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 Et ça, tu crois que Marie-Antoinette approuverait ? - feat Roderick

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Elinor MacRae
→ ORDRE CLANIQUE : La Guilde - Traqueuse
→ NUISANCE DEPUIS : 33 ans
→ SOUS L'EMPRISE DE : Dissociation (peut faire deux actions en même temps)
→ ERRANCE : Vous voyez la carte de la ville ? Bah quelque part par là, dans un rayon de 100 km.
→ TROMPE L'ENNUI : Wedding Planner
→ PROFIL PSYCHOLOGIQUE : Pour le commun des mortels : Discrète. Effacée. Bosseuse. Efficace. N'a pas peur de se remonter les manches. Cynique. Blasée. Manque d'empathie. Commerciale. Renfermée. Avec sa sœur : Douce. Tendre. Dévouée. Drôle. Taquine. Un peu sévère. Trop inquiète. Protectrice. Fragile. Pleine de rêves inavoués.
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Et ça, tu crois que Marie-Antoinette approuverait ? - feat Roderick SzR0PCZA

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→ MENSONGES : 42
Elinor MacRae
✁ Traqueur•se
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MessageSujet: Et ça, tu crois que Marie-Antoinette approuverait ? - feat Roderick   Et ça, tu crois que Marie-Antoinette approuverait ? - feat Roderick Icon_minitime21/6/2024, 23:41

Février 2024

Faire des rencontres était de loin l'une des choses qui lui déplaisaient le plus dans la vie. Elle n'avait pas le choix, elle faisait un métier plutôt mondain. Elle avait le choix en revanche de revoir ou non les personnes qu'elle pouvait rencontrer dans son travail. La plupart du temps, d'ailleurs, elle faisait en sorte d'éviter le plus possible de parler aux invités, même si elle devait aussi jouer son rôle commercial jusqu'au bout. Elle pouvait ne pas rester jusqu'à la fin de chaque soirée, mais elle y tenait, surtout depuis qu'elle n'avait plus Emily à la maison. C'était autant un moyen de s'assurer que tout se passait au mieux jusqu'au bout qu'un moyen de ne pas rentrer trop vite dans cet appartement trop vide.
Si elle devait être vraiment être honnête avec elle-même, elle ne savait plus vraiment si elle se faisait un devoir de penser qu'elle trouvait tout ceci ridicule ou si ce travail commençait à simplement la rendre plus cynique qu'elle ne pouvait l'être à l'origine. Aurait-ce été un mal, d'avouer aimer toutes ces fanfreluches et ces petites choses qu'elle faisait pour les futures mariées ? Est-ce qu'on pouvait vraiment assumer aimer faire des accessoires de cheveux pleins de fleurs, de perles et de papillons quand on est aussi une tireuse d'élite ? Parfois, elle se demandait laquelle des deux était réellement sa façade. Pendant un temps, elle pensait avoir continué dans cette voie, sur laquelle Oliver l'avait lancée, parce qu'elle était douée pour ça, et que c'était facile. Elle pouvait travailler de chez elle, adapter ses horaires, ça ne pouvait que coller avec le fait d'élever une petite fille et d'être une traqueuse pour la Guilde. Après leur séparation, elle avait peut-être pris le fait qu'il l'ait aidée à se lancer pour tirer un certain avantage sur elle, mais ça ne collait pas. Elle se rendait peut-être compte, huit ans plus tard, qu'en réalité il l'avait peut-être simplement aidée à faire ce qu'elle avait vraiment envie de faire, et ce pour quoi elle était douée. Et pour être douée, elle l'était. Elle n'avait pas besoin de démarcher les clients, le bouche à oreille fonctionnait très bien.

S'adapter était la partie la plus amusante de son métier. Elle pouvait changer d'ambiance, de style, sans avoir à le supporter très longtemps si finalement ça ne lui plaisait pas trop. Elle se pliait toujours parfaitement et strictement aux demandes des clients : elle ne prenait réellement la main que s'ils le lui demandaient. La plupart du temps, ils le demandaient, car elle allait beaucoup plus vite qu'eux entre son expérience et ses fournisseurs. Lorsqu'elle avait organisé le mariage inter-clan de Morgana Winkler et Ludwig Schimmel, elle avait rencontré beaucoup de personnes. Ce mariage avait été plus simple à organiser que prévu, tout le monde avait plus ou moins été volontaire pour mettre la main à la pâte, au point qu'elle était passée inaperçue... ou presque ! Elle avait eu l'occasion de discuter avec plusieurs personnes, dont un vampire des plus singuliers. Une montagne qui était aussi gentille qu'il était impressionnant. Il était accompagné à l'époque par une jolie louve, avec qui elle avait discuté de façon tout à fait polie aussi. Elle savait très bien comment gérer les potentielles crises de jalousie des couples : elle portait toujours une alliance, et elle avait un mari qui l'attendait à la maison. Un certain Tommy -en réalité le nom de son chat-, un bel italien -ou grec, quand elle rencontrait un italien-, qui travaillait dans un garage -tant qu'à s'imaginer un mari, le mécanicien sexy et travailleur était un bon compromis, crédible- qui gardait leur petite fille, Emily. Un demi-mensonge. Bon d'accord, un huit-dixièmes de mensonge. Elle avait une tonne d'anecdotes sur l'enfance de sa sœur, elle avait simplement besoin de les mettre au goût du jour. On compatissait avec elle, on la remerciait pour son temps et pouf ! Ni vu, ni connu, elle s'éclipsait poliment.

Mais pas avec Roderick. Il avait rapidement décelé une incohérence, il avait juste eu la délicatesse de ne pas le souligner en public, et il avait réussi à la faire rire, ce con. Sincèrement, pas pour la galerie, ni pour faire bien. Ils avaient discuté de façon plus franche, elle lui avait expliqué pourquoi elle avait dit ça, et ils avaient changé de sujet. Parlé de choses et d'autres, et pour une fois, elle n'avait pas été dérangée par l'idée de garder contact avec quelqu'un. Il n'y avait pas d'enjeu, pas d'arrière-pensée, juste le plaisir d'une conversation simple et construite. Il avait vécu beaucoup de choses, par conséquent il avait beaucoup de choses à raconter aussi, même s'il ne cherchait pas forcément à se mettre en avant. De son côté, elle ne cherchait pas vraiment à le faire non plus. Jamais, s'il fallait être honnête. Il ne semblait pas vraiment venir la chercher, c'était ce qui était le plus étonnant, d'ailleurs. Il parvenait à la faire parler d'elle sans pour autant donner l'impression de vouloir le faire. Il y avait chez lui une sorte d'autorité naturelle qui donnait envie de lui faire confiance, même si la traqueuse évitait certains sujets dès qu'elle se rendait compte qu'elle en avait peut-être trop dit. Elle était toujours ainsi : elle se laissait avoir par la dynamique du moment et elle s'en voulait par la suite de s'être autant dévoilée. Comme si c'était un réel problème.
De ces conversations en était sorti que lorsqu'un mariage entre vampires avaient été annoncé, Roderick avait de suite pensé à elle pour l'organiser. C'était toujours les plus gros défis, surtout s'ils voulaient quelque chose d'historique, car ils voulaient souvent des périodes qu'ils avaient connues et se montrait particulièrement exigeant avec les détails. Elle les comprenait, ils avaient d'ailleurs bien raison. Quand on paie un service, il faut s'attendre à ce que celui-ci soit de qualité. Heureusement, le thème qu'ils avaient choisi, le grand vampire le connaissait sur le bout des doigts. Il était intarissable sur le style Rococo, inventé par Marie-Antoinette, qu'il avait connue ! C'était un plaisir d'en apprendre autant. Et d'avoir un aide de camp aussi motivé. Elle avait dû travailler plus que d'ordinaire car le délai avait été au final assez court, heureusement, c'était tombé sur une période relativement calme à la Guilde.

Après des semaines d'intenses préparatifs, tout était enfin prêt. Les noces avaient lieu le lendemain, elle pouvait donc aller dormir sur ses deux oreilles, et puisqu'elle n'habitait pas à côté, Roderick lui avait proposé de dormir dans le chalet qu'il avait construit à l'intention des invités. Une sorte de chambre d'amis, mais le niveau au-dessus, avec un confort qu'elle n'aurait pas exigé mais sur lequel elle ne crachait pas. Elle avait chaleureusement remercié son hôte, qui avait dû deviner son grand sourire malgré le brouilleur qu'elle portait tout le temps et qu'elle ne comptait pas ôter un seul instant, puisqu'elle était en-dehors de la Guilde et de chez elle. Elle avait pris une douche et s'était hydratée, prête à aller dormir. Elle avait son petit rituel, quelque part elle se disait qu'elle avait déjà tout de la vieille fille. Ses petites manies, tout méticuleusement rangé. Son apparence réglée dans les moindres détails, ses produits de beauté quasi sans odeur... Elle prenait soin d'elle, mais parfois elle ne parvenait plus à savoir si c'était pour elle-même ou dans l'espoir que ce soit pour quelqu'un. Elle voulait avoir une apparence impeccable, mais elle ne laissait personne voir son visage, à part des personnes qui la voyaient en tenue pour aller sur le terrain. Combien de collègues l'avaient vue dans ses petites robes aux couleurs claires, d'ailleurs ? Connor ne comptait pas, ils se connaissaient depuis bien trop longtemps. Cannelle, peut-être, et encore, elles ne se voyaient quasiment pas en extérieur. Dans les cas, ce n'était pas parce qu'elle était une fille de terrain, qui n'avait pas peur de se remonter les manches, qu'elle n'était pas coquette. Etait-ce son lien avec Esmée ou simplement un goût qu'elle avait développé avec le temps, une arme, un bouclier contre le reste du monde, elle n'en savait rien, mais ça lui plaisait, dans le fond, d'accorder autant d'importance aux menus détails.

Elle était assise sur le lit en train de parler par messages avec Emily quand elle entendit un bruit qui la fit presque sursauter. Ce qu'elle pouvait être cruche, parfois ! De simples coups sur la porte, pas de quoi faire une syncope. Elinor se leva et alla ouvrir, sans crainte de qui se trouvait derrière la porte. Quand on était l'invitée de quelqu'un d'assez important, et appartenant à un autre clan, on avait souvent la paix, c'était comme un totem d'immunité. Ses pieds nus ne faisaient presque aucun bruit sur le bois brut, et elle regretta presque de ne pas avoir attrapé sa veste, même si ça allait faire bizarre sur son pyjama. Une autre chose qui ne la dérangeait pas, d'ailleurs, mais qui n'avait pas vu de pyjama dans cette vie ? Le grand t-shirt gris la couvrait jusqu'à la mi-cuisse, c'était largement suffisant, et même si une partie du dos était en dentelle blanche, il n'y avait pas de quoi affoler les foules. Comme elle s'y était attendu par ordre de déduction, son hôte était là.

« Roderick ! Pardon, j'étais en train de parler avec ma sœur. Entre, je t'en prie. Enfin, tu es chez toi, cela dit. » Elle s'effaça pour le laisser passer et se permit de fermer la porte derrière lui. « Tu as pu voir le décor ? Je crois qu'on a bien travaillé tous les deux, j'espère que les futurs mariés seront contents. »
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Roderick N. Hawaiki
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→ NUISANCE DEPUIS : 718 ans (dont 35 ans humains)
→ SOUS L'EMPRISE DE : lignée des Betohoh - animalisme
→ ERRANCE : Elysium ou dans la nature
→ TROMPE L'ENNUI : Gardien de l'Elysium - Sire d'adoption de Vanille Hawaiki - Marqué : Virgil Kingla - Protecteur d'Ezechiel Lochlainn
→ PROFIL PSYCHOLOGIQUE : Franc - brute de décoffrage - peu bavard- méticuleux - loyal - - tactile - câlin - rancunier - impulsif - menaçant
Kaolo , le python
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Roderick N. Hawaiki
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MessageSujet: Re: Et ça, tu crois que Marie-Antoinette approuverait ? - feat Roderick   Et ça, tu crois que Marie-Antoinette approuverait ? - feat Roderick Icon_minitime22/7/2024, 16:52

Rode, tu pourrais nous aider à préparer le mariage? On sait pas par où commencer !
“Parce que tu crois que moi oui…” ai-je lancé sur un ton froid et distant comme je sais le faire quand je suis ultra dubitatif face à l’idée que l’on me soumet. “Pourquoi pas Pietro? il serait R.A.V.I de vous aider lui et il aura les idées !” avais-je alors suggéré. “NON!” avaient crié en coeur les deux jeunes vampires. Ah… Me voilà dans l’embarras. “ Il est trop….TROP ! Et en plus on veut un thème particulier et on sait que tu as particulièrement aimé cette époque.” et ma réponse, les bras croisés sur mon torse, le regard complètement perdu dans le vide et l’incompréhension de cette demande.” Oui on voudrait un mariage à la Marie Antoinette ! “ Je me suis littéralement étouffé dans ma salive inexistante. “Sérieusement? Ca me colle à la peau bordel ! Bon je vais voir ce que je vais pouvoir faire mais je ne vous promets rien d’accord ! “ Mais évidemment, comme d’habitude, les gens écoutent à moitié et madame m’a sauté au cou sous le regard affolé de son futur mari. Comme si j’étais un potentiel rival… Pfff.

Me voilà donc avec une doléance des plus étonnantes, je sens que Virgil et Alessandro vont se foutre de ma gueule et que Pietro va m’en vouloir alors je vais l’impliqué dans le truc quand même. Enfin, peut être. Il faut déjà que je trouve de l’aide avant de me liquéfier sur place. C’est alors que je me souviens de ce petit bout de femme qui cherche sans cesse à passer inaperçu. Elinor. Une jolie jeune fille, une médium, wedding planner. Elle a organisé le mariage de Morgana et Ludvig auquel je me suis rendue, en novembre dernier, avec Brook. Lors d’une discussion j’ai compris que Tommy n’était pas Tommy et avec le sourire aux lèvres nous avons pas mal discuté. J’ai compris l’idée de ce semi mensonge mais surtout je ne l’ai pas jugée. A quoi bon de toute façon? Son métier ne doit pas être simple tous les jours. Je prends donc mon téléphone et je cherche son contact. Il est tard, je ne veux pas la déranger donc je lui envoie un message texte.

Et de ce message a découlé de longues séances de conversations autour du thème. J’aurais jamais imaginé qu’un mariage était si long et si compliqué à organisé. Lorsque je me suis marié, tout était beaucoup plus simple. Enfin de mon point de vue. Peut être était-ce parce que j’étais un homme et qu’au fond je n’avais pas mon mot à dire et que je n’ai eu qu’à me présenter en face de la femme qu’on m’avait choisi pour dire oui et me taire. L’amour était surfait à l’époque. Bref, les conversations avec Elinor ont été très intéressantes et j’ai pu lui donner des détails concernant Marie-Antoinette que personne n’a pu avoir sans la connaître. Mais comme les jeunes mariés, sont eux aussi des passionnés de cette période, ils sauront comprendre les références. Elle aimait aussi énormément la couleur et les formes géométriques. Ainsi, Elinor a pu s’amuser avec tout un tas de formes et de décorations exentriques. La préparation a mis des semaines à se peaufiner mais finalement, nous y voilà.

Pour l’occasion, j’ai quand même proposé à Elinor de dormir au chalet en précisant tout de même à Virgil de pas popper à volonté, Ezechiel de faire attention de même que Vanille. Elle a tellement bossé il faut qu’elle se repose avant le jour J. Elle m’a remercié chaleureusement et même si les traits de son visage ne sont pas forcément bien visibles de par le camouflage qu’elle s’impose presque tout le temps. Je ne lui ai jamais posé de questions à ce sujet mais j’imagine que comme la plupart des membres de la Guilde, elle a ses propres outils de camouflage et de défense. Et oui, je le sais, par déduction. Il ne faut pas être une flèche pour le comprendre. Ou juste être vieux et expérimenté me suffit aussi, peut être. Bref, tout ça pour dire que son langage corporel parle pour elle, quoi qu’il arrive et je sais que ma proposition lui est allée droit au coeur. C’est donc avec un grand sourire, que je me dirige vers le chalet et que je toque à la porte - ce qui est étrange je dois le dire - pour demander l’autorisation d’entrer et savoir si elle a tout ce dont elle a besoin. Et, quand elle ouvre la porte, c’est un grand sourire, peu commun me concernant, qui l’accueil. “Merci ! Et non même si je suis chez moi tu es mon invitée donc tu es en droit de me dire non, tu sais.” je rectifie. Elle a le droit à son intimité et surtout elle est mon invitée, ma protégée. Une protégée en petite tenue qui laisse suggérer pas mal de choses et si le Roderick d’avant Brook y aurait été complètement imperméable, désormais, celui que je suis penche la tête sur le côté en s’imaginant… non on remballe l’imagination et on se concentre ! “Ne t’en fais pas ils vont être ravis ! Il y a même des détails que tu as réussi à coller au décor qu’ils n’avaient pas prévu ! Ils vont être estomaqués j’en suis certain !” Je reste près de la porte, cependant, pour ne pas trop empiété sur son espace vital et continue. “ Mais toi, ça va? Pas trop fatiguée? Tu as tout ce dont tu as besoin? Et Emily, elle va bien? Elle est fière de sa grande soeur?” je demande en chaîne avant de sortir un petit carnet de ma poche. Un carnet que j’ai commencé pour Elinor. J’ai pris le temps de dessiner tous les éléments du décor avant d’y ajoute dans un coin les mariés et dans l’autre elle et moi. Pour les autres pages, elle pourra y faire ce qu’elle veut, un peu en mode scrapbooking, pour continuer de raconter son histoire. Ainsi, quand elle finit de me répondre, je lui tend le carnet assez grand et épais tout de même. “ Pour toi, pour écrire ton histoire, si tu veux.”


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Elle est la la rose dont les épines ont piqué mon coeur. Mais son sommeil éternel me l'a arraché. Depuis, j'erre sans but ...
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MessageSujet: Re: Et ça, tu crois que Marie-Antoinette approuverait ? - feat Roderick   Et ça, tu crois que Marie-Antoinette approuverait ? - feat Roderick Icon_minitime24/9/2024, 12:21

Être dans la peau d'Elinor revenait à vivre de constantes montagnes russes et contradictions. C'était presque usant d'être toujours un savant mélange de tant de choses différentes et qui ne faisaient pas toujours bon ménage. Comme le fait d'être à la fois méfiante de tout et de tout le monde mais en confiance partout car elle savait très bien se défendre s'il le fallait, autant qu'elle savait évaluer les risques. Dans ce cas précis, elle avait une complète confiance en Roderick et par extension envers les gens qui l'entouraient -qui se mettraient un vampire à dos pour embêter une vieille fille dans son genre ?-, mais une trouille bleue, quasi inconsciente, de passer une nuit seule dans un chalet un peu isolé. Elle ne risquait rien pourtant tous les bruits lui semblaient suspects, et quand on était une traqueuse, c'en était presque ridicule. Elle avait ce côté délicat, presque un peu fragile, qu'elle n'aimait pas vraiment mais dont elle ne parviendrait sans doute plus à se débarrasser puisqu'au plus elle avançait dans la vie, au plus elle semblait tendre vers cette nature qu'elle avait combattu depuis des années. Est-ce qu'elle se relâchait par fatigue ou par décomplexion, elle ne savait pas vraiment, il y avait en revanche une question qui la taraudait bien plus : est-ce que si elle avait été moins encline à combattre cette nature qui n'avait finalement rien de problématique, sa vie sociale et privée en aurait moins pâti ? Ou est-ce qu'elle serait résolument restée seule, parce que quoi qu'il arrivait, c'était elle, le problème ? Elle s'attendait bien à une réponse dans l'histoire, une réponse qui ferait mal mais qui aurait le mérite de lever un doute sur beaucoup de choses. Parfois, la douleur et la peine n'étaient pas une mauvaise chose, car elles pouvaient aussi apporter la paix, quoi que l'on en dise.

Ce soir-là, elle était plutôt de bonne humeur, et même si elle venait de se prendre une petite peur en entendant frapper à la porte, c'était pour se rendre compte qu'étonnamment, cela venait de lui laisser une petite pointe d'énergie pas désagréable. A force de faire un métier à risques et qui vous fichait des sueurs froides, vous en veniez à avoir des réactions et des goûts étranges dans la vie. A croire que tous les corps de métiers de l'armée, la police et approchants vous réaménageait le cerveau petit à petit jusqu'à ce que vous ne vous transformiez définitivement en une copie bon marché des caricatures déjà bon marché des romans policier avec comme personnage principal un vieux flic alcoolique qui a toujours raison mais le démontre toujours de la mauvaise manière. Tout ça pour dire qu'elle savait qu'avoir eu peur aurait dû normalement la paralyser encore un peu, la rendre méfiante, lui faire dresser les cheveux sur la nuque au moindre nouveau petit bruit dont elle ne verrait pas la source dans son champ de vision et pourtant -pourtant !-, elle se sentait prête à bondir, le cœur battant de façon fébrile, presque exaltée, à se lancer dans tout ce qui pourrait bien venir, nageant dans un bien-être qui était presque inquiétant au vu des circonstances. Elle avait décidément bien un pied dans chaque ambiance, et elle ne s'en déferait jamais. Comme si sa vie résidait dans le fait de ne pas savoir quoi choisir entre les sensations fortes et un quotidien plan-plan ; osciller entre les drames parce que l'on va être à court de petites étoiles pour décorer les tables des invités et les mauvaises surprises parce que l'on se retrouve à court de munitions face à une créature qui refuse de se faire sédater.

Ce fut ainsi qu'ils furent là, Roderick et elle, un grand sourire aux lèvres tandis qu'ils se saluaient sur le pas du chalet, qui était à la fois celui du vampire et le sien, une sorte de métaphore de cette dualité qui régissait sa vie, et il fallait bien le dire, si c'en était une, c'était une métaphore plutôt cocasse. Sans pudeur aucune -elle ne s'imaginait pas une seconde que le vampire qui avait toujours été si sage puisse la reluquer, et pourtant, face à lui elle ne se sentait pour une fois ni trop costaude, ni trop grande-, elle le laissa entrer, saluant intérieurement la grande marque de respect qu'il venait de lui démontrer. Ce pouvait sembler tout à fait naturel, de laisser à son invitée son intimité, même en étant soi-même chez soi, mais elle se rappela alors qu'il le soulignait qu'un autre à sa place en aurait peut-être profité pour essayer de se rapprocher et aurait même proposé de l'héberger dans ce simple et unique but. Mais pas lui. Elinor ne faisait pas partie de ces gens qui s'imaginaient qu'un homme et une femme seuls dans une pièce ne pouvaient vouloir faire qu'une seule chose, au contraire elle trouvait cette vision du monde aussi dégradante pour les femmes qui ne pouvaient donc être que des proies que l'on devait désirer et pour les hommes qui ne pouvaient être que de vils prédateurs prêts à sauter sur toutes les opportunités qui se présenteraient. Elle était couverte des épaules jusqu'à la mi-cuisse, il n'y avait donc aucune raison pour un quelconque mouvement de pudeur, sauf si son hôte se sentait déstabilisé par cette tenue. Elle avait d'ailleurs avancé dans la pièce, lui tournant le dos avant de se rendre compte qu'il n'avait pas bougé de la zone près de l'entrée, malgré la porte fermée. Elle le laissa terminer, un sourire amusé aux lèvres avant de hocher lentement la tête. « C'est parfait, alors, je peux dormir en paix cette nuit. J'aurai tout le temps de stresser demain ! » Elle ne cherchait pas à se faire plaindre ni à se faire rassurer, c'était d'ailleurs une réalité qu'elle ne cherchait pas à fuir. Au contraire, même si c'était pénible et qu'elle avait plusieurs fois à chaque soirée l'impression qu'elle n'y arriverait jamais, qu'elle ne pourrait jamais aller jusqu'au bout et que tout allait foirer, elle aimait cette sensation d'être constamment sous tension, sur la brèche, prête à en découdre, jusqu'à se laisser tomber d'épuisement dans son lit le soir. Elle était sans doute masochiste, peu-être qu'elle devrait envisager une thérapie pour régler ce problème, ou peut-être qu'elle voyait un problème là où il n'y en avait pas nécessairement. Après tout, quel mal pouvait-il bien y avoir si elle n'en souffrait pas ? Il fallait peut-être qu'elle apprenne simplement à lâcher du leste à propos d'elle-même pour discerner quels étaient les réels problèmes et ceux qu'elle imaginait avoir.

« Ne reste pas là, je t'en prie, entre. On ne va pas passer la soirée à se parler avec un porte-voix, tout de même ! » Elle avait lancé la chose en riant à demi, pour essayer de détendre l'atmosphère et d'avoir un peu moins l'air de ce qu'elle appelait une camionneuse, ce qu'elle pouvait être parfois : un peu brute de décoffrage, un petit relent de bonne franquette, qui était parfois un peu trop énergique avec les autres. Elle ne parvenait pas à se rendre compte que c'était cette même énergie qui faisait partie de son succès, son côté directe tout en restant bienveillante, qui gérait d'une main de maître quand il le fallait et savait quand se mettre en retrait et pousser les futurs mariés à s'exprimer et dire ce qu'ils voulaient vraiment. Quelque part, elle faisait parfois un peu office de thérapeute, même si ce n'était ni vraiment son rôle, ni vraiment ce qu'elle aimait faire, c'était parfois simplement une étape nécessaire pour arriver au résultat d'une soirée parfaite, si ce n'était selon les règles du bon goût mais selon eux-mêmes. Au lieu de voir cet aspect franc comme une qualité qui pouvait ne pas être appréciée de tous, mais qui néanmoins ne pouvait pas lui être réellement reproché, elle estimait que c'était là quelque chose qu'elle devrait corriger, car ce n'était pas la meilleure façon de se comporter en société, surtout pour elle qui ne souhaitait pas se faire remarquer. Un jour, elle parviendrait à changer, dans un sens ou dans l'autre, dans l'attente, elle ne pouvait qu'essayer de faire au mieux pour se rattraper un peu quand le naturel revenait au galop.

Roderick lui posa une rafale de questions adorables, le genre de questions qu'on ne lui posait pas vraiment, non par manque d'intérêt pour elle, mais simplement parce qu'elle était tellement discrète qu'on oubliait de lui demander. Et elle ne cherchait pas réellement à se faire plus remarquer que ça, même si parfois elle était un peu blessée de constater qu'on ne la voie pas vraiment. C'était un équilibre étrange, réellement précaire, entre l'envie de se cacher dans un trou de souris et l'envie de ne pas se sentir exclue, de faire partie de quelque chose, pour une fois ; comme ça avait été le cas avec Esmée et Krystal, comme... Comme quoi d'autre, d'ailleurs ? Peut-être qu'elle avait ressenti ça aussi quand elle était au conservatoire, et qu'elle répétait régulièrement avec ce qu'elle pensait être des amis, mais qu'elle avait perdus de vue avec le temps. En réalité, elle avait toujours été terriblement solitaire, mais dans le fond, c'était peut-être un peu de sa faute. Ce n'était pas faute d'avoir essayé, mais à chaque fois qu'elle avait bien voulu faire un effort, essayer de s'ouvrir aux autres, elle avait senti comme une main qui venait lui écraser la gorge, lui enfoncer les ongles dans le cœur. Peut-être qu'à force de jouer les dures et de s'enfermer derrière une armure, chaque petit mot à propos d'elle-même lui donnait l'impression qu'elle dispersait des petits bouts de sa propre chair, comme si ce qu'elle disait à une personne ne pouvait plus jamais être repris, ne pourrait plus jamais être partagé avec une autre personne. Et qui voudrait réellement de petits bouts insipides qui ne se rapiècent même pas vraiment, quand le reste du monde lui semblait si coloré et bien plus digne d'intérêt ?
Toujours était-il qu'elle n'eut aucune difficulté à répondre, même si elle évita sciemment de trop croiser le regard du vampire, ses traits de toute façon floutés par son brouilleur d'identité. « Je suis... un peu moins fatiguée que d'habitude après autant de préparation, ce qui veut dire que j'ai eu un excellent assistant. Encore merci. » Elle lui fit une petite révérence pas nécessairement gracieuse, en tenant les pans de sa chemise de nuit pour la soulever à peine, pour le taquiner un peu. Puis elle put passer à un sujet qu'elle maîtrisait sur le bout des doigts : Emily. Elle en parlait peut-être trop facilement, c'était sans doute le meilleur moyen d'éviter de parler d'elle-même, mais tout de même un peu parler de sa propre réussite, même si ce n'était pas entièrement conscient. « Emily va très bien. Elle est très occupée avec l'université, et travaille en groupe sur un projet avec... Comment il s'appelle déjà ? Ah oui, Eriiic (elle avait appuyé sur le nom en le prononçant avec la fausse hésitation que sa sœur avait employé pour parler du garçon en question). Mais ce n'est pas son petit ami, attention, c'est juste un copain de travail et... je la soupçonne fortement de me mentir  -(elle plaça sa main sur le côté de son visage comme pour une confidence) je fais juste semblant de ne pas déjà savoir qu'elle me ment pour voir quand elle va finir par m'en parler-, sans doute dans l'espoir que sa grande sœur n'aille pas fouiller la vie de ce garçon et de toute sa famille sur les dix dernières générations... Donc non, elle n'est probablement pas fière de moi, en ce moment. » Elle finit par rire de sa bêtise, étonnée elle-même d'être aussi à l'aise, mais c'était si simple de ne pas se poser de questions et d'être soi-même quand on avait en face quelqu'un qui ne faisait pas semblant.

Elinor vit l'imposant vampire lui tendre un carnet qui semblait ridiculement petit dans sa main, mais qui ne l'était pas tant que ça une fois dans les siennes. Le geste était surprenant, tellement qu'elle resta figée un moment, un sourcil haussé et un sourire mi-figue mi-raison au visage tandis qu'elle essayait d'analyser ce qu'elle devait faire de ce carnet. Le lire ? Ecrire quelque chose dedans ? Le prendre ? Elle devait avoir l'air d'un animal qui venait de se faire repérer et ne savait pas trop quoi faire entre fuir et ne plus jamais bouger dans l'espoir de disparaître dans le décor. Des mots sortirent enfin et elle avait compris ce qu'elle devait faire de cet objet, désormais élevé au rang de cadeau, alors elle avait tendu les mains et attrapé le volume entre ses doigts, délicatement, un peu prudemment comme s'il allait s'évaporer. « Pour moi ?... » Elle aurait espéré sortir quelque chose de plus intelligent, mais ce fut la première chose qui sortit quand elle ouvrit la bouche. Quelle idiote, sérieusement ! Puis, comme si la chose était inévitable et qu'elle ne la maîtrisait, elle parla de façon incertaine, ce qui lui arrivait plus que rarement : « Merci. Je ne sais pas s'il y a vraiment grand chose à raconter mais... j'y réfléchirai, promis. » Elle prit le temps de regarder les croquis qui se trouvaient sur les premières pages, osant à peine les effleurer pour ne pas abîmer le grain du crayonné. Elle avait retrouvé sa voix, mais parla plus bas : « C'est vraiment très joli. Merci beaucoup. Je... Comment l'idée t'est venue ? » Elle passa rapidement sa langue sur ses lèvres. « Désolée, je n'ai pas vraiment l'habitude qu'on me fasse des cadeaux. Je ne sais pas trop comment je dois réagir, je... Est-ce que merci, ça suffit, dans ces moments ? » Elle rit légèrement, vraiment gênée de la situation sans que cela ne soit non plus un débordement. Elle se sentait ridicule, et avait le feu aux joues, elle devait sans doute être toute rouge, au niveau des pommettes et du décolleté, probablement aussi au niveau des lobes, ce qu'elle trouvait proprement ridicule et inélégant, mais elle avait heureusement ses cheveux pour couvrir ses oreilles. Le tout était de désormais se rappeler qu'elle ne devait pas placer de mèche de cheveux derrière son oreille et détourner l'attention de la ligne de son cou qui devait avoir une couleur presque trop brillante à son goût. Elle porta une main à son brouilleur et le fit rouler entre ses doigts pour se donner une contenance, le carnet plaqué contre sa poitrine par son autre bras croisé dessus. « Pardon, je peux être vraiment bizarre par moments. »
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Roderick N. Hawaiki
→ ORDRE CLANIQUE : Essaim
→ NUISANCE DEPUIS : 718 ans (dont 35 ans humains)
→ SOUS L'EMPRISE DE : lignée des Betohoh - animalisme
→ ERRANCE : Elysium ou dans la nature
→ TROMPE L'ENNUI : Gardien de l'Elysium - Sire d'adoption de Vanille Hawaiki - Marqué : Virgil Kingla - Protecteur d'Ezechiel Lochlainn
→ PROFIL PSYCHOLOGIQUE : Franc - brute de décoffrage - peu bavard- méticuleux - loyal - - tactile - câlin - rancunier - impulsif - menaçant
Kaolo , le python
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MessageSujet: Re: Et ça, tu crois que Marie-Antoinette approuverait ? - feat Roderick   Et ça, tu crois que Marie-Antoinette approuverait ? - feat Roderick Icon_minitime26/10/2024, 09:53

Lorsque l’on entre dans mon chalet on peut vite s’imaginer les photos de magazines avec un intérieur où rien ne dépasse mais aussi très fonctionnel et super bien équipé. Ce qui est très aprpéciable pour les invités surtout. Parce qu’un vampire n’a nullement besoin d’une cuisine full équipée. Mais en revanche, pour Elinor, ce sera sûrement un plus. Il en est de même pour la grande salle de bain à l’italienne atenante à la chambre où trôle en son centre, un énorme lit king size. Pourquoi ce confort? A la base, c’était pour Ezechiel et moi, et désormais, j’ai commencé des travaux pour agrandir le chalet et en créer au moins deux autres reliés à celui-ci, du moins, il ne s’agit qu’un ajout de chambres en réalité, pour que Virgil puisse avoir son chez lui en dehors de l’Essaim de même qu’Ezechiel quand il veut venir me voir. Parce qu’en fait chacun a tendance à débarquer quand il veut et au final, bah, il se pourrait qu’un jour éventuellement j’ai une vie privée. J’en ai bien eu une avec Brook… Eu.. certes, mais tout de même ! Bref, tout ça pour dire que bientôt, ce beau chalet comptera plus de pièces. Pour le moment la cuisine, la chambre avec salle debain attenante et le salon avec une télévision dernier cri et un canapé si confortable que l’on pourrait dormir à plusieurs dessus lorsqu’il est déplié sans se rendre compte qu’il s’agit d’un canapé, sont les seuls éléments qui composent mon humble demeure et dont Elinor aura la jouissance tout le temps de son séjour.

Et en parlant de la somptueuse jeune femme, j’ai décidé de lui rendre visite et de lui offrir un petit cadeau. En revanche je tiens à ce qu’elle se sente bien et non pas agressée ou oppressée alors qu’elle est censée se reposer. Je lui laisse donc son intimité et surtout le loisir de pouvoir me garder à distance d’elle. Après tout, je reste un homme, un homme potentiellement plus fort qu’elle et qui pourrait l’agresser. De plus, on connait bien la plupart des croyances autour des hommes et des femmes qui pourraient se trouver dans la même pièce non? Bref, tout ça pour dire, qu’il est évident et à mon sens nécessaire de lui laisser le choix de me laisser entrer ou non même si je suis chez moi, à l’origine.

Je reste donc sur le pas de la porte alors qu’elle me tourne le dos. Je ne peux m’empêcher de l’observer. Son corps est magnifique, je ne peux pas le nier. Mais ce qui attire le plus mon regard c’est l’ondulation de ses reins à chaque pas et la légèreté qu’elle met dans ses déplacements. On sent en elle une fille qui a l’habitude de passer inaperçue. Et d’ailleurs, si elle était un animal, je l’assimilerais sûrement à la panthère, capable de marcher à pas feutrés mais aussi de sauter avec rapidité sur sa proie. Sûrement une combattante et je serais curieux de lui faire face. Mais là n’est pas le moment. Je secoue la tête et reviens dans la réalité. “Avoue tu aimes le stress des grands événements que tu organises ! Ca se voit dans ta gestuelle ! “ je réponds simplement avec un sourire, adossé à la porte. Après tout, elle était tellement dans le thème, qu’elle m’a posé pleins de questions et le résultat est juste sublimement semblable à ce que j’ai pu voir de mes propres yeux. Elinor a su recréer l’ambiance de l’époque et rien que pour cela, elle a tout mon respect. Mais il faut dire qu’entre mes souvenirs, mes descriptions, les notes prises dans mon carnet et le talent manuel de la jeune femme, il y avait de quoi fournir un travail presque parfait. Je ne sais pas si elle est consciente d’à quel point elle peut être fière d’elle et de son travail !

Finalement, j’avance dans la pièce. J’ai toujours eu ce respect, particulièrement pour les femmes qui ont toujours eu une position délicate dans la société. Et j’ai toujours mis un point d’honneur à laisser un libre arbitre aux femmes que je côtoie, et la disposition pleine et entière de leur corps dans l’espace. Et comme pour chacun de mes proches j’aime aussi savoir si tout va bien et si ce n’est pas le cas, si je peux faire quelque chose pour ramener le soleil dans leur vie. C’est ainsi qu’Elinor n’échappe pas à la règle. J’espère juste qu’elle ne pense pas que je pose ces questions par simple politesse sans attendre de réelle réponse, car c’est le genre de chose à laquelle je tiens. S’enquérir du bien être d’un proche et une condition sinéquanone avant tout départ ou même pour avancer dans une discussion. C’est ma façon de voir les choses. En revanche la réponse d’Elinor ne me plait guère? Non pas qu’elle sonne faux mais j’ai la sensation qu’elle ne me dit pas tout non plus. Alors je sais que je vais devoir gratter. Je souris à sa révérence et m’approche d’un pas alors qu’elle enchaîne sa réponse concernant sa petite soeur.

Je l’observe alros qu’elle m’explique ce que fait Emily. Je souris, dans un rictus appréciateur et attendri. Je ne sais pas si elle le sait mais lorsqu'elle parle de sa petite soeur, Elinor rayonne. On sent qu’elle en est fière, qu’elle l’aime de tout son coeur et qu’elle pourrait donner tout ce qu’elle a pour elle. Ce lien est magnifique, magnifique, puissant, vibrant, inébranlable. “J’ai bien l’impression que toi tu es fière d’elle et qu’elle te le rend bien, à sa manière.” je réponds alors en douceur, gardant pourtant en tête l’idée de la faire parler plus d’elle. Parce qu’elle vient de me montrer à quel point elle peut être volubile lorsque le sujet ne la touche pas, j’aimerais donc qu’elle le soit pour la connaître un peu plus. il y a en elle cette beauté cachée, inassumée que j’ai envie de tirer hors d’elle, qu’elle se rende compte qu’elle est bien plus que sa soeur ou qu’une wedding planner. Elle est elle, Elinor McRae, une jeune femme pétillante, pleine de vie et avec une telle créativité qu’elle pourrait inventer un nouveau monde. Et puis cette soif de connaissances ! Elle m’a tellement fait plaisir à voir ! Cela fait longtemps que je n’ai pas rencontré quelqu’un qui voulait en connaître autant sur un sujet que je maîtrise. “Si tu veux on pourra même faire peur à ce fameux Eric pour qu’il prenne soin d’elle ! “ j’ajoute avec un clin d’oeil. Evidemment, c’est une boutade pour rentrer dans le jeu, mais au fond, elle sait, je pense, qu’elle pourrait compter sur le bon vieux Roderick pour l’aider en cas de nécessité.

Je souris puis je finis par m’approcher pour lui donner un petit cahier. Un cadeau, simple. Et quand elle me demande si c’est pour elle je me dis qu’elle n’ a pas dû souvent en recevoir en dehors du boulot peut être ou même tout court. Pourtant, j’ai l’impression qu’elle est le type de personne qu’on a envie de couvrir de cadeaux tellement sa douceur et sa joie de vivre rayonnent quand elle est dans la pièce. Bref, je réponds oui de la tête, si je lui donne c’est pour elle mais c’est surtout un oui avec un sourire qui veut dire *ne t’inquiètes pas c’est totalement gratuit et fait offert avec le coeur*. Et lorsqu’elle me demande comment l’idée m’est venue je demande pour la forme surtout “ Je peux?” en montrant la chambre avant de m’y engager et de lui dire de me suivre. Je retire alors un tableau et j’ouvre un coffre énorme où se trouvent des centaines de petits carnets. “Tiens, tu peux regarder si tu veux et même lire.” Ici il n’y a rien de secret. Il s’agit de récits de voyages, de faits historiques ou encore de dessins avec mes compagnons de voyages et notamment Virgil. Sur la fin, il est très présent dans mes petits carnets. “ Depuis aussi loin que je me souvienne j’ai aimé écrire et dessiné. Ca me permet de vivre, d’avancer, sans jamais rien oublié parce que j’ai toujours un support pour me rappeler des détails. C’est grâce à eux que j’ai pu t’aider avec Marie-Antoinette. Regarde, toute cette rangée là, lui est dédiée.” J’explique alors à Elinor en lui montrant une dizaine de petits carnets.

Je me retourne alors vers elle, me disant qu’elle a eu le temps, désormais, d’apaiser sa gêne que j’ai remarqué à peine le petit carnet offert et en passant ma main sur sa joue, dans une douce caresse je lui réponds enfin. “ Un simple merci suffit et tu sais Elinor, tu n’as pas à être gênée d’être toi même en ma présence. Ton passé t’appartient mais je sais aussi qu’il nous façonne tous d’une manière que l’on ne contrôle pas toujours. Et, même si je ne peux pas distinguer tes traits, ta beauté intérieure est telle que je n’en ai ni besoin ni forcément l’envie, mais ça ne m’empêchera pas d’essayer de te découvrir et de devenir ton ami.” Je me recule alors et retourne dans le salon pour ne pas l’envahir.


Lady Rosae
Elle est la la rose dont les épines ont piqué mon coeur. Mais son sommeil éternel me l'a arraché. Depuis, j'erre sans but ...
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