- Et le reste de la famille plus méconnue: Guédé Fouillé, Guédé Loraj, Papa Guédé, Guédé Ti-Malice, Guédé Plumage, Brave Guédé, Guédé zareyen.

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En outre des pratiques de la nécromancie avec les Guédés, le vaudou est également une religion avec ses cérémonies. Les nécromanciens s’intègrent évidemment dans les pratiques religieuses et participent aux rituels où sont invoqués les Loas. Ces divinités vaudou ne sont pas toujours très fans des Guédés, aussi les nécromanciens sont rarement des prêtres vaudous et dirigent encore plus rarement les cérémonies.

Les cérémonies se font au sein d'un hounfor (temple vaudou) et sont dirigées par un Houngan (prêtre vaudou) ou son équivalent féminin la Mambo. Le Hougan et la Mambo sont souvent munis d'une calebasse emplie de vertèbres de couleuvre qui les différencie des autres pratiquants. La cérémonie se déroule en deux temps principaux : l'appel des Loas et le sacrifice. Le prêtre menant la cérémonie est entouré par les initiés remplissant ces rôles : musiciens, danseurs, commanditaire, sacrificateur, cheval (possédé par les Iwas) et spectateurs. La cérémonie implique des objets sacrés.  Ce sont des wangas, ils sont destinés à capter les esprits, bénéfiques, maléfiques ou protecteurs. "Wanga" signifie fétiche.

Les Iwas invoqués servent de guides pendant les cérémonies, souvent ils se manifestent par l’acte de la possession, soit du prêtre soit d’un cheval. Les rituels les plus complexes demandent de l'énergie et un grand sacrifice tandis que les plus simples ne requièrent parfois qu'une simple prière. Les vévés sont des symboles que les prêtres dessinent lors des cérémonies, mais aussi pour protéger un lieu. Ils sont chargés de puissance, comme peuvent l'être les runes. Parfois, ils peuvent même ouvrir des portes entre le monde des vivants et celui des morts. Ces vévés sont bien sûr maîtrisés par les nécromanciens vaudous !