Les sorcier·ère·s sont des humains capables de voir au-delà du voile, de manipuler les flux de magie à leur convenance. Ce sont des manipulateurs de magie, des lanceurs de sorts, des ensorceleurs, des magiciens. Les humains les ont toujours perçus comme à la fois une menace (fiancés du démon, serviteurs du malin), mais aussi un bienfait (l’importance du sorcier·ère·s dans la tribu). Bien des noms leur ont été donnés, pas tous très sympathiques, mais nous garderons celui générique de « sorcier·ère·s »  pour les qualifier.

Pour mieux appréhender ce qu’est le monde des sorcier·ère·s, il est important d’avoir quelques notions de vocabulaire (en savoir plus, le lexique)

Quel que soit le type de magie pratiquée, tous les sorcier·ère·s ont des caractéristiques communes : leur corps est humain, seul leur esprit est sorcier·ère·s. Ils n’ont pas plus de force, de rapidité, de longévité que les autres humains. Leur esprit est juste capable de percevoir le flux de magie et de le manipuler. La magie revêt plusieurs formes, mais son utilisation puise toujours son énergie dans le pratiquant et dans la magie autour de lui.

Cette magie qu'ils ont en eux se manifeste sous des dons : le don du troisième œil, celui de percevoir l'autre monde, de sentir la présence des esprits voire de communiquer avec eux, de voir les auras comme les flux de magie (en savoir plus sur les facultés innées des sorcier·ère·s ) et le don de magie, inné, hérité de ses parents, de sa lignée ou cumulés en soi avec les années, l'apprentissage (en savoir plus sur l'apprentissage).

Les sorcier·ère·s vivent et pratiquent leur magie en communauté (en savoir plus sur le coven). Cela les rend plus forts et leur permet de survivre plus longtemps. Il existe évidemment des solitaires, mais ils sont rares, surtout depuis l'Inquisition qui a marqué une fracture entre les sorcier·ère·s et la société humaine. La révolution industrielle n'a rien arrangé : la magie a diminué, ce qui a renforcé leur esprit communautaire. (en savoir plus sur le magistère).

Les sorcier·ère·s croient en les anciens dieux païens, des anciennes religions telles que le chamanisme ou encore la Wicca. Leurs croyances sont aussi importantes à leurs pratiques que la magie. ( en savoir plus sur les célébrations ) Il existe plusieurs croyances essentiellement déterminées par la culture, les origines :

• la wicca
  
• la magie tzigane
  
• le vaudou
  
• le chamanisme
  

Très souvent, ces croyances déterminent également le type de magie et la manière de voir le monde.

On distingue plusieurs types de magie :

• L'alchimie
  
• La magie élémentaire
  
• La magie tisserande
  
• La magie tzigane
  
• Le chamanisme
  
• Les daïmonistes
  

Ce choix de type de magie dépend souvent des origines du sorcier ainsi que de la lignée dont il est issu. (les lignées).

Au-delà du type de magie exercé, il y a la couleur de la magie. On distingue la magie blanche, en connexion avec la nature, respectant l'équilibre des forces naturelles, de la magie noire, une magie égoïste souvent méchante où le sorcier cherche à tirer profit de sa magie voire de l'utiliser afin de nuire, se venger ou écraser ses ennemis. Et puis, il y a la magie rouge, ensorcelante, sensuelle, mais aussi violente, sanguinaire. La magie rouge est une forme de magie ancestrale impliquant des sacrifices et d'utiliser ses émotions ainsi que celles des autres. De nos jours, la magie rouge n'est guère plus pratiquée hormis pour quelques philtres d'amour.

La magie est une énergie présente dans le monde entier. Une énergie puissante et pleine de vie. Elle est encore plus présente dans l'Autremonde (en apprendre plus sur l'origine de la magie). Même la magie des morts des nécromants est perçue par eux comme vitale. La magie est source de tout pour les sorcier·ère·s. Si vous leur enlevez leur magie, vous leur enlevez leur goût de vivre, vous leur arrachez leur énergie, leur centre d’intérêt, et leur nature profonde. C’est un trait commun à tous les sorcier·ère·s qui leur permet à tous de s’unir en dépit de leurs différences. Les sorcier·ère·s manipulent la magie, même s'ils en conservent une partie en eux. Ce sont des sculpteurs.

Pour exercer la magie, les sorcier·ère·s ont besoin d'outils : les rituels sont la meilleure manière de s’y prendre. Chaque forme de magie a ses propres rituels qui évoluent selon les origines et la mouvance du sorcier. Même s'ils sont très différents, tous les rituels ont une base commune : les formules magiques, psalmodies, les pentacles tracés sur le sol, les herbes pouvant être brûlées, les bougies, l’encens, le sang aussi sacrificiel, les cristaux, l’alignement des planètes, etc… Pour en savoir plus,  les informations capitales.

Pratiquer la magie peut avoir quelques effets secondaires. Tout sorcier sait qu'il doit garder à l'esprit les lois de l'équilibre s'il ne veut subir le triple retour. Ainsi, il faut donner pour recevoir et la magie demande une grande quantité d'énergie. C'est pour cela que les sorcier·ère·s se réunissent, à plusieurs ils sont plus forts, et ils peuvent également se protéger.

En effet, pratiquer la magie demande aussi quelques précautions. Premièrement, il ne faut jamais révéler son véritable nom à qui que ce soit, car le nom possède un grand pouvoir magique. Il faut également porter des amulettes de protection et des tatouages, pour éviter de subir trop de contrecoups ou des attaques ennemies. Enfin, notez qu'un sorcier est particulièrement vulnérable au moment de lancer un sort et qu'interrompre une incantation a de graves conséquences, entraînant parfois la mort. (en savoir plus)

Enfin, contrairement à la croyance populaire, tous les sorcier·ère·s ne sont pas forcément nés d'une lignée. Les humains comme les médiums peuvent potentiellement, avec un long apprentissage, et un mentor, (ainsi qu'un bon grimoire) devenir des sorcier·ère·s. (voir les évolutions possibles). Les médiums peuvent paraître très proches d'un sorcier·ère·s d'ailleurs, partageant un même éveil à la magie, de semblables capacités (précisions sur les auras). La différence se situe dans le fait que les médiums ne pratiquent pas la magie, ils ont donc un lien plus naturel avec les esprits qu'ils n'invoquent pas. L'exception sera les chamanes qui peuvent marcher à travers le monde éthéré. De manière générale, les sorcier·ère·s préfèrent invoquer les daïmons, plus puissants et davantage capables de les aider. (en savoir plus)

Enfin, si quelques termes vous paraissent compliqués ou des questions demeurent, n'hésitez pas à explorer les annexes générales du forum ou à venir nous poser des questions.