→ ORDRE CLANIQUE : Solitaire → NUISANCE DEPUIS : 30 ans → SOUS L'EMPRISE DE : Humaine - Enfant de la Lune → ERRANCE : Chez elle, dans une maison en haut d'une colline entourée de verdure - à l'hôpital - dans un des labos de son père → TROMPE L'ENNUI : Blogueuse → PROFIL PSYCHOLOGIQUE : Douce - Fidèle - Extrêmement têtue - tolérante- fleur bleue- hypersensible - optimiste malgré sa maladie - vie à 100% - joviale - idéaliste - analytique - impatiente - tête en l’air → AVATAR : Laci J Mailey → MENSONGES : 53 Maywenn Harris Run by yourself
| Sujet: Petits cours de mécanique entre humains consentants... ou presque ft Maximilian 13/11/2024, 23:35 | |
| Un soir du mois de mai - après la tempête
“Udeh, mon meilleur ami et bien plus encore ! Tu sais que je n’ai jamais osé te le dire, mais tu me plaisais quand nous étions jeunes. J’aurais tant aimé t’avoir pourmoi quelques temps mais la vie en a décidé autrement. Cela dit, tu n’as pas perdu d’espace dans mon coeur. Tu es toujours cet homme qui me fait sourire, me protège, m’emmène accomplir les tâches de ma liste de trucs à faire avant de mourir, cet homem qui a tant souffert que j’aimerais pouvoir lui donner tout le soleil qui vit en moi avant de partir. Si je pouvais te léguer mon positivisme, je le ferais. Mais comme ce n’est pas possible, c’est cette moto que je te cède. Peut être que nous la retaperons ensemble avant que je parte. Ou peut être que je n’aurai pas le temps. Dans ces cas là, j’aimerais que tu la fasses revivre en mon honneur. C’est peut être prétentieux mais c’est histoire d’aller au bout du chemin. Mais si c’est trop compliqué pour toi, ne t’en fais pas, je me contenterai de t’attendre de l’autre côté pour te serrer dans mes bras quand le moment sera venu. Je t’aime de tout mon coeur, ne l’oublie jamais. Et tu ne seras jamais seul, ne l’oublie pas non plus !”
Cela fait plusieurs semaines que je pense aux lettres que je veux écrire pour chacun de mes proches. J’écris et je réécris pour que cela me paraisse parfait. Pourquoi? Ca n’a aucun sens. De toute façon, je ne serai plus là et ils seront tristes. C’est un fait. Je pourrais demander qu’ils fassent la fête en mon honneur, s’ils n’on tpas la force je ne pourrai pas les obliger. En revanche, ce que je peux faire, la tout de suite maintenant c’est accomplir ce que je veux accomplir avant de mourir. J’ai des envies, des idées pour laisser ma trace dans ce monde, même brièvement, et celle qui m’amène dans ce garage en est une. J’aimerais acheter une moto à retaper et customiser pour Udeh et moi. A chaque fois que l’on s’est vus, avant que je ne décide de sortir de mon trou et de ma prison qu’est ma maison, on ne s’est vus que chez moi, dans mon jardin ou à la maison et il s’est toujours conformé à ce que mon père lui autorisait de faire avec moi ou ce qu’il était possible de faire dans le jardin. Autant dire, que l’on n’a pas souvent laissé place au désir ponctuel de faire quelque chose de fou ou encore de faire quelque chose qui change et de notre âge. C’est pourquoi, ce cadeau, j’aimerais le lui faire mais aussi pour que l’on puisse passer de bons moments ensembles qui ne soient pas entâchés par ma maladie et le fait que je sois mourrante.
C’est ainsi que j’ai réussi à convaincre le patron de ce garage qui, il semblerait, à lui même réussi à convaincre un de ces gars pour m’apprendre les rudiments de la mécanique. Cela fait plusieurs semaines que je viens une heure tous les deux ou trois jours et je commence à bien connaître le nom des pièces et leur emplacement. La pratique est plus compliquée puisque l’on doit jongler avec mes traitements et leurs effets et surtout la progression de la maladie qui me donne parfois des douleurs impromptues.
“Bonsoir Maximilian !” je lance en arrivant, des douleurs dans les mains mais rien de grave et couverte avec une grosse veste en polaire en plein mois de mai. Mais le soleil vient de se coucher et j’ai froid. Mon corps par en cacahuètes et c’est peur dire alors la notion de chaud froid est un peu tronquée. “ Comment tu vas? Tu nous as prévu quoi aujourd’hui?” je lui demande avec mon sourire habituel, positif et communicatif.
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→ ORDRE CLANIQUE : La guilde → NUISANCE DEPUIS : 35 ans → SOUS L'EMPRISE DE : son sixieme sens et son oeil du guerrier → ERRANCE : chez danny's bike shop, son appartement ou le stand de tir → TROMPE L'ENNUI : Mecanicien moto en officiel, ranger en officieu → PROFIL PSYCHOLOGIQUE : solitaire, borné, tête brûlé, franc, protecteur. → AVATAR : Kurt Russell → MENSONGES : 15 Maximillian Hoffman ✁ Ranger
| Sujet: Re: Petits cours de mécanique entre humains consentants... ou presque ft Maximilian 14/11/2024, 19:10 | |
| Une journée qui finissait, une soirée qui démarrait, un cycle sans fin en somme se disait-il. Mais pour Max, la journée n'était pas encore fini, il avait encore quelques heures de " travail " devant lui. Pourquoi travail entre parenthèse ? Et bien parce que d'une part il s'occupait de sa propre moto et de l'autre, il s'occupait d'une autre où il devait donner des cours à une jeune femme qui avait décidé d'en faire le souhait.
Son patron avait débarqué du jour au lendemain en lui demandant s'il pouvait lui donner des cours de mécanique à une jeune femme, vous vous en douter, la réponse de Max fut négative. Mais après quelques argument plus ou moins convaincant, il avait fini par jeter l'éponge et accepter de faire ça, au moins, pendant ces quelques heures, il n'avait pas son patron à porté d'oreille, alors il était déjà content sur ce point.
Comme à son habitude, Max était habillé d'une tenue de travail grise, les manches roulé jusqu'au dessus des coudes, le logo du garage dans le dos, son cache œil noir et, en prévoyance de l'heure, une de ses fameuse " cigarette" au bec. Parano ? sûrement oui, mais au moins, cela le gardait en vie, cela lui éviterait de se faire avoir par un vampire voulant se faire un humain faisant des heures supplémentaire la nuit. Mais là, il était surtout en train de finir une soudure pour réparer un des rayon de la roue de sa moto qui avait sauté, faisant un peu de soudure au passage, laissant des éclaire de lumière apparaître dans l'atelier, une main tenant l'outil, l'autre le masque de soudure.
Dans l'atelier régnait une odeur d'huile, de graisse et de soudure, accompagné d'un poste radio laissant entendre du vieux métal des années 70. Mais la tranquillité rare de cette atelier et de l'esprit de Max en général s’arrêta d'un coup lorsqu'il entendit la voir de la dénommé Maywenn le saluer en entrant dans l'atelier. Baissant son masque, la fumée de cigarette mélangé à celle de la soudure montant au plafond sous la lumière de l'établie, il se tourna à peine vers elle, faisant couiner le tabouret sur lequel il était assis. Il ne souriait pas, en même temps, il n'avait pas souri depuis des années, donc c'était loin d’être anormal, puis, sous sa première question il n'y répondit pas, posant ses affaires sur l'établi.
Comment allait-il ? Ni bien ni mal serait sûrement la réponse qu'il donnerait s'il devait réellement répondre, juste un classique meh blasé qu'il ne lui donnerait pas. Non, il se contenta de simplement répondre directement à sa seconde question.
" Aujourd’hui on change les câbles de freins, j'ai reçu la commande ce matin."
Il se leva sous ses mots pour aller chercher le carton en question, puis, revint, une petite boite en main ou se trouvait à l’intérieur deux câble en acier enroulé ainsi que deux gaines plastique et d'autre petite pièces en métal. Là, il vint se placer à coté de la moto choisi par la demoiselle pour s'exercer. Là, il tira une servante jusqu'à eux où se trouvait tout les outils dont ils auraient besoin ce soir, puis, reprit la parole
" Tu te rappelle de la première règle en restauration ? "
Il le lui avait dit durant les premières séances, pour lui, il y a remettre à neuf et restaurer, l'un ne garde aucune histoire, l'autre si. Max préférait la solution numéro deux, et donc, cela impliquait de réutiliser le plus de pièce possible venant de la moto à restaurer, y comprit ce qui était le plus insignifiant aux yeux de beaucoup, tel les buté de câble de frein s'ils étaient encore en bon état, voir les gaines.
En attendant sa réponse, il se mit à déballer les câble de leur emballage pour venir les placer sur la servante, écoutant ce qu'elle allait lui dire et les possibles erreur qu'elle pourrait lui sortir. Est ce qu'il avait été surpris de la voir débarquer avec une doudoune en plein mois de Mai ? Un peu, mais bon, il ne poserait pas de question la dessus au vue de ce qu'il en savait sur elle. |
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